Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 67 :: Chapitre 67

Publiée: 21-02-24 - Mise à jour: 21-02-24

Commentaires: Bonsoir, voici l'épisode suivant des claps de fin. Celui-ci a lieu après l'épisode où un inspecteur d'interpol approche Kaori pour obtenir quelque chose qu'Hideyuki lui aurait remis avant sa mort. Il l'accuse d'être un ripoux et Kaori et Ryô vont tout faire pour comprendre le fin mot de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 67 : Episodes 78 et 79 : Le message de Makimura  

 

Point final.  

 

- Kaori ! Ryô !  

 

Rentrant du cimetière où Kaori s’est recueillie sur la tombe de son frère, les City Hunter sont accostés par Reika qui leur fait signe de la main avant de les rejoindre. La détective a été d’une aide précieuse sur cette enquête très particulière, leur apportant les informations dont ils avaient besoin.  

 

Avec un soupçon de nostalgie, Kaori se souvient de tout ce qu’elle a appris sur les enquêtes qu’a menées son frère, le découvrant un peu plus bien qu’il ne soit plus là. Elle en est encore plus fière qu’avant et elle peut en profiter sans craindre de voir sa mémoire salie par des accusations de corruption. Elle serre les poings en se rappelant de Nelson lui annonçant sur le toit de l’immeuble du Sunrise que son frère avait participé à un trafic de drogue. Se remettant à peine du choc d’avoir vu le nom d’Hideyuki sur le tableau des messages et d’avoir cru le reconnaître en la personne de ce policier d’Interpol, elle avait dû encaisser cette accusation si injuste alors que son frère avait toujours été un bon policier épris de justice et qui avait lutté contre les trafiquants de drogue jusqu’à en mourir…  

 

- Vous allez bien ?, leur demande Reika avec un léger sourire.  

- Oui, merci Reika et vous ?, lui retourne la rouquine.  

- Ca va. Je suis venue parler de ma rétribution., leur annonce-t-elle, son sourire s’élargissant alors qu’elle pose les yeux sur Ryô.  

 

Son cœur s’arrêtant de battre un instant, Kaori le regarde à son tour en se souvenant de la promesse qu’elle a faite à la détective. Elle a mal mais elle ne se voit pas se dédire. Ce n’est pas la manière dont Hide l’a élevée.  

 

- C’est vrai… J’avais oublié., soupire-t-elle, le cœur lourd.  

 

Elle prend son courage à deux mains et se tourne vers son partenaire qui n’a pas l’air à son aise.  

 

Ryô se souvient lui aussi de ce qu’il a promis à Reika en échange de son aide : un rendez-vous. Il se demande à quelle sauce il va être mangé lorsque Kaori va l’apprendre : massue, kompeito ou marron ? Aussi se tend-il lorsqu’elle se tourne vers lui, pourtant incapable de détourner le regard.  

 

- Ryô… Voilà, je… j’ai… j’ai promis à Reika qu’on échangerait nos places si elle m’aidait à avoir les dossiers sur mon frère du temps où il était dans la police., lui avoue-t-elle d’une voix tremblante.  

 

N’en croyant pas ses oreilles, il la regarde et la voit déglutir péniblement. Il sait que c’est dur pour elle et il se demande comment elle a pu promettre un truc pareil mais, pour Hide, elle aurait certainement promis la lune à celui qui la lui demanderait en échange d’informations qui auraient pu blanchir son frère. Ironiquement, l’idée lui vient brièvement que c’est un peu ce qu’il attend depuis un an et demi, qu’elle s’en aille, qu’il prenne une autre assistante, qu’elle retrouve une vie normale mais, l’idée devenant réalité, ce n’est finalement pas aussi clair. Il n’a pas envie de la voir partir parce qu’elle n’est pas seulement son assistante, elle est son associée, sa partenaire, une personne qui a une place particulière dans sa vie… et peut-être même plus.  

 

- Donc… voilà… je te présente ta nouvelle assistante. Je vais débarrasser mes affaires., lui apprend-elle, la mort dans l’âme.  

 

Incapable de soutenir son regard insondable plus longtemps, elle baisse le sien avant de reculer d’un pas, s’effaçant de là, de sa vie.  

 

- Attends un peu…, commence-t-il, revenant de sa stupeur.  

- Kaori…, l’interpelle Reika.  

- En fait, j’ai bien réfléchi… et je ne veux pas de la place., lui apprend la détective.  

- Quoi ? Mais pourtant…, murmure la rouquine, stupéfaite.  

- C’est que j’ai trop de missions en cours et je ne suis pas sûre que vous assureriez. J’ai une image de marque à maintenir et il n’y a que moi qui puisse le faire., argumenteReika, faisant l’innocente.  

- Oh… c’est vrai., soupire Kaori.  

- Mais alors comment je peux vous payer pour ce que vous avez fait pour moi ?, lui demande-t-elle, gênée et très soulagée.  

- On trouvera bien. En fait, je suis venue réclamer mon dû auprès de Ryô. Tu me dois un rendez-vous., lui rappelle la brunette avec un sourire ravi.  

 

Pourquoi faut-il qu’elle vienne lui réclamer ça devant Kaori ?, se demande-t-il, prêt à subir les foudres de sa partenaire, juste au moment où il ressent un certain soulagement à l’idée que Kaori ne va finalement pas le quitter.  

 

- Ah ? C’est vrai ?, fait-il bêtement, se frottant les cheveux.  

- Oui. Et je compte bien que tu l’honores. Dans ma grande générosité, je te laisse ta soirée pour te reposer mais ça aura lieu demain soir dans ce restaurant et tu viens me prendre à vingt heures., lui fait-elle savoir, lui tendant une enveloppe.  

- Voilà ! Je vous souhaite une bonne fin de journée !, leur souhaite-t-elle avant de s’en aller, le pas guilleret.  

- Pas la massue !, implore Ryô alors que sa partenaire se tourne vers lui.  

- Elle ne manque pas de toupet., répond Kaori, encore soufflée par l’audace de la jeune femme, l’idée de le punir ne l’ayant même pas effleurée.  

 

Voyant que rien n’arrive, Ryô se détend puis fourre les mains dans ses poches, craignant de faire une geste maladroit comme il en a envie.  

 

- Alors comme ça, tu voulais laisser ta place sans même me demander mon avis ?, l’interroge-t-il nonchalamment.  

 

Kaori le regarde un instant avant de rebaisser les yeux en rougissant.  

 

- C’était pour Hide. Je ne pouvais pas les laisser l’accuser sans rien faire. J’étais prête à donner ce qui m’était le plus cher pour le faire., avoue-t-elle d’une voix teintée de culpabilité.  

- Et puis… ce n’est pas comme si j’étais la meilleure assistante…, bredouille-t-elle, consciente de ses défauts.  

 

Le silence s’impose, s’éternise et elle sent son estomac se contracter nerveusement. Soudain, deux doigts se posent sous son menton et la poussent à relever le visage pour croiser le regard chaud de son partenaire. Des millions de papillons s’envolent dans son estomac.  

 

- C’est vrai que ce n’est pas comme si tu m’avais sauvé la vie sur ce bateau., lâche-t-il d’un ton ironique.  

 

Comme lui, Kaori se remémore ce moment où le chef du pégase rouge allait le frapper alors qu’il était en position de faiblesse et qu’elle lui a tiré dessus, le touchant du premier coup et le faisant basculer dans l’eau. Elle n’a pas réfléchi, juste attrapé l’arme et visé.  

 

- Un coup de chance, moi qui suis si mauvaise tireuse…, plaisante-t-elle pour alléger l’ambiance.  

 

Ryô se contente de sourire, ne pouvant lui dire le contraire alors qu’il a délibérément fait en sorte qu’elle ne puisse correctement viser avec sa propre arme. Face à l’évidence de ses capacités, il ne sait pas s’il doit s’en féliciter ou non mais comment revenir en arrière maintenant sans qu’elle s’en rende compte ? Il devra certainement y réfléchir.  

 

- Tout ça est derrière nous maintenant. On reste comme on est, point final., conclut-elle, reprenant la route vers l’immeuble d’un pas léger.  

 

Point final, se répète Ryô en silence, la regardant partir avant de la rejoindre.  

 

Point final, c’est ce qui a mis un terme au processus qui s’est enclenché devant la tombe de Makimura. La même expression par laquelle elle a conclu que peu importait ce que son frère avait fait ou aurait pu faire, il resterait son frère, point final. Elle avait ainsi décidé pour lui sans le savoir qu’il garderait à jamais le secret de son adoption alors qu’il s’était enfin décidé à accomplir ce que Maki n’avait pu faire et son père avant lui : avouer la vérité à Kaori, lui dire qu’elle était une enfant adoptée et non la sœur de sang de Maki.  

 

Cette mission a été riche en émotion et en souvenirs. Le retour du pégase rouge a fait remonter à la surface le soir de la mort de Hideyuki, ce moment où il lui a confié sa sœur et la bague qu’elle devait recevoir pour son anniversaire. Il lui avait promis de tout lui raconter à sa place qui aurait déjà dû être la place de leur père disparu une dizaine d’années plus tôt. Ce père qui s’était juré que le jour de ses vingt ans, Kaori apprendrait la vérité sur sa naissance et recevrait ce bijou apporté avec elle de sa famille biologique. Ryô s’était promis de lui raconter la vérité, ce que Hideyuki lui avait confié le jour où, sur ce banc, dans le parc, il lui avait appris que’elle n’était que sa sœur adoptive et son histoire en lui montrant l’anneau serti d’un rubis.  

 

Il n’avait pas su ni trouvé le bon moment pour le faire et, finalement, le jour où il se décide, c’est Kaori qui tourne la page et en décide autrement. Il la regarde monter les escaliers et se demande si ce n’est pas un nouvel acte de lâcheté de sa part, une autre manière de la protéger alors qu’elle a déjà souffert lors de cette mission. Il le sait, il l’a ressenti comme si elle était en lui.  

 

Comme si elle était en lui… Il s’arrête un instant sur le pallier et l’observe encore plus attentivement monter les escaliers. Lui reviennent alors différents flashs des derniers jours. Le premier correspond au moment où il a vu le message sur le tableau. Le lieu était déjà assez inhabituel mais son sang s’était proprement glacé en voyant le nom et prénom de son ami défunt inscrit en blanc sur vert. Il n’imaginait même pas ce que devait ressentir Kaori alors que son propre cœur se serrait douloureusement en le lisant. Passé ce moment, l’inquiétude l’avait pris : il ne pouvait la laisser seule face à cette personne qui avait le mauvais goût d’utiliser un tel stratagème. Elle partait déjà fragilisée d’avance et il avait couru jusqu’au lieu du rendez-vous, l’heure approchant. Quand il avait vu le regard douloureux de Kaori, il n’avait eu qu’une envie la protéger, l’extraire de là, d’autant plus que l’homme ressemblait à Hideyuki, ce qui ne pouvait que la blesser encore plus.  

 

Le deuxième le ramène au moment où Kaori s’est réfugiée dans sa chambre après avoir retrouvé Saeko dans son appartement mis sens dessus dessous par le pégase rouge, ramenant ainsi dans son monde où elle avait retrouvé pied les meurtriers de son frère. Sa détresse à voir ainsi son espace violé puis ses larmes alors qu’elle écoutait la musique préférée d’Hide l’avaient bouleversé même s’il n’en avait rien montré.  

 

- Pourquoi tu n’as pas essayé de défendre sa mémoire ?, lui avait-elle demandé et il ne pouvait que comprendre son incompréhension.  

- Ne t’inquiète pas, je prouverai l’innocence d’Hideyuki., lui avait-il assuré, loin de son détachement habituel.  

 

Il faut dire qu’après avoir ramassé la bague dans son étui par terre, il s’était souvenu du soir de la mort de Hideyuki. Il regarda ses mains et avait presque encore l’impression de sentir son corps malmené, le sang qui les avait maculés, la chaleur qui le quittait… Il n’avait pas oublié ce soir-là, loin de là…  

 

Le flash suivant, il est dans la voiture, roulant vers l’orphelinat, Kaori à ses côtés. Soudain, le lien entre Hide et ce lieu qui abritait des enfants ayant perdu leurs parents avait pris une autre dimension, le souvenir de leur discussion dans le parc sur l’arrivée de Kaori dans sa vie s’invitant. Lui qui s’était demandé pourquoi Hide s’y était impliqué avait compris et il s’était demandé pourquoi il ne lui en avait jamais parlé. Certainement parce qu’il lui donnait l’impression qu’il n’en avait rien à faire… ce qui avait peut-être été un peu le cas, se dit-il amèrement…  

 

Le flash suivant lui fait serrer les dents. En fait, celui-là est plutôt auditif du genre grosse voix bourrue, assez sévère. C’est celle d’Umibozu qui venait de les récupérer sur la corniche où ils avaient été attaqués par le pégase rouge, la mini mise hors service par un énorme camion, et qui lui demande comment il n’a pas pu s’apercevoir avant qu’ils étaient suivis. La réponse est si simple mais si difficile à admettre : c’est elle, Kaori. Son besoin de la protéger lui a fait perdre une partie de sa lucidité, de sa froideur professionnelle. C’est la raison qui l’a poussé à la suivre, faire déguerpir en les menaçant les gars du Pégase rouge qui la guettaient devant le café où elle avait rendez-vous avec Reika, à se faire surprendre par Umibozu face à ce même café… Dès que Kaori est touchée de près ou de loin par une mission, il est moins professionnel.  

 

Entendant la porte de l’appartement être ouverte, il reprend la montée des escaliers et la rejoint près du placard où il se défait de sa veste et de son holster. Un bref instant, il a comme la sensation de retirer sa cape comme les super-héros dans les films. Il se tourne alors vers l’appartement, l’observe avec un regard neuf et se dit pour la première fois que c’est le seul endroit où il peut être lui, le vrai lui qui ne fait pas l’idiot ou se cache derrière un masque d’impassibilité même si ça lui arrive souvent ici aussi. Son regard se pose sur l’élément qui a transformé quatre murs en un foyer et esquisse un léger sourire, sentant une certaine chaleur envahir son cœur et son corps. Ca n’a rien de sexuel, c’est juste un certain bien-être à avoir un endroit refuge.  

 

- Tu savais que mon frère avait rencontré Umi ?, lui demande soudain Kaori.  

 

Elle vient de se rappeler des confidences faites par leur ami sur le fait qu’il avait une dette envers son frère. Avec le recul, elle se rend compte de tout ce qu’elle a appris sur Hide en quelques jours, tout ce qu’elle ignorait. Elle était partagée entre une tendre nostalgie, la fierté de savoir que son frère avait pu changer autant de vies et les regrets qu’ils n’aient jamais parlé franchement, que Hide n’ait jamais pu partager cela avec elle et qu’elle lui montre ce qu’elle ressentait. Elle aurait certainement eu peur à certains moments mais elle aurait aimé lui dire à quel point elle était honorée qu’il soit son frère.  

 

- Non, je n’en savais rien. Je l’ai appris en même temps que toi., lui répond-il, approchant d’elle, les mains dans les poches.  

- C’est dommage… tous ces secrets…, murmure-t-elle, croisant les bras, une main sur ses lèvres.  

 

Il l’observe, le regard perdu dans le vide face à la fenêtre. Il comprend et serre légèrement la mâchoire, sachant pertinemment qu’il n’ait pas non plus très ouvert à partager sa vie, augmentant encore le nombre de secrets qu’elle doit affronter et qui peuvent lui sauter à la figure chaque jour qui passe. Il peut se vanter de vouloir la protéger mais s’il y a bien une chose qu’il ne peut faire, c’est la protéger totalement de son passé. Il ne peut qu’apaiser le présent en espérant que le futur ne la blessera pas outre mesure.  

 

- Il voulait juste te protéger., défend-il son ami.  

- Je sais… C’est juste que j’aurais aimé partager certaines choses avec lui. J’ai l’impression que je ne le connaissais pas si bien que ça., avoue-t-elle d’une voix peinée.  

 

Il hésite un instant avant de sortir une main de sa poche, main qui va se poser sur l’épaule féminine et l’attire vers lui pour la réconforter.  

 

- Tu ne sais peut-être pas tout ce qu’il a fait mais tu sais le principal. Tu connaissais ton frère, tu sais quel homme bien il était. Sans cela, tu ne l’aurais pas défendu aussi férocement à tes propres risques et périls. C’est tout ce qui compte, Kaori., lui assure-t-il.  

 

Elle lève les yeux vers lui, sondant son regard, et finit par acquiescer, esquissant un sourire de remerciement, avant de pousser un léger soupir, son regard se ternissant.  

 

- Ca fait quand même mal de savoir que la dernière mission qu’il a faite était en fait un leurre, qu’il ne servait pas les intérêts de la justice mais ceux d’un groupe de malfaiteurs., lâche-t-elle, serrant les bras autour d’elle.  

- Sauf qu’il n’a pas servi leurs intérêts puisqu’il a fait disparaître de la drogue., lui fait-il remarquer.  

- Et aujourd’hui, grâce aux informations qu’il a récoltées, c’est la justice qui va prendre le dessus., ajoute-t-il, posant sa deuxième main sur l’autre épaule de sa partenaire.  

 

Kaori fixe un point face à elle et médite ses paroles un moment avant de hocher la tête.  

 

- C’est vrai, tu as raison. Au final, c’est la justice qui a gagné., dit-elle, rassérénée.  

 

Elle se tourne dans ses bras et plonge dans son regard, le monde extérieur semblant se dissiper autour d’eux.  

 

- Oui. Hide a démantelé le pégase rouge., conclut Ryô, retrouvant ses épaules.  

- Point final., acquiesce Kaori comme hypnotisée par son regard et la sensation de ses pouces caressant ses clavicules.  

 

Il quitte un temps du regard ses deux prunelles noisette pour errer sur son visage, ses lèvres qu’il la voit humidifier. Ce simple mouvement le met en émoi et il se fait violence pour ne pas se laisser aller à goûter au fruit défendu. S’il n’est déjà plus tout à fait lui-même dans cette situation, il n’ose imaginer ce que ça pourrait donner si certaines barrières étaient franchies… Et puis, il lui faudra certainement quelques temps avant de ne plus sentir la présence de Maki derrière lui…  

 

- Oui… point final…, murmure-t-il, s’éloignant à regrets d’elle.  

 

Point final pour eux aussi. Les choses ne doivent pas aller plus loin même s’il est de plus en plus conscient de la présence féminine et tout aussi difficile de lui résister.  

 

- Dis-moi… Comment tu as su où me trouver ? Tu sais, le jour de la rencontre avec Nelson…, précise-t-elle, le regardant en attendant sa réponse.  

- Tu me l’as dit., réplique-t-il aussi vite.  

- Non, je ne t’ai rien dit. Je n’ai pas pris le temps de t’appeler. Tu es passé à la gare ?, insiste-t-elle, le suivant alors qu’il s’éloigne.  

- Il y avait un groupe de jeunes femmes… Tu les aurais vues, elles t’auraient plu., lui assure-t-il, prenant un air rêveur.  

 

Pendant quelques secondes, rien ne se passe et il se dit que sa diversion n’a pas pris mais, soudain, l’aura de colère l’entoure et la massue apparaît, l’écrasant sans autre forme de procès. De toute façon, il sait qu’il n’y aurait pas échappé de toute manière parce que la seule autre excuse qu’il a aurait été de lui avouer qu’il était passé pour voir s’il n’y avait pas un message d’une cliente potentielle qu’elle aurait laissé de côté… et il ne veut pas qu’elle sache qu’il sait qu’elle ne lui parle pas de tous les messages. Ca reviendrait à lui demander ses raisons et ses raisons, il en a une petite idée et c’est un sujet qu’il n’est pas prêt à aborder.  

 

Point final. 

 


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