Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 4 :: Chapitre 4

Publiée: 05-05-21 - Mise à jour: 05-05-21

Commentaires: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 4 : Episode 4 : La boutique de l’ombre  

 

- Où étais-tu ?  

 

La question claque comme un fouet dans l’air, la sortant du demi-sommeil dans lequel elle est encore plongée, un demi-sommeil qui est encore peuplé de deux prunelles gris onyx qui l’ont faite vibrer les dernières heures tout comme l’ont été ses rêves, de beaux rêves qui n’avaient plus été si intenses depuis…  

 

- Kaori, je t’ai demandé où tu étais., répète Hideyuki, visiblement fâché.  

- Je… Je me suis baladée…, offre-t-elle.  

 

Etrangement, il ne lui semble pas des plus judicieux de lui offrir toute la vérité.  

 

- En fait, je suis partie à la recherche de mon amie, pistolet en main… Oh mais rassure-toi Hide, ce n’était qu’un jouet pour faire peur aux vrais malfrats qui l’ont enlevée et à tous ceux qui se mettraient sur mon chemin., commence-t-elle à imaginer.  

- C’est super, Kaori. Tu t’es bien amusée, j’espère., répondrait-il.  

- Oh oui, c’était génial. J’ai surtout adoré quand je me suis retrouvée au cabaret des nuits folles avec un colosse qui faisait trois fois ma taille se dirigeant vers moi.  

- Mais comment as-tu donc fait pour t’en sortir ?  

- Tu sais, j’ai tiré et heureusement les lumières ont explosé par magie… Non, je plaisante. En fait, ton partenaire était là et m’a sauvé la mise.  

- Ryo ?  

- Oui, Ryo mais ne t’en fais pas, ce n’est pas la première fois que je le rencontre… Je l’avais déjà vu…  

- Tu t’es baladée ?, s’écrie Hideyuki, la sortant de sa rêverie.  

 

Elle ouvre les lèvres, ne sachant quoi répondre, les referme, cherche… et ne trouve rien sauf…  

 

- Et toi, t’étais où ? Parce que tu n’étais pas là quand je suis rentrée hier soir., lui fait-elle remarquer, sachant que le terme « cette nuit » aurait été bien plus approprié.  

- Ne pense pas m’embobiner en me demandant des comptes sur mes allées et venues ! C’est toi qui a disparu pendant quarante-huit heures ! Tu t’imagines à quel point j’étais inquiet ?, lui reproche-t-il, furieux.  

- J’imagine mais je suis une grande fille maintenant, frangin. J’aurais dû te dire que j’étais chez une amie. Excuse-moi mais son téléphone était en panne., ment-elle effrontément.  

 

Elle se refuse à l’inquiéter davantage qu’il ne l’est déjà en temps normal et jouer les justicières n’est pas une prédisposition en ce qui la concerne même si l’affaire était plaisante. Ce ne serait qu’une affaire ponctuelle, un coup unique… A cette pensée, elle ressent un petit pincement au cœur parce que, sans mentir, c’était quand même très agréable de le retrouver et de travailler avec lui malgré le coup pendable du bar… La faire passer pour un homme alors qu’il savait qu’elle était une femme, c’était moche, très moche, surtout en la laissant avec cette femme complètement bourrée… Bon, nuance-t-elle, il faut dire qu’elle l’a un peu cherché aussi mais ce n’est pas une raison…  

 

- En panne ? Son téléphone était en panne ?, reprend son frère, incrédule.  

- On a signalé aucune panne de réseau les deux derniers jours…, lui fait-il remarquer.  

- Vraiment ? C’est un miracle dans une si grande ville… Mais ce n’était pas le réseau qui était en cause… C’était… son chien…, explique-t-elle, bafouillant légèrement sur les mots, consciente que le mensonge était horriblement grossier et invraisemblable.  

- Son chien ? Tu te fous de moi ?, lui demande-t-il, un sourcil levé.  

- Non, je te jure., lui affirme-t-elle, levant ses grands yeux noisette emplis d’innocence vers lui.  

- Que je t’explique…, commence-t-elle, gagnant un peu de temps.  

 

Et là, elle lui raconte toute la scène comme elle l’imagine : le chien qui attrape le combiné échappé des mains de sa propriétaire et s’échappe hors de portée à chaque fois qu’elle approche, le tient serré dans sa gueule baveuse en le secouant dans tous les sens comme pris de folie, le secouant tellement fort qu’à un moment…  

 

- Je te jure, le combiné a volé dans les airs. Je l’ai vu de mes yeux, vu, frangin. Il a volé dans les airs et il a atterri dans le bocal du poisson. Forcément, tu sais ce qu’on dit : électricité et eau ne font pas bon ménage et le poisson bzzzz grillé., lui explique-t-elle avec force de bruitage et mime.  

- Donc tu n’as pas pu m’appeler parce que le téléphone de ton amie a été enlevé par un chien qui a réussi à le balancer dans le bocal du poisson qui a péri dans l’histoire ?, reprend-il, sentant un mal de crâne poindre.  

- Le poisson et le téléphone., précise-t-elle, hochant la tête.  

- Sacrée histoire, tu ne trouves pas ?, lui retourne-t-elle.  

- Je trouve aussi. Tu sais quoi, Kaori ? Je pense qu’après une telle aventure, tu ferais bien de rester à la maison disons une semaine., lui conseille-t-il.  

- Je me sens bien. Ce ne sera pas nécessaire., réplique-t-elle.  

- En fait, ce n’est pas un conseil mais un ordre. Tu es punie, Kaori Makimura. Je n’aime pas qu’on me mente. Et on a beau dire plus c’est gros, mieux ça passe, tu ne me la feras pas à moi., rétorque-t-il.  

- Quoi ? C’est pas juste, Hide !, s’exclame-t-elle, bondissant hors de son lit.  

 

Sans s’en rendre compte, elle se retrouve en lingerie rose pâle devant son frère, s’étant effondrée morte de fatigue et la tête dans les nuages en rentrant dans la nuit.  

 

- Tu ne peux pas me punir ainsi comme une gamine ! Je vais bientôt avoir vingt ans !, lui affirme-t-elle.  

- Kaori…, fait-il, se retournant pour ménager sa pudeur.  

- Il n’y a pas de Kaori qui tienne ! Je croyais que tu me faisais confiance !, lui reproche-t-elle.  

- Je te fais confiance mais tu viens de me mentir, Kaori. Tu aurais l’obligeance de…, lui répond-il patiemment, remontant ses lunettes sur son nez pour reprendre contenance.  

- De rien du tout. Pourquoi je devrais te justifier tous mes déplacements ?, réplique-t-elle, tout feu toute flamme.  

- Parce que tu n’as pas encore vingt ans ! Kaori, habille-toi par pitié !, lui enjoint-il.  

- Je ne sais pas depuis quand tu dors en sous-vêtement mais ça ne se fait pas., ajoute-t-il.  

 

La rouquine regarde son corps dénudé et sent le rouge lui monter aux joues. Elle attrape la première chose qui se trouve à portée de main et enfile la veste bleue que Ryo lui a prêtée.  

 

- C’est bon…, dit-elle au moment même où elle s’en rend compte.  

- Donc je disais…, commence-t-il, se retournant.  

 

Il n’en croit pas ses yeux. Pourquoi Kaori porte-t-elle la veste de son partenaire ? Se pourrait-il qu’ils se soient rencontrés ? Ryo et elle auraient-ils… Il se sent déglutir. Comment doit-il réagir ? Doit-il se mettre en colère à l’idée qu’ils aient… ou faire confiance à son ami pour qu’il ait été correct avec sa petite sœur ?  

 

- Pourquoi tu as la veste de Ryo sur le dos ?, lui demande-t-il d’une voix plus ou moins posée.  

 

Comment réagir ?, se demande Kaori. Tout lui avouer et risquer de l’inquiéter parce qu’elle aura été entre les mains de malfrats pendant quelques minutes ou jouer les imbéciles et tenter de noyer le poisson. Après tout, elle ne lui a jamais avoué qu’elle savait déjà qui était Ryo, qu’ils s’étaient déjà rencontrés il y a…  

 

- Ryo ? C’est qui Ryo ?, lui retourne-t-elle, levant un regard innocent sur lui.  

- Ce n’est pas une nouvelle veste ? Je l’ai trouvée… Je ne sais plus en fait. J’étais trop fatiguée en rentrant hier soir. Je me souviens avoir eu froid et après je suis venue ici. J’ai dû la mettre machinalement., ment-elle, haussant les épaules en toute décontraction… apparente.  

 

Hideyuki la regarde perplexe, ne sachant quoi faire. Est-il enfin temps de lui dire la vérité, de lui présenter son partenaire et d’en finir avec ce mensonge qui dure depuis si longtemps ? Après tout, maintenant Ryo sait à quoi ressemble sa sœur puisqu’il lui a donné un tas de photos d’elle.  

 

- Alors qui est ce Ryo ? Ton ami imaginaire ? Ton copain tueur que tu ne peux pas me présenter ?, le taquine-t-elle, se mettant à rire.  

- A moins que ce ne soit la légende urbaine, tu sais, le pervers de Shinjuku ?, ajoute-t-elle, malicieuse.  

- Tu l’as déjà vu au fait ?, l’interroge-t-elle tout aussi innocemment.  

 

Prendra-t-il enfin l’initiative de les présenter ? Elle ne sait pas mais ce serait certainement une bonne chose pour enfin cesser ce jeu de dupes. Devait-elle bousculer l’ordre des choses et le lui demander ? Peut-être devrait-elle avoir ce courage après tout.  

 

- Je… je ne vois pas… Non, ça ne me dit rien., bafouille-t-il.  

- Donc c’est une nouvelle veste. Il me semble qu’elle est un peu trop grande pour toi mais je suis heureuse que tu aies enfin pris le temps de faire les magasins pour toi. Ca faisait quoi ? Un an maintenant ?, plaisante-t-elle.  

- Oui, oui… Bon, toujours est-il que ça ne change pas la donne. Tu es toujours privée de sortie pour une semaine., lui affirme-t-il  

- Dépêche-toi de te préparer. Tu dois aller à l’université., lui enjoint-il avant de sortir de la chambre.  

 

Kaori le regarde faire, un léger froncement de sourcils la prenant. Ce qu’il peut être têtu… Posant les mains sur les pans de la veste pour l’enlever, elle finit par la porter à son nez. Elle va devoir quitter ce vêtement, quitter cette odeur qui l’entoure depuis cette nuit, ranger les souvenirs associés, son regard sérieux quand il lui a demandé si elle était sûr de vouloir l’aider dans cette affaire malgré le danger que ça pouvait représenter ou comment elle savait qui il était, la sensation de respect, de fierté ?, qu’elle a ressentie de sa part par moments… Même son regard pervers lui a laissé un sentiment doux-amer : elle n’a pas apprécié de voir cette attitude mais elle en a aussi été un peu flatté.  

 

Par dessus tout, elle se souvient de ce moment où il s’est levé, prêt à partir alors qu’ils étaient sûrs que toutes les victimes avaient été prises en charge, qu’il s’est approché d’elle, méfiante après avoir vu le pervers, et qu’il a retiré sa veste, la glissant sur ses épaules.  

 

- Evite de traîner trop longtemps dans la rue dans cette tenue. Ton frère t’attend et je n’aurai pas le temps de venir te sauver une deuxième fois. J’ai à faire ce soir au Kabuki., lui a-t-il dit avant de s’en aller, lui lançant un dernier regard qu’elle aurait qualifié d’énigmatique.  

 

Touchée, subjuguée, elle n’a pas réagi, serrant juste la veste autour d’elle, avant de se décider à rentrer chez elle. Elle aurait dû avoir peur à se balader ainsi aussi peu vêtue mais ça n’a pas été le cas. Entourée de son odeur, forte de leur victoire sur cette organisation, elle a regagné son appartement sans crainte, se sentant protégée, et s’est juste couchée sans même se changer avant de sombrer dans un sommeil profond.  

 

- Ryo, il faut qu’on parle !  

- Ne crie pas si fort, Maki…, grommelle le dormeur encore plongé au fin fond de son lit.  

- Oh pardon, Mademoiselle., s’excuse Hide, voyant la forme féminine sous la couette.  

- Mademoiselle ?, répète Ryo, se grattant la tête et se tournant vers sa partenaire nocturne.  

- Oh elle… Tu ne la réveilleras pas, t’inquiète., répond-il, jetant la couette sans se préoccuper de la pudeur féminine.  

 

Hideyuki se retourne, gêné, avant de jeter un œil, n’entendant aucun cri de protestation.  

 

- Réaliste, non ? Je l’ai trouvée hier soir dans une boutique qui fermait…, lui apprend son ami, désignant le mannequin en plastique qui lui a tenu compagnie pour la nuit.  

- Tu n’as pas eu belle de ramener une vraie à la maison alors tu t’en prends aux poupées ?, se moque Maki.  

 

Un court instant, une jeune femme aux cheveux roux en petite tenue flashe devant les yeux du nettoyeur, lui tirant un léger sourire.  

 

- Je voulais une compagne silencieuse pour la nuit et aux formes idéales., répond-il.  

- Pas terrible cependant pour la chaleur humaine…, réplique Makimura.  

- Ouais, peut mieux faire…, admet le nettoyeur.  

- De quoi tu voulais me parler, Hide ?  

- En fait…, commence son partenaire.  

- J’ai pas retrouvé ta sœur au fait. Je l’ai cherchée partout mais impossible de mettre la main dessus., le coupe Ryo, lui rendant la photo qu’il avait prise dans l’album.  

- Mais…, souffle Hideyuki, voyant une photo de la petite amie de son père.  

- Mais quoi ?, réplique Ryo, enfilant son tee-shirt rouge.  

 

Il observe son ami, s’amusant intérieurement de la situation. Kaori et lui savent maintenant qui ils sont mais Hideyuki l’ignore. Il sent son sourire étirer ses lèvres au souvenir de cette nuit et des surprises qui en sont nées. Futée, la petite sœur… Comment a-t-elle réussi à savoir qui il était ? Quand ? Il devrait peut-être en parler avec elle mais comment la rencontrer ? Encore dans le dos d’Hideyuki ou alors affronter son ami et lui faire comprendre que son secret était éventé ?  

 

- Alors de quoi voulais-tu me parler ?, lui redemande-t-il.  

- Je…, commence Maki.  

 

Que faire ? Laisser la situation telle qu’elle est ou avancer ? Pourrait-il s’être trompé ? Non, se dit-il. Cette veste, il la connaît, il la reconnaîtrait même entre mille, donc il ne s’est pas trompé. Ils se sont rencontrés… à moins que…  

 

- Tu n’es pas passé chez moi hier, Ryo ?, l’interroge-t-il.  

- Hier ? Je suivais un rigolo qui se faisait passer pour un pro et je cherchais ta sœur en même temps que cette organisation qui enlevait toutes ces filles. Non, je n’ai pas eu le temps de passer chez toi. Pourquoi ?, lui retourne son ami.  

- Je t’ai manqué, Maki ?, le taquine-t-il.  

- Oh, cesse de faire l’imbécile, Ryo…, gronde Maki, conforté dans son idée.  

- Je dois aller à la gare. On se retrouve dans la journée ?, lui demande-t-il.  

- Même heure même lieu., propose Ryo, se tournant vers lui.  

- Ok, ça marche., acquiesce Hideyuki, le laissant.  

 

Ryo regarde son ami partir et secoue la tête, amusé. Combien de temps cette petite mascarade va-t-elle encore durer ? Hide veut protéger sa sœur et il peut le comprendre mais, d’un autre côté, cette petite sœur sait qui il est et connaît vraisemblablement ses activités, lui accordant même une certaine confiance alors qu’ils ne se sont pas côtoyés… à moins que… S’habillant, il fouille sa mémoire, cherchant quelqu’un qui ressemblerait à Kaori, remontant le temps. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin vu l’ensemble de ses connaissances féminines plus ou moins proches…  

 

Entamant le tour de ses indics, il revoit la demoiselle la veille. Elle l’a impressionné d’une certaine manière. Sa détermination à retrouver et sauver son amie, son courage en se tenant devant ce molosse dans le cabaret, son honnêteté quand elle lui a avoué qu’elle avait peur mais que ça ne l’empêcherait pas de continuer, il ne s’y est pas attendu chez une si jeune femme. Si jeune et terriblement sexy aussi, se rappela-t-il, son visage prenant un air pervers… quelques secondes avant que trois mots reviennent dans sa tête, sœur de Maki, et aussi ce moment où elle lui avait avoué qu’elle lui faisait confiance contre toute attente. Un sacré bout de femme…  

 

Soudain, son regard est attiré.  

 

- Bonjour, Mademoiselle…, se précipite-t-il, des petits cœurs à la place des yeux.  

- Ca me fait plaisir que tu sois venu me chercher à l’université. Ca faisait longtemps qu’on n’avait pas déjeuné ensemble…, apprécie Kaori, tout sourire, marchant d’un pas léger en tenant le bras de son frère.  

- C’est vrai. Je suis toujours très pris mais aujourd’hui est un bon jour pour des retrouvailles., répond Hide.  

- Je n’ai été partie que deux jours, Hide…, lui redit-elle à nouveau, un peu agacée par son côté protecteur.  

- Oui mais ça m’a rappelé que la vie est trop courte. Il faut savoir profiter de chaque moment plutôt que de toujours remettre à plus tard., lui dit-il.  

- Asseyons-nous là., lui propose-t-il, désignant un banc non loin d’une fontaine.  

 

Ils prennent place et observent un moment les lieux en silence.  

 

- On devrait peut-être aller chercher de quoi déjeuner., lui suggère-t-elle, regardant les passants errer avec plaisir en ces premiers jours de printemps.  

- Attendons encore un peu…, suggère-t-il.  

- Attendre quoi ? Que ce soit la queue ?, s’amuse-t-elle, voyant un marchand ambulant non loin.  

- Non, juste attendre… quelques secondes encore., répond-il, se levant.  

 

Ryo apparaît juste après et, idéalement placé, il peut voir le très bref instant de surprise de son partenaire et celui plus long de sa sœur qui tente de reprendre un air impassible avec beaucoup de difficulté.  

 

- Ryo, toujours pile à l’heure., apprécie son partenaire.  

- Je dois te présenter quelqu’un. Ryo, je te présente ma sœur, Kaori. Kaori, je te présente mon partenaire et ami, Ryo… mais je crois que vous vous connaissez déjà, non ?, leur demande-t-il, les regardant tour à tour.  

 

Les deux se regardent un instant avant de se tourner vers lui, affichant un air niais.  

 

- Je ne vois pas de quoi tu parles…, pipe Ryo.  

- C’est vrai, frangin. Où est-ce qu’on se serait connus ?, répond Kaori.  

 

A son tour, il les regarde l’un après l’autre avant de sourire légèrement face à leur complicité.  

 

- Au même endroit où tu lui as prêté ta veste…  

 


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