Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je n'ai pas reçu mon email de confirmation

 

Envoyez-moi un email pour me le notifier et je vous renverrai l'email de confirmation qui contient le lien d'activation. Evidemment, il faudra utiliser l'email que vous avez fourni lors de votre inscription. En cas d'erreur d'email aussi, faites le moi savoir en me donnant votre pseudo et mot de passe.

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 71 :: Chapitre 71

Publiée: 20-03-24 - Mise à jour: 20-03-24

Commentaires: Bonsoir, Voici l'épisode suivant des claps de fin. Il suit l'épisode où une jeune femme Olga engage City Hunter pour retrouver sa future belle-soeur, Karine, qui s'est enfuie avec des plaques fabriquées par son père pour fabriquer de la fausse monnaie. Encore un indice, c'est l'épisode où Umibozu se retrouve inconscient avec une petite culotte sur la tête... Ca y est, vous y êtes? Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

Chapitre 71 : Episodes 84 et 85 : Un contrat à un coup !  

 

- Ca m’étonne que Kaori t’ait laissé venir seul au mariage…, lâche soudain Umibozu alors qu’ils ont pris la route du retour après avoir vu Olga, leur ex-cliente, sortir de l’église au bras de son tout nouvel époux.  

 

Ryô esquisse un sourire amusé. Si elle avait su, Kaori aurait certainement été ravie de venir. Elle ne se serait pas contentée d’attendre à la sortie du bâtiment. Elle aurait tenu à assister à la cérémonie, pleurant tout du long, émue par ce moment de bonheur qu’elle devait probablement attendre elle-même. Elle avait été assez aux petits soins pour Olga pendant la mission, ce qui aurait encore plus accentué son émotion.  

 

- Je lui ai dit que j’allais faire le tour de mes indics., avoue-t-il, fier de sa supercherie.  

- Tu avais honte de venir ?, lui retourne le mercenaire.  

- Honte ? Non ! Je voulais juste avoir la paix pour pouvoir fuir avec la belle Olga si elle décidait de dire non… Dommage, elle a dit oui…, soupire-t-il, posant les pieds sur le tableau de bord, les mains derrière la nuque.  

- Vraiment ? C’est étrange parce que lorsque la belle-sœur t’a proposé de payer à sa place, tu n’as pas voulu…, lui fait remarquer son homologue, prenant un air impassible et poussant ses pieds du tableau de bord.  

- C’est encore qu’une gamine… Je ne donne pas dans les adolescentes., réplique Ryô avec une petite moue.  

 

Une gamine bien bandante, admet-il, se souvenant de sa réaction lorsqu’ils sont sortis de l’eau après le plongeon de la mini du haut de la falaise. Dommage qu’il se soit pris d’affection pour elle, sinon il aurait peut-être bien conclu…  

 

- Ouais… Donc au lieu de lui dire qu’elle est trop jeune, tu lui dis de revenir quand elle saura ce que c’est d’aimer… C’est vrai qu’à ce moment-là, elle aura encore envie de venir…, ironise le géant.  

- Ben oui ! Elle se rendra compte qu’elle est folle amoureuse de moi et me mangera dans la main. Je leur fais toutes cet effet-là !, se vante le nettoyeur.  

- Première nouvelle… J’avais plutôt l’impression que tu leur donnais toutes envie de te frapper., réplique Umibozu.  

- Je me demande d’ailleurs comment tu tiens encore debout avec toutes les massues que tu te prends…  

- Je suis une force de la nature !, s’exclame le nettoyeur.  

- Hmpf ! Kaori est une force de la nature, toi, juste une anomalie., le recadre le mercenaire, sarcastique.  

- Moi, je ne fais pas avoir par un menteur. Moi, je ne travaille pas pour la mafia… Moi, je…, commence Ryô, narquois.  

- Et le ragondin alors ? Tu as protégé sa fille…, lui rappelle Umibozu avec un léger frémissement de moustache.  

- Ah… ah ah… t’es au courant de ça aussi ?, rit jaune son compère.  

 

Il se retient de se trémousser sur son siège en se faisant ainsi coincer. Il ne se laisse pas démonter pourtant et croise les doigts en affichant un air ennuyé.  

 

- Ouais, ben moi, je me suis pas fait avoir par une adolescente et perdu mes moyens face à sa petite culotte., se moque-t-il.  

- Elle avait mis une pierre dedans. Elle m’a assommé !, se défend le géant, devenant tout rouge.  

- Kaori m’a dit qu’elle était partie prendre une douche. Tu l’as vue en petite tenue et tu as détourné le regard, n’est-ce pas ? Un grand timide comme toi face à une jeune fille libérée comme Karine, tu ne faisais pas le poids…, insiste le nettoyeur.  

- C’est peut-être toi qu’elle devrait venir trouver. Peut-être qu’elle te permettrait de perdre ta virginité., continue-t-il.  

 

Il se retrouve soudain le cou pris dans un étau sentant sa trachée comprimée, l’air y passant difficilement.  

 

- Déconne pas !, coasse-t-il, essayant de se défaire de la prise.  

- Promets-moi au moins de t’occuper de Kaori !, lui lance-t-il.  

 

Il sent la surprise qui prend Umibozu qui s’immobilise.  

 

- Je ne vais pas m’occuper de ta femme., lâche le géant, le libérant.  

- Ma f… mais ça va pas la tête ! Déconne pas. On n’est pas mariés et même pas en couple !, hurle Ryô, vert de dégoût.  

- Franchement, t’as vu le lot ?, ajoute-t-il.  

- Alors pourquoi tu me demandes de m’occuper d’elle ?, lui retourne Umibozu.  

- T’occuper, t’occuper… Je veux surtout dire de la mettre à l’abri… ou plutôt d’éviter qu’elle dézingue tout sur son passage. Trouve-lui un mari… D’ailleurs si t’es intéressé, je te la refile., suggère le nettoyeur, masquant ses sentiments réels.  

 

Il n’a pas vraiment envie de se débarrasser de Kaori mais il reste fidèle à ses principes et la meilleure défense reste l’attaque, non ? Apparemment, la tactique fonctionne toujours puisque Umibozu tourne brusquement la tête, virant de nouveau au rouge.  

 

Pendant quelques minutes, le silence s’installe, quelques minutes que Ryô passe à observer les alentours tout en pensant à la mission, le dévouement d’Olga face à sa future belle-famille, la manière dont elle a pris soin de sa future belle-sœur qui pourtant la détestait, cherchant à tout prix à la sauver. Elle avait même été prête à sacrifier son mariage pour elle.  

 

- Tu devrais peut-être songer à te pousser comme tu l’as fait pour Karine…, lâche soudain Umibozu.  

- Hummm… De quoi tu parles ?, lui retourne Ryô d’un ton ennuyé.  

- Karine, tu l’as poussée vers Olga… littéralement, tu l’as jetée dans ses bras pour lui faire comprendre qu’elle comptait vraiment à ses yeux., explicite le géant.  

- J’ai fait ça, moi ?, réplique Ryô, semblant incrédule.  

- Oui, tu le sais très bien., statue le mercenaire d’un ton neutre.  

- Ah… Bah, c’était une gamine qui avait besoin d’affection… Comme elle était trop jeune, je l’ai claquée dans les pattes d’Olga…, conclue le nettoyeur, haussant les épaules.  

 

Umibozu ricane légèrement, nullement dupe de la manœuvre de son compère. Contrairement à lui, Ryô s’implique un peu plus dans le côté personnel des relations avec ses clientes. Ce n’est pas la première fois qu’il intervient pour rétablir les relations, dépassant le cadre strict de sa mission. Ils sont bien différents en cela. Lui se borne à faire ce qu’on lui demande. Il n’ira certainement pas se mêler de ce qui ne le regarde pas. Il est là pour assurer la protection, récupérer les chiens errants mais pas rétablir des relations bancales.  

 

Malgré tout, il y a des choses qui l’interpellent, des questions qu’il a envie d’éclaircir et il ne peut s’empêcher de vouloir poser la question ou tout du moins de tester le terrain. Ryô et lui ont un long passé commun qui converge sur beaucoup de points mais il est curieux de comprendre leurs divergences, surtout une.  

 

- Tu devrais peut-être songer à faire un pas vers ta partenaire., lance-t-il soudain.  

 

Ryô se fige dans le siège de l’auto. Il ne l’a pas vue venir celle-là. Il n’aurait jamais pensé qu’Umibozu mettrait les pieds dans le plat de cette manière.  

 

- Un pas vers ma… partenaire ?, s’étrangle-t-il.  

- Ah non mais tu devrais aller voir un toubib, l’Eléph’. Elle a dû sérieusement te blesser quand elle t’a frappé à la tête, la gamine., lui fait-il remarquer, s’agrippant à lui et braquant une lampe sur ses lunettes de soleil.  

 

Umibozu l’empêche de les lui enlever, le rejetant brusquement sur le siège passager, en grognant.  

 

- Arrête de dire des âneries., le houspille-t-il, remettant les mains sur le volant.  

- Mais c’est toi qui dis des bêtises. Un pas vers Kaori… Quelle idée…, grommelle le nettoyeur avant de se tourner lentement vers lui, les yeux plissés.  

- A moins que tu aies des informations que je n’ai pas… Kaori aurait une sœur, une sœur mignonne et douce, tu sais dans le genre les jumeaux maléfiques sauf que là la maléfique c’est Kaori et la gentille sa sœur que je ne connais pas et qui succombera à mon charme. Auquel cas, je ferais un pas vers ma future belle-sœur pour m’assurer qu’elle ne vienne pas perturber les nuits mokkori entre sa sœur et moi…, se prend-il à divaguer, les yeux en cœur.  

- Tu as de telles informations ? Kaori a une sœur belle et douce et prête à succomber à mon charme légendaire ?, insiste-t-il.  

- Oh le petit cachottier… Il a décidé de garder la demoiselle pour lui., le taquine-t-il éhontément.  

- A moins… à moins que tu veuilles utiliser cet atout pour draguer Kaori et gagner ses faveurs…, lance-t-il, trop heureux de pouvoir s’amuser aux dépens de son ami.  

- Mais tu sais, si tu le veux vraiment, je peux t’arranger un rencard avec elle. Je te l’ai dit, ce n’est pas un problème pour moi., lui redit-il, posant une main sur son épaule comme s’ils étaient de grands amis.  

 

Il voit les doigts du mercenaire agripper fortement le volant. Pilant brusquement, il attrape Ryô et le projette en dehors de la jeep.  

 

- C’est comme ça que tu me remercies de vouloir te brancher avec Kaori ?, s’écrie le nettoyeur, visiblement furieux.  

 

Pour seule réponse, Umibozu le regarde et esquisse un sourire moqueur. Ryô ne s’en préoccupe pas, habitué au comportement placide du mercenaire. Soudain, cependant, il ressent une aura féroce l’entourer et se retourne lentement, la connaissant très bien.  

 

- Oh… Kaori, qu’est-ce que tu fais là ?, lui demande-t-il, nerveux.  

 

Elle est visiblement contrariée et lentement, très lentement, croise les doigts.  

 

- Je croyais que tu étais parti faire le tour de tes indics…, lui dit-elle, se contenant… encore un peu.  

- Ben… oui… J’ai croisé Umi en route. Tu sais ce que c’est, on a discuté, fait un petit tour en voiture…, répond-il, ricanant nerveusement.  

- Mais bien sûr… Et donc tu te permets de me brancher avec Umibozu ? Sans même me demander mon avis ? Et si je n’en ai pas envie ?, lui demande-t-elle, commençant à taper du pied.  

- C’est un bon parti, tu sais… Et tu ne trouveras pas plus fidèle… Bon, il est un peu trop porté sur la bouteille mais…, lui vend son partenaire.  

- Toi, tu es bien porté sur la chose., lui retourne-t-elle, agacée et légèrement rougissante.  

 

Il adore cette jolie couleur vermillon qui vient parer ses pommettes.  

 

- Je sais, il ne m’arrive pas à la cheville mais ce sera mieux pour toi., lui assure-t-il, posant une main sur son épaule et prenant un air faussement peiné.  

 

Kaori le regarde, faisant comme si elle acceptait ses explications, mais, soudain, elle attrape sa main et la tourne brutalement à un angle improbable.  

 

- Espèce de sale menteur ! Tu n’as pas été faire le tour de tes indics ! Tu as été au mariage d’Olga et à tous les coups, c’était pour l’empêcher de se marier et qu’elle te paye ce qu’elle te devait ! Tu crois que je vais laisser ça impuni ?! Tu me prends vraiment pour une cruche !, se met-elle à crier.  

- Non, je te jure, je ne voulais pas l’empêcher de se marier ! J’étais content pour elle !, lui affirme-t-il honnêtement pour une fois.  

 

Visiblement, Kaori ne le croit pas et ses yeux lance des éclairs.  

 

- Menteur ! Tu n’es qu’un menteur !, lui oppose-t-elle.  

 

De loin, Umibozu voit la rouquine dégainer une massue et se mettre à courir derrière son partenaire qui s’enfuit à toutes jambes. Décidément, il ne comprend pas la relation de ces deux-là. S’est-il trompé en pensant qu’il y a plus entre eux qu’un partenariat professionnel ? Peut-être bien pour en finir…  

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de