Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 57 :: Chapitre 57

Publiée: 11-10-23 - Mise à jour: 11-10-23

Commentaires: Bonsoir, voici un nouvel épisode des claps de fin. Celui-ci prend la suite de l'épisode où Ryô doit se faire soigner une carie et finit chez une dentiste qui a ôté une dent à un homme, dent dans laquelle il avait caché des plans d'un sous-marin nucléaire. Mon attention a été attirée par un petit détail du décor (vous le découvrirez au cours du récit) et j'en ai fait le centre du chapitre. Vous y ferez peut-être attention la prochaine fois que vous regarderez cet épisode :). Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 57 : Episode 64 : Soins d’amour d’une belle dentiste  

 

Plongé dans une revue d’un très haut niveau intellectuel portant un symbole avec deux grandes oreilles, Ryô grogne de déplaisir lorsque la porte d’entrée claque.  

 

- Encore une preuve de ta douceur légendaire… J’ai au moins les tympans percés., houspille-t-il sa partenaire.  

- Pfff… Tu devrais plutôt avoir les yeux brûlés., répond-elle du tac au tac, serrant contre elle le sac de courses qui tente de se faire la malle.  

- J’ai déjà vu pire…, ricane-t-il, tournant la tête vers elle.  

- Lâche tes magazines alors., rétorque-t-elle, ignorant la pique qu’il lui lance.  

 

Aujourd’hui n’est pas un jour où ses sarcasmes peuvent l’atteindre. Aujourd’hui, c’est elle qui a eu un petit complément sur leur salaire.  

 

- Qu’est-ce que tu tiens ?, l’interroge Ryô, intrigué par le rouleau blanc qu’elle tient sous son bras.  

- Une prime sur salaire., lui apprend-elle.  

- Pour moi, rien que pour moi., ajoute-t-elle, partant en cuisine.  

 

Le nettoyeur la regarde partir en fronçant les sourcils. Il est énervé, très énervé même. Il s’est tapé tout le boulot avec la dentiste, a même dénoué l’affaire de Saeko, détruisant par la même occasion les plans d’un sous-marin nucléaire dernière génération et c’est Kaori qui a la prime ?! Ce n’est pas juste ! Vraiment pas juste !  

 

Non seulement il s’est fait appâter par Saeko qui lui a fait miroiter le paiement de ses dettes, de très longs arriérés qu’elle promet toujours de lui rembourser sans le faire mais en plus il a raté l’occasion de conclure avec Anna Tarna, la jolie dentiste qui lui avait soigné une carie monstrueuse, lui avait offert un repas divin et avec qui il avait presque réussi à coucher. Pourquoi Anna avait-elle dû l’entendre négocier avec Saeko ? Pourquoi les femmes étaient-elles si jalouses ?  

 

Boudeur, il ouvre de nouveau brusquement son magazine et essaie de se replonger dans sa lecture pour oublier sa déconvenue. Le bruissement du papier glacé emplit le silence de la pièce mais rien n’y fait, il ne chasse pas ce sentiment d’injustice profonde qui le hante. Il n’y a pas, lui aussi va avoir sa part de prime !  

 

- Kaori !, interpelle-t-il sa partenaire en entrant dans la cuisine.  

- Pas la peine de hurler ! Le repas sera prêt dans une demi-heure et, si tu n’es pas content, tu n’avais qu’à aller faire les courses !, le rabroue-t-elle.  

- Hein ? Non, ça va aller… et ne détourne pas la conversation !, lui reproche-t-il.  

- Mais de quoi tu parles ? Pourquoi je détournerais la conversation ?, lui demande-t-elle, surprise.  

- Parce que tu ne veux pas partager la prime avec moi !, lui assène-t-il, pointant du doigt vers le rouleau blanc.  

- Tu… Tu veux partager ma prime sur salaire ?, réplique-t-elle, les yeux écarquillés.  

- Oui ! C’est moi qui ai fait tout le boulot ! Toi, tu es encore arrivée au mauvais moment ! Juste au moment où j’allais pouvoir goûter aux lèvres de…  

 

Le reste de sa phrase se finit sous une énorme massue balancée par une Kaori dont une veine pulse au niveau du front.  

 

- Et heureusement que je suis arrivée ! Tu aurais tout gâché avec ta lubricité légendaire ! Et cette pauvre fille qui se serait pliée à tous tes désirs !  

- Ben justement…. J’étais prêt à me plier aux siens aussi., rêve-t-il à voix haute.  

- Comme si je ne le savais pas…, maugrée-t-elle.  

- Donc voilà, c’est ma prime sur salaire et je ne la partagerai pas ! Ca compte pour toutes ces fois où j’ai réussi à faire en sorte qu’on soit payé !, conclut-elle.  

 

Sur ces mots, elle attrape le rouleau et sort de la cuisine, se dépêchant de gagner sa chambre. Elle s’y enferme à double-tour et serre sa précieuse prime contre elle.  

 

- Cette fois, il est à moi et rien qu’à moi., savoure-t-elle, le rose aux joues.  

 

N’entendant pas son partenaire la suivre, elle se détend et déroule enfin son présent. Elle n’y avait pas prêté attention la première fois qu’elle l’avait vu dans la chambre d’Anna mais il l’a captée la deuxième fois et, reconnaissante, la jeune femme n’a pas hésité une seconde à le lui donner quand elle lui a demandé où elle pouvait en trouver un.  

 

Lentement, elle déroule le poster et observe les traits virils du visage encadré d’une tignasse sombre. Une veste beige, un pantalon clair… Cet homme lui fait tellement penser à… Ryô, Ryô qui ne la laisse pas approcher, à qui elle ne peut rien dire de ses sentiments… au moins à partir de maintenant, elle pourrait le regarder à loisirs dans le secret de sa chambre. Il ne lui reste plus qu’à trouver le meilleur endroit où l’accrocher. Le dépliant pour avoir les mesures exacts, elle le tient devant plusieurs endroits, inconsciente qu’au même moment, un regard gris nuit l’observe.  

 

Accroché au bout d’une corde suspendue au toit, Ryô examine les faits et gestes de sa partenaire. Qu’y a-t-il sur ce satané bout de papier glacé ? Qu’est-ce qui peut autant attirer son attention ?  

 

- Bouge Kaori., murmure-t-il, n’arrivant pas à voir l’image.  

- Allez, bouge, que je vois ce qui t’intéresse. Peut-être que ça m’intéresse… ra aussi… Ah non, en fait…, fait-il, dépité en voyant un homme s’afficher sur le papier glacé.  

- Je pensais que tu avais meilleur goût…, maugrée-t-il, restant là.  

 

Soudain, il se soulève dans les airs en un clin d’oeil, s’agrippant fermement à la corde, les pieds noués autour alors que Kaori approche de la fenêtre et l’entrouvre un peu.  

 

- Pfiou… je l’ai échappé belle., chuchote-t-il avant de se laisser redescendre.  

- Ah bah non, vraiment pas de quoi s’attarder., finit-il par conclure.  

- C’est fou la ressemblance quand même…, entend-il soudain.  

- C’est vrai que ce serait encore plus fragrant avec un tee-shirt rouge, un jean foncé et une veste bleue mais bon…  

 

Il regarde le poster à nouveau et imagine le résultat. Il fronce les sourcils et soudain, une lumière s’éclaire à côté de lui : le type sur le poster, c’est lui ! Enfin comme lui !  

 

- Tu ressembles à Ryô quand même…, lâche Kaori d’un ton rêveur.  

 

Bien qu’elle confirme son idée, il est surpris par le son de sa voix et lâche soudain la corde. Merde, se dit-il immédiatement, se sentant irrémédiablement attiré par le sol. Le choc est rude malgré l’habitude et il regrette de ne pas avoir su se contrôler.  

 

Entendant le choc, Kaori se précipite à la fenêtre et voit son partenaire étaler par terre, comme agonisant. Levant la tête, elle ne peut manquer la corde qui pend juste au dessus de sa fenêtre. Elle comprend alors ce qu’il s’est passé et voit rouge.  

 

- Espèce de pervers ! Tu as encore une fois essayé de m’espionner en petite tenue ! Tiens, voilà pour la peine !, crie-t-elle, laissant tomber un marron par la fenêtre.  

- Ah non ! Pas ça ! Pas le marron !, hurle Ryô, n’arrivant à bouger, comme tétanisé.  

 

Malheureusement, il ne peut éviter le choc et serre les dents à la douleur qu’il ressent partout dans son corps. Avec difficulté, il soulève l’engin de torture et se libère, fort d’une nouvelle idée.  

 

De son côté, Kaori trouve enfin la place idéale pour son poster et s’empresse de l’accrocher avant de s’asseoir sur son lit. Ne sachant quoi faire, elle reste là à le regarder, les mains serrées l’une contre l’autre. Elle est là au calme, il n’y a que lui et elle, elle et lui et le silence. Pour une fois, aucune salade ne sortira de sa bouche, ni aucune pique, ni aucune boutade, ni rien en fait. Que ce silence est agréable… Elle pourrait rester des heures en place à le regarder… et sans devoir sortir une massue en plus.  

 

Trois heures plus tard, elle sort de sa contemplation, perturbée par une porte qui claque. Elle lève les yeux au ciel en poussant un long soupir. Et elle, elle s’est fait enguirlander un peu plus tôt… Ce n’est cependant pas ce qui va la faire bouger de là. Ryô va à tous les coups se remettre dans son divan, attraper ses chères petites revues dégueulasses et elle ne l’entendra plus de l’après-midi…  

 

Elle tourne de nouveau son attention vers son poster mais soudain, elle sent une tension particulière dans l’air et des drôles de sons se font entendre de l’étage inférieur. Des ricanements ? Non… Des cris de… Elle se sent rougir jusqu’à la pointe des cheveux. Il n’est quand même pas entrain de… sur le canapé ? Ah non ! Hors de question ! Elle sort de sa chambre en trombe et dévale les escaliers, massue en main.  

 

- Espèce de pervers ! Tu vas me le payer !, hurle-t-elle.  

 

Apercevant Ryô assis en tailleur au milieu du salon, elle s’arrête, sidérée. Ce n’est pas un ni deux mais des dizaines de posters comme le sien étalés sur le sol et Ryô, marqueur en main, signe sur l’un d’eux.  

 

- Mais qu’est-ce que…, balbutie-t-elle, la massue disparaissant.  

- Tu aurais dû me dire qu’il y avait des posters de moi ! Avec ça, je vais faire un malheur ! Une bonne petite séance de dédicace au love hotel et l’affaire est conclue ! D’ailleurs, pour gagner du temps, je signe déjà ! Je n’aurai plus qu’à rajouter le nom de ma partenaire de jeu !, lui apprend-il, fier de sa trouvaille.  

- Ce ne sont pas des posters de toi ! C’est juste un type quelconque., maugrée-t-elle.  

- Si quelconque que tu m’affiches dans ta chambre ! Tu comptes rêver de moi ?, lui demande-t-il d’une voix suave.  

- Je t’en prie, ne t’en prends pas à ma virginité…, minaude-t-il, les deux mains sur les joues, jouant les prudes.  

 

Sentant la colère monter, Kaori serre et desserre les poings.  

 

- Tu parles d’une vierge ! Tu veux que je t’explique ce qu’est la virginité ?, crache-t-elle, hargneuse.  

 

Pourquoi faut-il qu’il s’en prenne à son rêve ? C’est juste un petit coin de paradis qu’elle arrive enfin à avoir et il gâche tout avec son… son… son… sa déviance, sa perversité.  

 

- Tu veux me donner des leçons sur le sexe ?, lui retourne-t-il avec un regard ironique.  

 

Déstabilisée, Kaori se calme instantanément, rouge pivoine. Elle baisse les yeux, incapable de soutenir son regard.  

 

- Je… euh… non… Je… J’ai à faire., bredouille-t-elle.  

 

Elle se retourne et remonte dans sa chambre. Elle espère pouvoir y retrouver un peu de calme et sérénité mais la simple vue du poster lui rappelle la scène à l’étage du bas et elle voit de nouveau rouge. Elle attrape un bout du poster et, sans aucun regret, l’arrache du mur. Il est hors de question qu’elle voit ce pervers, ou même qu’elle l’imagine, tous les soirs en se couchant ou tous les matins en se réveillant. Elle déchire le poster en menus morceaux qui volent dans les airs jusqu’à ce qu’elle n’ait plus rien de déchirable.  

 

Apercevant les chiquettes de papier glacé au sol, elle sent son cœur se briser. Elle a détruit l’objet de son rêve. Elle ne pourrait pas partager avec ce Ryô de papier des discussions aussi agréables que silencieuses, des têtes-à-têtes nocturnes dans le calme et la sérénité. Fâchée contre lui, elle ressort de sa chambre et descend les escaliers quatre à quatre, attirant le regard de son partenaire.  

 

- Qu’est-ce que… Non !, hurle-t-il alors qu’elle attrape un poster.  

 

Alors qu’il fait un mouvement vers elle, elle le fusille du regard et il se retrouve incapable de bouger, ne pouvant l’empêcher de détruire ses passes vers des heures de plaisir charnel. Impuissant, tétanisé, il ne peut que la regarder réduire en miettes les posters en papier glacé. Ne jamais laisser Kaori en présence d’un poster, se dit-il.  

 

- C’est bon ! Ne pleure pas ! Ce ne sont que des posters !, grommelle Kaori, une fois qu’elle a fini.  

 

Mais Ryô continue à verser des torrents de larmes. C’est préférable à regarder les paillettes de papier qui volettent autour de sa partenaire comme des flocons de neige. Et puis elle a quand même détruit son plan, son super plan mokkori ! Ca aurait quand même fait beaucoup de bien après le coup de la roulette et l’avoir privé de Miss Tarna… Satanée Kaori…, pensa-t-il…  

 


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