Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Qu'est-ce qu'une fanfiction NC-17 ?

 

Un fanfiction NC-17 est interdite aux moins de 18 ans. La violence est autorisée, et les scènes d'amour peuvent être descriptives. Le contenu peut être considéré comme strictement réservé à un public adulte. La façon de percevoir ce genre de choses reste subjective, donc certains seront plus vite choqués que d'autres. Nous essayons de respecter c ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 20 :: Chapitre 20

Publiée: 15-09-21 - Mise à jour: 15-09-21

Commentaires: Bonjour, voici l'épisode suivant. C'est celui où Ryo doit protéger une jeune princesse d'un village reculé (celle qui a un petit singe qui s'appelle Kiki et qui se fait attaquer par un hélicoptère dans une décharge publique, vous remettez ? ;) ). Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

Chapitre 20 : Episode 20 : La princesse descendra de la montagne.  

 

Assis sur une caisse de l’entrepôt où ils ont amené la princesse Anita, Robert et Maurice (NDA : il fallait bien leur donner un prénom.) regardent leur patron méditer dans un coin. Eux-mêmes sont perdus dans leurs pensées depuis le dénouement de toute cette histoire.  

 

- Dis, tu ferais quoi à sa place ?, demande Maurice.  

- Je ne sais pas. Je garderais cette petite robe qui lui va bien…, répondit Robert, affichant un sourire rêveur.  

- Mais de qui tu parles ?, lui retourne son acolyte, fronçant les sourcils.  

- Ben, de la princesse Anita, pardi. Pas toi ?, s’étonne le deuxième.  

- Non… Je parlais de Monteiro. Tu parcourrais le monde ou tu retournerais dans ce village paumé ?  

 

Robert se gratte la tête tout en réfléchissant.  

 

- Peut-être que je prendrais ma retraite. J’arriverais peut-être à convaincre Gisèle de partir dans un coin plus vert où on s’occuperait d’un lopin de terre, où les enfants pourraient courir au grand air. Finis les coups foireux, les pistolets et les boulots sans horaire. J’ai encore raté le coucher du p’tit. C’était à mon tour de lui raconter l’histoire de Bambi., explique-t-il, visiblement frustré.  

- Bambi ? Tu ne lis pas ça à ton gamin quand même ?, grince Maurice.  

- Si, pourquoi ?  

- C’est une histoire horriblement triste. J’en pleurerais rien que d’y penser…, fait-il, sortant son mouchoir et se tapotant les yeux.  

- Comment tu as pu devenir un gangster si tu chiales en pensant à Bambi ?, s’étonne Robert.  

- C’était pour faire voir à mes potes que j’étais pas une fillette ! Quand ils ont vu mon flingue, ils ont arrêté de m’emmerder !, réplique Maurice, prenant un air vengeur.  

- Ok, ça va aller, l’ami…, fait son comparse, lui tapant sur l’épaule.  

 

Il ne veut pas l’avouer mais il est un peu inquiet pour sa propre sécurité. Il glisse une main sur son arme dans son holster, s’assurant qu’elle est bien là.  

 

- Tu devrais peut-être toi aussi essayer la vie à la campagne. Ce serait moins stressant pour toi. Tu trouverais une gentille fille que tu pourrais épouser et avoir des enfants à qui tu raconterais…, commence Robert.  

- Pas Bambi !, aboie Maurice.  

- Pas Bambi, il y en a beaucoup d’autres, tu sais… ou tu lui liras des mangas., suggère Robert en recevant le regard noir de son collègue.  

- C’est bien des mangas… J’aime bien les mangas., approuve son interlocuteur, calmé.  

- Eh bien voilà…, souffle son ami.  

- On prend notre retraite et on se met au vert ?, lui redemande Robert.  

 

Son ami prend son temps pour réfléchir, peser le pour et le contre avant de se tourner vers son collègue.  

 

- Par « au vert », tu entends quoi ? Il y aura des cabarets et des bunnies, des boîtes de nuit et des bars ?, l’interroge Maurice.  

- Ben non… Au vert. Juste la campagne et les étoiles la nuit. On revient au plus simple., lui répond Robert.  

- C’est rude… Moi, j’aime bien aller au Kabukicho. Je ne sais pas si je saurais faire sans., pipe le deuxième larron.  

- Si tu te trouves ta petite bunny, il te suffira d’acheter un peu d’alcool., le contre son ami.  

- Mouais…, fait Maurice, dubitatif.  

 

Robert se demande comment le convaincre ou au moins lui donner du grain à moudre avant de prendre une décision qui engagera sa vie.  

 

- Tu as encore envie de te prendre des tatanes comme l’autre jour ?, lui demande-t-il.  

- Ce Saeba… comment il fait ? C’est à peine s’il m’a regardé avant de me mettre son pied dans la figure. Je le déteste…, grogne Maurice, les poings serrés.  

- Et t’as vu comment il nous a désarmés ? On n’a même pas eu le temps de réagir. Il aurait même pu nous tuer qu’on ne s’en serait pas aperçus…, souffle Robert.  

- Je n’aurais pas pu dire au revoir à mes gamins., renifle-t-il.  

- Paraît qu’il s’est ramolli depuis quelques temps…, pipe son compère.  

- T’as vraiment l’impression qu’il est mou ? Il m’a l’air encore bien affûté même s’il brille parfois par sa bêtise., déclare Robert.  

- Le coup du soutien-gorge ? J’en reviens pas que ça ait marché… Comment t’as fait pour en avoir sous la main ?, s’étonne Maurice.  

- C’est celui de ma Gisèle. Tout frais de ce matin., se gausse le mari.  

 

Il se revoit entrain de voler la pièce de lingerie dans le panier avant qu’elle le mette au lavage. Il l’a enfoui dans sa poche et s’est enfui de la maison.  

 

- Je vais me faire tuer., se rend-il compte alors qu’il ne pourra pas le lui rendre.  

- Mari pervers. T’es sûr de vouloir te mettre au vert ? Au moins ici, tu as plein d’endroits où te cacher., se moque Maurice.  

- C’est son préféré. Je suis mal… Chef, chef ! Vous repartez en Afrique ? Je vous suis !, lui affirme Robert, courant s’agenouiller devant Monteiro.  

- Non, je rentre au village. Je préfère servir la princesse. Saeba avait raison, je me suis trop entêté à suivre mon idée de gloire et richesse., fait le chef, se levant et s’éloignant.  

- Il ne te reste qu’une solution, Robert.  

- Laquelle ?  

- Aller le réclamer à Saeba., lui apprend Maurice.  

 

Robert le dévisage, anxieux, et se demande ce qui est préférable : aller voir Saeba ou affronter la colère de sa femme ? Ca ne lui prend pas dix secondes.  

 

- Je vais aller voir Saeba. Je préfère mille fois l’affronter lui que ma Gisèle…, répond le malfaiteur, essuyant son front de la sueur qui s’y est imprimée.  

- T’es sûr que tu veux aller te mettre au vert avec ta Gisèle ? T’as l’air plus en sécurité dans la rue…, se moque Maurice.  

- Ouais, c’est beau malgré tout de rêver., soupire le mari angoissé.  

- Bon, à plus…, le salue-t-il, prenant son courage à deux mains.  

 

Une demi-heure plus tard, il est devant l’immeuble de briques rouges et s’encourage à monter, s’arrêtant devant la porte du dernier étage. Il lève la main, hésitant à toquer un long moment avant de prendre son courage à deux mains. Kaori lui ouvre.  

 

- Bonjour, je voudrais parler à Monsieur Saeba.  

- Mais… je vous reconnais : vous êtes l’un des sbires de Monteiro., se rappelle-t-elle.  

- O… oui… Je ne vous veux pas de mal. Je veux simplement récupérer quelque chose qui m’appartient et que Monsieur Saeba détient., lui apprend-il, s’inclinant poliment.  

- Bien, j’appelle Ryo., lui dit-elle, l’observant prudemment.  

 

Elle n’a même pas besoin de crier qu’elle l’entend arriver.  

 

- Ryo, ce monsieur a quelque chose à te demander., lui apprend-elle.  

- Bonjour, Monsieur Saeba, je suis poliment venu vous demander de me rendre le soutien-gorge que nous avons utilisé pour vous distraire., lui demande Robert.  

- Ah non, il est à moi maintenant., rétorque Ryo, serrant sa veste sur lui.  

- Je vous en supplie, il est à ma femme et elle va me faire payer cher cet emprunt., plaide-t-il, inquiet.  

- Non, fallait pas le lâcher. On ne laisse pas tomber un bien aussi précieux., le provoque le nettoyeur, goguenard.  

- Je… Je crois que je vais vous laisser., balbutie Robert, regardant derrière Ryo, les yeux écarquillés.  

 

Il a reculé de deux pas quand Ryo ressent l’aura de fureur monter et se retourne, anxieux. Kaori est rouge de colère, les deux bras levés tenant une massue un gigatonne.  

 

- Alors c’est pour cela que tu as perdu la princesse quand elle a été enlevée… parce que tu t’adonnais encore à tes petits travers…, fulmine-t-elle.  

- N… Non, Kaori. Ce n’est pas du tout ça…, fait-il, levant les bras pour se protéger.  

 

Ce faisant, il laisse tomber le soutien-gorge et ne peut que l’observer, sentant une goutte de sueur perler à son front.  

 

Le châtiment ne se fait pas attendre et il finit encastré sous la massue. Sans attendre, Kaori ramasse la pièce de lingerie et la tend à Robert  

 

- Tenez, reprenez votre bien et allez-vous en., lui dit-elle d’un ton circonspect.  

- M… Merci Mademoiselle…, bredouille-t-il, la prenant.  

 

Il jette un dernier coup d’oeil à la crêpe humaine agonisant sous le morceau de bois et déguerpit à tout allure.  

 

- Ma Gisèle, c’est un ange., se dit-il, plaignant le pauvre nettoyeur pour ce châtiment expéditif.  

- Ca t’apprendra à négliger le travail pour des vétilles., assène Kaori à son partenaire, marchant sur la massue pour aller à la cuisine.  

 

Le « umpf » étouffé ne lui tire aucune compassion et le pauvre hère doit se dégager seul de sa prison de bois. 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de