Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 6 :: Chapitre 6

Publiée: 19-05-21 - Mise à jour: 19-05-21

Commentaires: Bonjour, voici l'épisode suivant. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 6 : Episode 6 : L’actrice qui était incapable d’aimer  

 

- Ryo !, hurle Kaori, rentrant furieuse dans la chambre de son partenaire.  

- Ryo, lève-toi !, réitère-t-elle, le voyant engoncé dans son oreiller.  

- Oh oh oh ma petite Aiko… Un bisou pour Ryo-Chou…, susurre-t-il, embrassant son coussin.  

- Ryyyyyoooo…, gronde la rouquine, serrant les poings alors que le wasabi lui monte au nez.  

- Mais ne t’inquiète pas, ma Mitsuko. L’Etalon a plus d’un coup dans…  

 

Son sac ou son barillet ? On ne le saura jamais. Ryo finit écrasé sous une massue cent tonnes estampillée « infâme pervers ».  

 

- Debout maintenant !, lui intime sa partenaire.  

- Faut savoir ce que tu veux…, grommelle-t-il, s’extirpant de sa prison de bois.  

- Pourquoi me mettre à terre si tu veux me voir debout ?, lui retourne-t-il, se remettant les cervicales en place.  

- Ne cherche pas à détourner la conversation !, se fâche Kaori.  

- C’est quoi ça ?, lui demande-t-elle, lui mettant sous le nez un chèque.  

 

Ryo le prend, se gratte le mokkori avant la tête puis le retourne pour lui montrer le papier.  

 

- Ben, c’est marqué dessus : un chèque., fait-il, lui lançant un regard bovin.  

- Argh mais je sais bien que c’est un chèque mais pourquoi le montant n’est pas celui attendu ? Pourquoi le client m’a dit de voir avec toi et a rempli mon coffre de posters et panneaux publicitaires ?, lui retourne-t-elle.  

- Il l’a fait ? Il t’a donné des posters d’ Anita ? Oh, j’espère qu’il y en a d’elle toute nue !, s’exclame le nettoyeur, les yeux se transformant en petits cœurs, la bave aux lèvres suintant sur son mokkori dressé.  

- Argh mais t’es dégoûtant ! Espèce d’infâme pervers !, s’exclame sa partenaire, virant au rouge écrevisse.  

 

Elle se retourne brusquement pour ne plus contempler ce spectacle choquant et se calmer quand soudain, surgit l’évidence.  

 

- Tu n’as tout de même pas négocié une baisse du tarif contre ces trucs ?, lui demande-t-elle, lui faisant de nouveau face.  

 

La voix est calme, trop calme peut-être alors que le succédané d’homme face à elle continue à rêver de choses peu avouables, plongé dans son petit monde empli d’affiches d’Anita, la belle actrice à qui il a redonné le goût de vivre.  

 

- Ben si. Pourquoi ?, répond-il innocemment.  

- Pourquoi ? Il me demande pourquoi ? Parce que ça ne va pas remplir le compte en banque, crétin ! Ca ne va pas payer la nourriture, les factures et les munitions que tu as utilisées pendant cette mission !, lui rappelle-t-elle.  

- Quoi ? Je n’en ai pas utilisé tant que ça., se défend-il, sortant à peine de sa rêverie.  

- Ah non ? Vraiment ? Et les munitions pour le bazooka alors ? Les balles pour ton magnum ? Et la nouvelle veste et le nouveau tee-shirt puisque les tiens ont été abîmés. C’est le Père Noël qui va te les apporter peut-être ?, réplique-t-elle, les poings sur les hanches.  

- Le Père Noël peut-être pas mais la Mère Noël, je veux bien., répond-il, prenant un air idiot.  

 

Voyant sa partenaire prendre un visage furieux, il se reprend et toussote légèrement, prenant un air sérieux et contrit.  

 

- Ecoute, dans ma grande mansuétude et puisque j’ai commis une erreur de jugement en ne prenant pas en compte tous les frais, je te laisse le chèque. Je vais aller chercher ma part., lui dit-il, la prenant par les épaules.  

 

Après un léger soupir résigné, il la lâche, la contourne et se dirige vers la porte de sa chambre quand, soudain, il entend applaudir à un rythme très lent. Son visage se fige, une goutte de sueur perle à son front et il s’immobilise, n’osant se retourner.  

 

- Alors là, je dois dire que tu as presque réussi à me berner…, avoue Kaori.  

- Presque…, ajoute-t-elle, ses sourcils se fronçant.  

- Pour commencer, avant même de penser à descendre chercher tes fameux posters, pourrais-tu commencer par penser à t’habiller ! Je t’ai déjà dit de ne pas dormir à poils !, lui rappelle-t-elle, les joues rouges de gêne, apercevant le drap qui ceignait ses hanches à ses pieds.  

- Mais c’est la tenue la plus agréable pour dormir, Kaori-san. Tu devrais essayer. Aucune entrave pour les expressions naturelles. Quand on est bien doté, c’est important d’être à l’aise…, susurre-t-il, posant un regard narquois sur elle.  

- Et j’aurai besoin de beaucoup d’aise pour dormir entouré de mon Anita !, s’exclame-t-il, un fier coucou faisant son apparition.  

- Argh ! Cache-moi ça ! C’est indécent !, dit-elle, sortant une nouvelle massue et l’écrabouillant avant de s’en aller au pas de charge.  

 

Se désincarcérant de la massue, Ryo jette un bref regard vers la porte pour s’assurer qu’il ne subira plus d’autres châtiments.  

 

- La chose ne devrait pas te faire autant réagir, Kaori…, muse-t-il, contemplatif.  

- Sauf si… Serait-ce possible ?, murmure-t-il, enfilant un caleçon avant ses vêtements.  

- Anita, j’arrive !, finit-il par dire, reprenant son air habituel.  

 

Il descend les escaliers quatre à quatre, sautillant guilleret, et se rend dans le garage.  

 

- Anita, me voilà !, déclame-t-il, ouvrant d’un geste preste le coffre de la panda.  

- Hein ?, fait-il, clignant des yeux face au vide sidéral.  

 

Il cligne à nouveau, entendant un corbeau croasser derrière lui. Il ne peut que se tromper. Ils sont là. Ils doivent être là. Les posters… les affiches publicitaires… mais… mais… Il cligne de nouveau des yeux avant de froncer les sourcils. Ah non ! Elle n’a pas osé utiliser sa voiture quand même ? Il se tourne brusquement vers la mini et va ouvrir le coffre d’un geste brusque mais, là, non plus, rien de rien…  

 

- Mais… mais où est mon Anita ?, murmure-t-il, blême.  

- Kaori… Qu’as-tu fait ?  

 

Avec horreur, il se souvient du sort de la première affiche qu’il a volée devant ce cinéma. Kaori a frappé Anita. Elle a perforé son joli visage. Ce monstre de cruauté a défiguré son Anita, se remémore-t-il avec effroi. Il l’imagine entrain de déchiqueter les posters, d’en faire des confettis, d’éclater à coups de massue les affiches à taille humaine…  

 

- Anita, n’aie pas peur ! Je viens te sauver !, hurle-t-il, se dirigeant en courant vers l’aura de sa partenaire.  

 

Il la retrouve assise à une table devant leur immeuble, une petite boîte sur le côté qu’elle ferme au moment où il arrive alors qu’un homme s’en va, les bras chargés.  

 

- Tu vends tes charmes ?, ne peut-il s’empêcher de lui demander, narquois.  

- Non, je vends les siens., lui répond-elle, indiquant le poster accroché au mur.  

 

Il se tourne vers l’affiche et voit son Anita placardée sur son immeuble.  

 

- Mon Anita !, s’écrie-t-il, se scotchant à l’affiche, soulagé.  

- Pitoyable…, pipe Kaori, le regardant faire.  

 

Une énorme tâche humide se forme aux pieds du nettoyeur à son plus grand désarroi.  

 

- Au moins, elle m’aura rapporté gros. Chacun sa manière d’y trouver son plaisir., plaisante-t-elle.  

 

Entendant cela, Ryo cesse ses simagrées et se tourne vers sa partenaire, les yeux plissés.  

 

- Qu’as-tu fait, Kaori ?, lui demande-t-il d’une voix grave.  

- J’ai vendu les posters et affiches d’Anita. Tiens, c’est ta part et, dans ma grande mansuétude, je t’ai gardé une affiche, la plus belle., lui répond-elle, lui tendant un rouleau.  

- Oh et tu peux garder celle sur le mur. Elle est invendable désormais., ajoute-t-elle.  

 

Ryo déroule l’affiche conservée, la regarde puis lève les yeux vers la rouquine, affichant un regard larmoyant.  

 

- Mais… mais… pourquoi ? Tu aurais pu au moins prendre celle de son dernier film en bikini mais pas celle où elle incarne une nonne…, gémit-il, lui montrant l’affiche de l’actrice en tenue ecclésiastique.  

- Je n’ai pas fait attention., ment sa partenaire.  

- C’est clair qu’il doit y avoir plus mokkori comme affiche. Au moins, tu n’auras pas de problème de contraintes naturelles., fait-elle, haussant les épaules.  

- Excusez-moi…, entendent-ils derrière eux.  

 

Les deux partenaires se retournent et font face à une jolie jeune femme.  

 

- Oh une miss mokkori… Venez, Mademoiselle, je vous invite au love hotel., s’écrie Ryo, l’enlaçant.  

- Mais non ! Lâchez-moi. Je viens ici sur les conseils de mon amie. Elle m’a dit qu’il y avait un jeune homme des plus agréables qui lui avait redonné l’envie de vivre., lui apprend-elle.  

- Vous devez être cette personne., fait-elle, s’écartant de Ryo pour prendre les mains de Kaori.  

- Que… Quoi ?, s’étrangle la nettoyeuse.  

- Oh oui, vous devez être cet homme, bon, gentil, prévenant. Elle m’avait dit que vous étiez séduisant mais elle a minimisé les choses : vos traits sont si fins, si délicats. On ressent une telle douceur en vous., susurre-t-elle, enlaçant Kaori.  

 

Cette dernière prend un air horrifié, ne sachant comment se débarrasser de la sangsue qui l’agrippe, alors que Ryo les regarde, la mâchoire par terre dans un air de totale aberration. Incapable d’articuler le moindre mot, il ne peut que pointer le doigt de lui à Kaori en un va-et-vient incessant.  

 

- C’est tellement rare les hommes qui assument leur part de féminité., apprécie la sangsue.  

- Mais lâchez-moi, voyons ! Vous n’avez pas les yeux en face des trous ! Je suis une femme !, finit par s’écrier Kaori, tentant de se dégager.  

- Je ne sais pas qui vous cherchez mais ce n’est pas moi !, ajoute-t-elle.  

- Et en plus, il est modeste…, s’esclaffe la jeune femme.  

- Et ça, c’est quoi alors ?, hurle la rouquine, furieuse, rejetant son pot de colle et écartant les pans de son chemisier pour lui montrer sa poitrine emprisonnée dans un soutien-gorge rose pâle.  

- Mais… Mais c’est pas possible !, crie la sangsue, horrifiée.  

 

Par réflexe, Ryo la rattrape, lui évitant une chute mémorable et lui permettant d’apprécier les formes délicieuses de la miss mokkori, mais ses yeux ne peuvent quitter le spectacle qu’offre sa partenaire… son partenaire, se reprend-il… trop tard. Un énorme coucou apparaît faisant sursauter la demoiselle en détresse.  

 

- Ryo ! Espèce de sale pervers !, hurle Kaori, le voyant s’exciter sur une inconnue.  

 

Elle dégaine une nouvelle massue qu’elle abat sur son nez, l’encastrant dans le bitume.  

 

- Je… Je crois que je vais m’en aller…, balbutie la jeune femme, effrayée.  

 

Le nettoyeur la voit s’éloigner puis sa partenaire et soupire de frustration.  

 

- Putain, je suis pas dans la merde… Je ne sais même plus pour qui je bande., lâche-t-il avant de sortir de sa troisième… peut-être quatrième prison de la journée…  

 

Il ne sait même déjà plus mais ça commence à faire beaucoup. Il se relève, époussette ses vêtements, récupère le poster que lui a gardé Kaori et se dirige vers l’entrée.  

 

- Excusez-moi, Monsieur. C’est Anita qui m’a dirigé vers cette adresse. Je cherche Ryo Saeba., lui demande une nouvelle jeune fille, absolument pas dans sa tranche d’âge.  

- Ne bougez pas, Mademoiselle. Je vous envoie son assistante., lui répond-il, pénétrant dans l’immeuble.  

- Kaori, il y a une probable cliente en bas. Je te laisse gérer., lui apprend-il, la trouvant dans l’appartement.  

- Une cliente en bas ? Mais comment ?, s’étonne-t-elle.  

- C’est mon charme naturel…, propose-t-il d’une voix suave.  

- Ton charme naturel… pfff, la bonne blague. J’en vois beaucoup te sauter dans les bras quand tu fais le pervers., ironise-t-elle.  

- Bon, j’y vais.  

 

Il la regarde s’en aller et se jette dans le fauteuil, attrapant rapidement un de ses magazines favoris. Le temps passe et il enchaîne les lectures pernicieuses jusqu’à entendre son estomac grouiller.  

 

- Elle en met du temps pour expédier une cliente., grommelle-t-il.  

 

Il se lève et va à la fenêtre. Il cherche un instant Kaori et, au moment où il se dit qu’elle est peut-être partie faire les courses, que ça ne sert à rien de chercher à la trouver, il voit un attroupement de jeunes femmes qui s’éparpillent de manière soudaine.  

 

- Mais non ! Restez, Mesdemoiselles ! J’arrive ! Je suis là !, s’écrie-t-il, se précipitant pour remettre ses chaussures.  

- Des miss Mokkoris ! Tout plein de miss Mokkoris !, répète-t-il précipitamment.  

- J’arrive !, crie-t-il, courant vers l’entrée.  

 

Comme on le dit souvent, les grands esprits se rencontrent et, simultanément, les deux partenaires se retrouvent de chaque côté de la porte d’entrée.  

 

- Ouh ouh… Mes miss Mokkoris, j’ar… rive…, fait-il, se prenant la porte en pleine figure, le coupant dans son élan alors qu’une Kaori furieuse rentre dans l’appartement.  

- Toi, tu restes là ! J’ai deux mots à te dire : je suis ton assistante dans City Hunter, pas ta secrétaire pour tes rendez-vous galants, encore moins ton épouvantail pour celles que tu ne veux pas. Je te conseille fortement de ne jamais ramener une fille à la maison pour tes petites affaires ! C’est compris ?, lui assène-t-elle sèchement.  

- Mais je suis chez moi quand même…, ose-t-il.  

 

Le regard noir qu’il reçoit le fait couiner et reculer de peur.  

 

- C’est compris ?, lui redemande-t-elle, une massue se matérialisant dans sa main.  

- Compris ! J’ai compris !, accepte-t-il, mettant les bras au dessus de sa tête.  

- Très bien. Je vais faire à manger., lui apprend-elle, rangeant sa massue.  

- N’empêche qu’elle avait dit deux mots et que ça en fait beaucoup plus. Et puis je suis chez moi tout de même. C’est quand même le comble…, grommelle-t-il.  

- Un souci, Ryo ?, entend-il une voix posée sous-tendue d’une certaine menace lui demander.  

- Je… euh… Non, non, Kaori-san., fait-il, se relevant.  

- Je croyais que tu avais quelque chose à me dire., reprend-elle.  

- Non, à part que je suis ravi de ton succès auprès des femmes…, lui lance-t-il, détaillant sa silhouette emprisonnée sagement dans un chemisier et un jean.  

 

Finalement, il retrouve le compte : il reçoit sa quatrième massue marquée « triple idiot ! ». 

 


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