Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire un jeu dont vous êtes le héros?

 

Il y a un lien tutorial qui peut vous aider. Tutorial

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 13 :: Chapitre 13

Publiée: 28-07-21 - Mise à jour: 28-07-21

Commentaires: Bonjour, voici l'épisode suivant. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 13 : Episode 13 : L’ennemi est une femme.  

 

- Ah ah ! Cette fois, tu ne m’auras pas, Saeko ! Tu vas payer tes dettes !, hurle Ryo, entrant brusquement dans l’appartement de l’inspectrice.  

- Tu crois vraiment ?, lui lance-t-elle, actionnant un bouton.  

 

Une grille en fer descend d’un coup au nez et à la barbe du nettoyeur qui ne s’emporte pas.  

 

- Eh eh ! A malin, malin et demi, Saeko., fait-il, brandissant une télécommande.  

 

Il appuie sur le bouton et la grille se relève. Sans attendre, il s’envole dans les airs en se déshabillant… et s’encastre dans une autre grille.  

 

- A malin et demi, malin deux fois., réplique Saeko, goguenarde.  

- C’est pas juste…, chouine Ryo.  

- Je me suis encore une fois fait avoir ! Tu avais dit que tu me paierais tout d’un coup cette fois. Tu es une menteuse ! Ouh la vilaine inspectrice est une menteuse… ouh la vilaine, vilaine Saeko !, la nargue-t-il.  

- Saeko, tu es très très vilaine. Ton nez s’allonge, tu vas attraper des verrues sur ta langue…, continue-t-il, se laissant emporter par son imagination.  

 

Une libellule passe derrière l’inspectrice, une goutte d’eau énorme apparaissant à son front. Peu à peu, l’absurde cède la place à la colère et elle croise les bras, énervée.  

 

- Dis, c’est pas moi qui me suis entichée d’un mec qui se faisait passer pour une femme., lui assène-t-elle.  

 

A la mention, Ryo prend un air de profond dégoût et se met à pleurnicher.  

 

- Kaori a tué l’amour de ma vie et, toi, tu refuses de me consoler. Vous êtes méchantes toutes les deux. Allez, laisse-moi passer. S’il te plaît…, l’implore-t-il.  

- L’amour de ta vie ? Laisse-moi rire. Je croyais que t’avais un super radar pour les miss mokkoris ? Il est défectueux ?, lui retourne-t-elle.  

 

Le nettoyeur la regarde puis son mokkori qui se dresse face à la beauté face à lui, beauté inaccessible derrière cette grille. C’est vrai que son radar n’a pas fonctionné face à la beauté diabolique. Il s’est ému de son minois mais son mokkori ne s’est pas manifesté. Il avait peut-être détecté avant ses yeux la véritable nature de la chose.  

 

- Il n’est pas défectueux. Regarde, il fonctionne très bien. Je peux même te faire une démonstration sur pièce., lui propose-t-il d’une voix suave.  

- C’est vrai ? Tu me ferais une démonstration ? Attends, je vais ouvrir la grille. Tu as raison après tout, je dois payer mes dettes., lui répond-elle, remontant lentement la bretelle de sa nuisette tombée et approchant de lui.  

 

Ce faisant, elle fait tomber la télécommande qui se fracasse en mille morceaux.  

 

- Ah zut, elle va aller moins bien maintenant., fait-elle, faussement navrée.  

- Tu en as bien une deuxième ou un système de secours ?, s’écrie Ryo, dépité que sa récompense lui échappe encore une fois.  

- Non, c’était un moyen sûr. Il n’y avait pas de raison que je casse la télécommande., réplique-t-elle, remettant en place une mèche de cheveux.  

- Mais tu vas bien devoir sortir pour aller au travail demain…, lui fait-il remarquer, prêt à patienter.  

- J’appellerai un de mes hommes demain. Je suis en sécurité pour le moment., lui retourne-t-elle, se dirigeant vers sa chambre.  

- Tu vas me laisser seul ici ?, gémit-il, penaud.  

 

Elle se retourne sur le seuil de la chambre et lui adresse un sourire narquois.  

 

- Toi, tu peux sortir, Ryo., lui apprend-elle.  

- Mais je ne veux pas ! Je veux être payé !, fait-il, s’agrippant aux barreaux et s’acharnant dessus comme un forcené.  

- Mais je ne peux pas, tu le vois bien…, se justifie l’inspectrice.  

- Fais un effort. Je sais que je peux y arriver. Si Kaori doit me tuer demain matin, il faut que ça en vaille la peine., maugrée-t-il, les dents serrés.  

 

Malgré tout, elle l’entend et se rappelle sa réaction lorsque Kaori a disparu au club de gym. Intriguée, elle finit par revenir face à lui alors qu’il s’agite comme un bon sur les barreaux en fer.  

 

- Ah ah tu as des regrets… Allez, actionne le levier de secours., la nargue-t-il, s’immobilisant.  

- Non. Je me demandais… Tu ne serais pas tombé amoureux de Kaori ?, lui demande-t-elle, un sourcil levé.  

 

Il se fige sur les barreaux et tombe en arrière, atterrissant lourdement sur le sol sans avoir bougé d’un cil. Longtemps, il reste ainsi sans bouger avant de reprendre vie. Soudain, comme si le diable lui avait piqué les fesses, il bondit sur ses pieds et la regarde avec un air choqué.  

 

- Ca va pas la tête ! Je ne tombe pas amoureux… sauf de toi bien sûr…, susurre-t-il.  

- En plus, t’as vu le dragon. Elle me mène une vie d’enfer. Elle t’a poursuivi avec ton propre soutien-gorge, tiens !, lui rappelle-t-il, pointant du doigt.  

 

Soudain, il se calme et prend un air libidineux.  

 

- D’ailleurs, elle te l’a laissé ? Tu devrais me faire voir., suggère-t-il, avançant les doigts pour tirer sur sa nuisette.  

 

Elle tape sur sa main et prend un air dédaigneux.  

 

- D’ailleurs, à qui la faute si elle l’avait en sa possession ?, lui dit-elle.  

- Il me manque quelques autres sous-vêtements en plus…, ajoute-t-elle.  

- Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles…, ricane-t-il bêtement.  

- Tu fais référence à quoi : mes sous-vêtements ou tes sentiments pour ta partenaire ?, réplique-t-elle.  

- Il doit y avoir des interférences sur la ligne., répond-il, se frottant les oreilles comme pour les déboucher.  

 

Un corbeau se met à croasser aux pieds d’une Saeko médusée. Elle finit par pousser un long soupir de résignation.  

 

- Bon, puisque je n’aurai pas gain de cause ici, je vais aller chercher mon bonheur ailleurs., lui fait-il savoir, ne souhaitant pas prolonger une conversation déplaisante.  

 

Il sait très bien qu’il a eu un petit passage irrationnel lors de l’enlèvement de Kaori, allant jusqu’à accuser Saeko de l’avoir intentionnellement attirée pour servir d’appât.  

 

- Salut, dors bien., la salue-t-il d’un geste de la main.  

 

Soudain, la porte s’ouvre en grand et Kaori apparaît, visiblement énervée.  

 

- Je savais que je te trouverais là. Tu ne peux pas t’en empêcher, n’est-ce pas ?, vocifère-t-elle.  

- De… De quoi tu parles ? Tu vois bien qu’il ne peut rien se passer. Il… Il y a une grille., se défend-il, tapant sur la grille.  

 

Celle-ci s’ouvre et il tombe derrière juste avant qu’elle ne se referme.  

 

- Miracle ! Oh ma Saeko ! Enfin !, s’exclame-t-il, ne tenant plus compte de sa partenaire.  

 

Il se jette sur l’inspectrice qui l’évite et remonte la jupe de sa nuisette mais ne trouve pas ses coutelas déjà rangés. Le geste excite un peu plus le nettoyeur dont les yeux bondissent hors de leurs orbites. Il se jette de nouveau sur elle.  

 

Il ne fait pas attention à sa partenaire qui monte en pression de l’autre côté de la grille.  

 

- Tu vas me le payer, Ryo !, rugit-elle, sortant une énorme massue.  

- Tu crois vraiment réussir à défoncer la grille avec tes engins ?, se moque-t-il.  

 

Il fait exprès de la narguer un peu plus en attrapant l’inspectrice et tendant les lèvres pour l’embrasser. Kaori fait tourner la massue autour de sa tête avant de la lancer sur la grille. Eberlué, il voit la grille céder sous la violence du choc et, avant d’avoir eu le temps de réagir, se retrouve sous une autre massue.  

 

- Maintenant, ça suffit les bêtises. Tu rentres à la maison ou on va continuer à travailler gratis., grommelle-t-elle, le prenant par le col et le traînant vers la sortie.  

- Je veux pas ! Je veux rester ici !, implore Ryo.  

 

Il n’obtient cependant pas gain de cause et ses cris s’estompent derrière les portes de l’ascenseur.  

 

- Bon, au moins, je pourrais aller bosser demain… mais quel chantier. Je n’imagine même pas l’état de l’appartement quand elle est en colère… Et ce nigaud, comment peut-il se laisser attraper si facilement ?, se moque l’inspectrice, allant fermer la porte de son appartement. 

 


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