Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 51 :: Chapitre 51

Publiée: 13-10-22 - Mise à jour: 13-10-22

Commentaires: Bonjour, voici l'épisode suivant des clap de fin. Celui-ci se passe à la fin de l'épisode où une jeune fille vole un tableau copié de son père. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^. PS : Merci Shan In XYZ pour avoir signalé le doublon de post.

 


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Chapitre 51 : Episode 57 : La belle peintre qui a volé un tableau célèbre.  

 

« Je t’ai répété cent fois que tu avais le gros défaut d’exploiter les autres pour atteindre ton but et tu ne reconnais plus ce qui est authentique et ce qui ne l’est pas. Si tu avais un peu de sentiments humains, tu aurais vu l’amour d’un père dans le portrait de sa fille. ». Ce sont les mots que Ryô a eus un peu plus tôt dans la journée, des mots durs.  

 

- Pour qui il se prend pour me dire que je n’ai pas de sentiments humains ?, grommelle Saeko, assise à son bureau.  

 

Rageusement, elle tourne les pages du dossier qu’elle vient de rédiger, ne le relisant qu’à peine, bien trop remuée par les paroles de son ami. Comment aurait-elle pu faire la différence entre les deux tableaux ? Ils étaient strictement identiques et, si ça se trouve, Ryô a tiré sur l’original et fait le fanfaron comme à son habitude. Après tout, elle n’est pas la seule à avoir des gros défauts. Qui est-ce qui passe son temps à draguer tout ce qui bouge, à mentir à ses amis, à boire comme un ivrogne et à faire n’importe quoi pendant ces missions ?  

 

- Ryô., murmure-t-elle en réponse à sa propre question.  

 

Qui est-ce qui fait le malin en se montrant à poils à sa fenêtre ou sur les scènes des cabarets ? Qui se fait aplatir par sa partenaire à chaque idiotie ou bêtise qu’il fait sans pouvoir y échapper ? Qui blesse sans cesse ladite partenaire sans tenir compte de ses sentiments ?  

 

- Ryô., répond-elle à nouveau.  

- Qui est-ce qui n’a pas de sentiments humains, hein ?, ajoute-t-elle rageusement, tapant sur son bureau.  

 

Entendant des murmures, elle relève les yeux et voit tous ses collègues l’observant, surpris. Elle se met à rire légèrement tout en se grattant les cheveux avant de se reprendre.  

 

- Et alors ? Vous n’avez pas du travail ?, les tance-t-elle sévèrement.  

 

Des papiers volent, des sièges se tournent avec un léger grincement et des hommes s’agitent dans tous les sens. Satisfaite de voir leur empressement à paraître détachés, elle se concentre sur son rapport et tombe sur la photo du tableau.  

 

Comment Ryô a-t-il pu voir l’amour d’un père pour sa fille ?, s’interroge-t-elle. Si son propre père la peignait et qu’un copieur la dupliquait, verrait-elle une différence ? Elle sent un corbeau passer dans son dos : son père peindre une toile…  

 

- Ne m’appelle pas papa, Saeko !, l’entend-elle presque hurler dans ses pensées.  

 

Peut-être sentirait-elle une différence dans sa façon de hurler… Oui, ça, c’est tout à fait possible. Une intonation, la façon de la regarder, le rythme de ses mots… Elle ferait la différence et saurait deviner qui est son propre père.  

 

Faisant pivoter son siège vers la vitre derrière elle, elle observe la vue. Une grande partie de la ville s’étend sous ses yeux, cette ville qu’elle aime tant et protège du mieux qu’elle peut, bien aidée, elle doit l’avouer. Et sur ce point, Ryô n’a pas tort : elle a pris l’habitude de le forcer à l’aider alors qu’il accepterait probablement sans cela. Il n’y a qu’un seul problème : elle n’a pas l’habitude de demander de l’aide. Pour elle, cela revient à un aveu d’échec et donc de faiblesse et elle n’est pas faible… Tout du moins, elle refuse de le paraître même devant ses propres amis. Une seule personne l’a déjà vue ainsi, une personne qu’elle avait laissée approcher et cela lui coûte encore aujourd’hui malgré le temps qui a passé. Elle pose les doigts sur les accoudoirs de son siège et les serre fortement pour juguler le sentiment douloureux qui monte. Plus personne ne lui provoquera un tel sentiment. Plus personne ne l’approchera d’aussi près.  

 

Calmée, elle se tourne de nouveau vers son bureau et reprend sa relecture. Le regard de nouveau fixé sur le tableau, une question lui vient soudain. Ryô… Comment Ryô saurait-il ce qu’un père ressent pour sa fille ? Aurait-il déjà eu un enfant ? A-t-il déjà songé à la chose ? Se sentirait-il prêt à être père ? Ce qui signifierait… qu’il serait enclin à vivre ces sentiments qu’il cache soigneusement. Elle n’est pas dupe de ce qu’il ne leur montre pas mais aurait-elle ignoré la profondeur réelle desdits sentiments ? Se pourrait-il même qu’elle soit passée à côté d’autres choses ?  

 

Songeuse, elle referme le rapport et décide de prendre sa soirée. Elle a trop de choses en tête et la journée a déjà été chargée. Sortant du parking dans sa Porsche rouge, elle prend la direction du cimetière. Elle a besoin de retrouver le calme qui la caractérise et elle sait que c’est le meilleur endroit pour y arriver. Se garant sur le parking, elle remarque tout de suite la mini rouge. Ryô est donc là, Kaori peut-être aussi. Elle hésite mais finalement décide malgré tout de se rendre sur la tombe de feu son ami-amant.  

 

- Bonsoir Saeko., l’accueille le nettoyeur, finalement seul sur les lieux.  

- Bonsoir., répond-elle.  

- Tu as fini bien tôt aujourd’hui., remarque-t-il.  

- Ca m’arrive. Je ne vis pas au commissariat., répond-elle d’un ton aigre, de nouveau piquée au vif comme le matin même.  

- D’ailleurs, je te trouve bien culotté de me dire que je n’ai pas de sentiments humains ! Tu n’es pas mieux que moi… à moins que tu caches ton jeu ! Alors Ryô, Kaori et toi, ça fait combien de temps ?, lui demande-t-elle.  

 

Le nettoyeur se tourne vers elle, l’air effaré. C’est la seule réaction qu’il peut avoir après tout. La question est totalement incongrue même si… Non, non, non elle est totalement incongrue.  

 

- Quelle idée ?! Kaori et moi… Mais tu as bu, ma parole ?!, s’exclame-t-il, partant d’un grand rire.  

- Oh non, je n’ai pas bu ! Puisque tu sembles t’y connaître en sentiments paternels, il n’y a que deux solutions : soit tu es père, soit tu envisages de l’être et pour cela, il te faut une mère, une personne stable dans ta vie., lui retourne-t-elle.  

- Mais je déteste les gamins ! Tu le sais pourtant ! Je hais ces petites choses qui braillent et sentent mauvais ! Quoique si tu proposes d’être la mère de ma progéniture…, fait-il soudain intéressé par la silhouette de sa compagne.  

- Je pourrais peut-être revoir ma position… et je m’y connais en termes de positions., plaisante-t-il, l’air grivois.  

 

D’une geste preste, Saeko bloque la main qui approche de ses fesses et la tord douloureusement dans un angle improbable.  

 

- Aïe aïe aïe !, hurle-t-il, les larmes perlant à ses yeux.  

- Tu parles… Tu es incapable de songer à être père. La seule chose qui t’intéresse, c’est le fait générateur., grommelle-t-elle, décidant finalement de s’en aller.  

 

Ryô soupire de soulagement en la voyant faire.  

 

- Je l’ai échappé belle, vieux frère., murmure-t-il.  

- Il y a des choses dont je ne peux pas parler… sauf à toi., ajoute-t-il.  

 

Juste après, il fait un petit signe d’adieu à la stèle avant de se diriger vers la sortie du cimetière à son tour. A sa grande surprise, il trouve Saeko adossée à la mini.  

 

- Si tu croyais m’avoir aussi facilement, Ryô… Je t’ai à l’oeil., le prévient-elle avec un petit sourire narquois.  

- Mais de quoi tu parles ?!, rétorque-t-il, feignant l’incompréhension.  

 

Sans lui donner de réponse, l’inspectrice remonte dans son véhicule et s’éloigne dans la nuit tombante sous le regard insondable de son ami. 

 


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