Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 18 :: Chapitre 18

Publiée: 01-09-21 - Mise à jour: 01-09-21

Commentaires: Bonjour, voici l'épisode suivant basée sur l'histoire où Ryo aide une jeune prêtresse qui est pourchassée par les hommes de main d'un ministre qui veut la faire taire et qui finit par s'en aller après être tombée amoureuse de Ryo. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 18 : Episode 18 : la prêtresse initiée à l’amour  

 

Un cri suraigu réveille Ryo en sursaut. Hébété, il s’assied dans son lit et se gratte les cheveux avant de se gratter… pas besoin de préciser, non ? Si ? On connaît ses petits travers alors non… Passons. Tendant l’oreille, il s’assure de la qualité du cri avant de se recoucher, tranquille peinard dans son lit et de se rendormir. C’est qu’à sept heures du matin, sa nuit ne fait que commencer après tout… Il rouvre un instant l’oeil en se disant qu’il devrait peut-être quand même descendre mettre les points sur les i parce que venir si tôt, c’est une honte tout de même. Entendant la porte claquer, il hausse les épaules, grommelle un coup et se rendort, retrouvant ses petites miss mokkori, ricanant dans son sommeil.  

 

Courant aussi vite qu’elle le peut, Kaori tente de distancer la personne qui la suit. Elle est usée. Cela fait des jours que ça dure maintenant et elle ne sait plus comment faire. Elle se retourne, soupire un instant de soulagement en ne se voyant plus suivie avant de se reprendre. Elle a déjà été surprise par la ruse de la personne. Essoufflée, elle s’arrête contre un pilier de la gare et se demande si Ryo se rend compte de ce qu’il se passe. En tous cas, le bougre, il n’en souffle mot à part le premier jour pour lui dire que ce serait peut-être sa nouvelle vocation. Sa vocation, rien que l’idée la met en rage. Comme si elle comptait passer sa vie en recluse, loin du monde, loin des hommes à donner des prédictions venues d’on-ne-sait-où… Mais ça, il s’en fout. Tout ce qui doit l’intéresser, c’est de retrouver la liberté de faire n’importe quoi et ça, il en est hors de question !  

 

- Alors, Mademoiselle, vous allez enfin accepter ma proposition de devenir la nouvelle prêtresse ?, entend-elle soudain à ses côtés.  

 

Elle se retourne et trouve la grand-mère qui s’occupait de la jeune princesse prêtresse qu’ils ont sauvée et qui est partie après avoir découvert l’amour grâce à ce cher Ryo.  

 

- Non ! Je vous ai déjà dit que non !, lui répète-t-elle, exaspérée.  

 

Elle en a plus qu’assez de la retrouver toujours sur son chemin depuis des jours et des jours, même encore ce matin alors qu’elle sortait de la douche, la faisant hurler d’effroi. Encore une chance qu’elle n’ait pas dégainé une massue sinon elle aurait été étendue raide sur le carrelage… C’est peut-être une idée, pense-t-elle brièvement de se reprendre. Non, elle ne souhaite pas la mort des gens, aussi pénibles soient-ils… sinon Ryo serait mort depuis longtemps… Quoique c’est à se demander comment il peut encore être vivant avec toutes les massues qu’il s’est pris sur la tête, muse-t-elle un instant.  

 

- Mais vous seriez parfaite pour ce rôle. En plus, vous n’imaginez même pas les avantages dont vous bénéficieriez : un grand appartement, des tenues somptueuses, le respect des gens et la paix sentimentale puisque vous n’approcheriez aucun homme., lui vend la vieille dame.  

- Mais je ne veux pas la paix sentimentale ! J’ai envie qu’on me harcèle, moi !, hurle Kaori sans faire attention aux passants qui les entourent.  

 

Tous s’arrêtent et la fixent d’un air soit stupéfait soit réprobateur et elle sent un corbeau passer dans son dos en croassant.  

 

- Enfin, non, ce n’est pas ce que je veux dire… Je ne veux pas qu’on me harcèle mais j’ai envie de connaître l’amour., se reprend-elle, riant jaune.  

- Grave erreur, mon enfant. L’amour ne vous apportera que des ennuis., philosophe la grand-mère, secouant la tête, les yeux fermés.  

 

Kaori ne peut s’empêcher de penser qu’elle a un peu raison mais elle n’en dira rien. Après tout, Ryo est loin de lui faire mener une vie simple et sereine mais… Se rendant compte du cours de ses pensées, elle se met à rougir. Non, non, non, elle n’est pas entrain de dire qu’elle est amoureuse de Ryo. Comment peut-on tomber amoureuse d’un tel pervers, satyre, fainéant, dépensier, vulgaire personnage ? Sans même avoir le temps d’y réfléchir, elle ne peut s’empêcher de contre-balancer par son sérieux même s’il est ponctuel, son abnégation lors des missions et tous ces moments où le masque semble tomber brièvement, très brièvement…  

 

- Ca peut être beau aussi., la contre Kaori.  

- Cela veut-il dire que tu es amoureuse d’un homme ?, l’interroge la grand-mère, plissant les yeux.  

 

De sa canne, elle attire la rouquine à sa hauteur et la scrute attentivement.  

 

- Ce serait un gros problème pour votre mission. Vous devez être saine d’esprit., s’inquiète-t-elle.  

- Je suis saine d’esprit…, se rebiffe la rouquine sans réfléchir.  

 

Soudain, elle se reprend et voit une porte de sortie. Si seulement elle n’avait pas agi si instinctivement depuis tous ces jours, elle aurait certainement eu la paix depuis longtemps.  

 

- Mais oui, je suis amoureuse d’un homme, très amoureuse… et c’est réciproque., ajoute-t-elle au dernier moment.  

- Vraiment ? De qui ?, la questionne son interlocutrice.  

- De qui ? Ah ah… mais c’est personnel., lance-t-elle, se frottant les cheveux.  

- Oui, de qui ? Peut-être que ce n’est pas aussi sérieux que vous le pensez., continue la vieille dame.  

- Oh si si si, c’est très sérieux. Ca fait un moment que ça dure maintenant., affirme Kaori.  

- Combien de temps ?, insiste-t-elle au grand désespoir de la rouquine.  

- Des mois… De nombreux mois…, assure cette dernière.  

 

La réponse semble embêter celle qui pourrait devenir sa protectrice si elle acceptait la proposition jusqu’au moment où elle lui lance un regard déterminé.  

 

- Bon, l’irréparable n’a peut-être pas été commis., muse la grand-mère.  

- L’irréparable ?, répète Kaori, ne comprenant pas où elle veut en venir.  

- L’avez-vous fait ?  

- Quoi ?  

- Vous savez bien : ce que font tous les couples.  

- Se prendre la main ? Oui, bien sûr., affirme Kaori.  

- Mais non petite sotte, plus que cela., la tance la vieille dame.  

- Oh… s’embrasser ?, suggère la rouquine, rougissant.  

 

Son embarras semble plaire à grand-mère qui approche d’un pas avec le regard plissé, faisant reculer la nettoyeuse, nerveuse.  

 

- Oui, on s’est déjà embrassés… Souvent, très souvent même… On y a même mis… enfin, vous voyez, quoi…, bafouille-t-elle.  

- Ca devient vraiment embêtant mais il y a encore plus crucial : l’avez-vous fait ?, lui redemande la grand-mère d’une voix déterminée.  

- Mais de quoi vous voulez parler ?, s’agace Kaori.  

- Elle veut savoir si vous avez couché avec votre petit-ami !, hurle la foule autour d’elles.  

 

Sans qu’elles s’en soient rendues compte, les passants se sont arrêtés autour d’elles pour suivre la conversation qui semble les passionner. Réalisant qu’elles sont au centre de l’attention alors que la conversation est gênante, Kaori se met à fumer par tous les pores de sa peau, son visage virant au cramoisi.  

 

- Ca ne vous regarde pas., répond-elle sèchement.  

- Ca, ça veut dire qu’ils l’ont fait., commencent à expliciter certains passants.  

- A voir sa tête, je pense plutôt le contraire., disent d’autres, augmentant sa honte.  

- Si vous ne l’avez pas encore fait, cela veut dire que nous avons encore une chance de faire de vous une prêtresse puisque celle-ci doit être pure de corps et d’esprit., laisse échapper la vieille dame.  

- Non, moi, je te dis qu’elle ne l’a pas fait. Tu as vu la dégaine, son petit-ami doit attendre le mariage ou mieux… peut-être même qu’il est gay., entend Kaori derrière elle, ce qui lui fait voir rouge.  

- Bien sûr qu’on l’a déjà fait, des dizaines et des dizaines de fois, dans toutes les positions imaginables !, commence-t-elle à hurler sous le coup de la colère.  

- Ah ben, les jeunes d’aujourd’hui n’ont plus aucune morale pour oser s’exhiber ainsi., crache un vieil homme qui tourne le dos avant de s’en aller dédaigneusement.  

- Voilà, vous savez tout ce qu’il y a à savoir. Je ne peux pas être votre prêtresse., conclut Kaori, avant de tourner les talons et s’en aller au pas de charge, morte de honte.  

 

Elle n’a pas fait deux cent mètres que la vieille dame se met sur son chemin et l’arrête du bout de sa canne.  

 

- Je veux l’entendre de la bouche de votre fiancé. Il n’y a qu’alors que je serai satisfaite., lui affirme-t-elle.  

- Quoi ? Mais ça va pas la tête ? Vous croyez vraiment que j’irais ainsi me ridiculiser en public si ce n’était pas vrai ?, se fâche Kaori, plus aux abois qu’en colère.  

- Son nom. Je veux son nom et lui parler., ordonne la grand-mère.  

 

Usée par la situation, la rouquine se demande comment s’en sortir.  

 

- Non, c’est non ! Je ne vous dirai rien du tout., rétorque-t-elle avant de la contourner et de s’éloigner.  

 

Se sentant suivie, elle presse le pas avant de se mettre à courir et rentrer chez elle. Une solution, il lui faut une solution… Pénétrant dans l’appartement alors que Ryo n’est nulle part en vue, elle se demande comment faire alors que la vieille dame ne va pas tarder à débouler.  

 

- C’est la seule solution…, murmure-t-elle, entendant les rires étouffés de Ryo.  

- Encore dans un de ses maudits rêves…, grogne-t-elle.  

- Bon, peut-être qu’il ne se rendra compte de rien…, espère-t-elle, montant les escaliers quatre à quatre.  

 

Contrairement à ses habitudes, elle se déshabille dans le couloir, laissant traîner sa jupe et son haut au passage avant de se glisser dans la chambre de son partenaire.  

 

- Bon, il dort encore…, souffle-t-elle, même si la surélévation suspecte du drap lui fait froncer les sourcils.  

 

Elle contourne le lit et se glisse sous le drap, entendant les pas se rapprocher.  

 

Soudain, avant qu’elle ait pu faire quoi que ce soit, le décor se met à tournoyer alors que ses pieds s’emmêlent dans les draps et qu’elle atterrit lourdement sur le sol, le poids de Ryo appuyé sur son corps. Sentant une forme dure contre son ventre, elle se sent rougir alors qu’il darde un regard sombre et impénétrable sur elle, son visage à quelques millimètres du sien.  

 

- Qu’est-ce que…, commence-t-il à dire.  

- Ah… vous disiez donc vrai alors…, fait grand-mère, visiblement déçue.  

- A quel propos ?, s’interroge le nettoyeur, un peu surpris par ces deux présences imprévues.  

- Oui, vous pensiez encore que je vous mentais ? Pourquoi vivrions-nous ensemble sinon ?, le coupe Kaori, prenant confiance en elle.  

- Je vois. Bon, je vous laisse alors…, murmure la grand-mère, se retirant.  

 

Touchée par la déception de la vieille dame, Kaori la regarde partir, indifférente à la situation dans laquelle elle se trouve. Bien qu’elle ait enfin réussi à lui échapper, elle s’en veut quand même de l’avoir rendue triste. Ce n’est pas dans ses habitudes de blesser les gens.  

 

- Kaori… Tu m’expliques ?, l’interpelle Ryo, prenant un air ennuyé.  

- Que je t’explique quoi ?, lui demande-t-elle innocemment.  

- Pourquoi tu t’es glissée dans mon lit à moitié nue., précise-t-il d’un air détaché.  

- Je devais échapper à la grand-mère qui insistait pour que je devienne prêtresse., lui apprit-elle.  

- Et qu’est-ce que ça a à voir avec le fait de te retrouver en sous-vêtement dans mes draps ?, enchaîne-t-il.  

- Je… Je lui ai fait croire que… toi et moi… que nous… Enfin…, bafouilla-t-elle, rougissant.  

- Que quoi ? Je ne lis pas encore dans les pensées, Kaori., insiste-t-il, intérieurement amusé de sa gêne.  

- Que nous couchions ensemble., conclut-elle, se mordillant la lèvre.  

 

L’air de rien, il contempla sa bouche, sentant parfaitement le reste de son corps contre le sien. Est-ce qu’une fois, juste une fois…. Non, autant invoquer le fantôme de Makimura tout de suite…  

 

- Ryo, tu… tu ne voudrais pas te déplacer un peu ?, lui demande-t-elle, gênée.  

- Hein ? Pourquoi ?, s’interroge-t-il sans comprendre.  

- C’est que… je sens un truc contre mon ventre… un truc dur… et c’est… comment dire… c’est un peu gênant…, bredouilla-t-elle, virant au cramoisi.  

- Oh… ça ? Désolé, c’est mon magnum…, lui ment-il, sortant son arme de sous le drap, tout en s’écartant, les draps autour des reins.  

 

Il voit la lueur de soulagement se teinter légèrement de déception dans son regard et ne peut s’empêcher de remettre les choses à leur place pour tous les deux.  

 

- Tu ne croyais tout de même pas que je faisais mokkori pour toi ? Tu sais bien que je ne bande pas pour toi, mon petit Kaoru…, lui lance-t-il, hilare.  

 

La réponse ne se fait pas attendre et il se retrouve sous une massue un gigatonne alors qu’il l’entend s’éloigner.  

 

- Je n’imaginais pas que sortir couvert avait ce sens-là…, grommelle-t-il.  

- Quel salaud ! Goujat ! Ignoble personnage ! Aucune qualité ! Je lui en ficherais du Kaoru. Je suis une femme !, hurle-t-elle, claquant la porte de la cuisine. 

 


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