Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 54 :: Chapitre 54

Publiée: 16-08-23 - Mise à jour: 16-08-23

Commentaires: Bonsoir, voici un nouvel épisode des claps de fin. Alors celui-là prend la suite de l'épisode où Saeko a (enfin) accordé une journée en sa compagnie à Ryô et lui fausse (compagnie) pour suivre un malfrat, l'abandonnant pour distraire la policière en moto qui les a pris en chasse. C'est aussi l'épisode où Kaori a acquis un manteau en fourrure pour un prix modique mais qui se révèle être une fausse fourrure... Vous y êtes? Alors on prend la suite. Bonne lecture et merci pour vos commentaires éventuels^^

 


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Chapitre 54 : Episode 60 : L’excès de vitesse de la passion.  

 

- Tu es déjà de retour ? Je croyais que tu devais finir la soirée abrégée de la dernière fois avec tes collègues de régiment., s’étonne Kaori en voyant Ryô rentrer alors que la nuit n’est même pas tombée.  

 

Ses collègues de régiment ?, se demande-t-il un instant avant de se rappeler que c’est l’excuse bidon qu’il lui a sortie pour la deuxième fois pour cacher qu’il avait en fait rendez-vous avec Saeko… rendez-vous de nouveau avorté… Elle l’aura toujours, cette renarde. Le pire cette fois-ci, c’est qu’elle est partie avec Rose-Marie, se désole-t-il. Une femme partie avec une autre femme, un sacrilège pour lui et il ressent une profonde envie de hurler son désespoir mais Kaori est là alors il ne se laisse pas aller et sort, comme la dernière fois, deux bouteilles, un bol avec des glaçons et un verre.  

 

- Oui mais encore une fois, ils m’ont lâché pour sortir avec des filles., se plaint-il, une petite larme à l’oeil.  

- Encore une fois ? Et tu n’as pas trouvé une fille à draguer ?, fait-elle, soupçonneuse.  

 

Une fois passe encore mais deux, ça devient suspect… Elle s’assied face à lui, les bras croisés sur le plateau et le scrute intensément… mais il reste impassible.  

 

- Qu’est-ce qui t’a pris d’aller enquêter seule sur ce trafic de fausse fourrure ?, lui demande-t-il, cherchant à détourner son attention de sa petite personne.  

 

Satisfait, il la voit rougir, signe qu’il a réussi à la toucher et donc certainement à changer le cours de ses idées.  

 

- C’est que… j’étais furieuse… et je m’en voulais de savoir que tu enquêtais seul alors que c’était de ma faute. Je n’aurais jamais dû être si incrédule devant cette promotion plus qu’inespérée., avoue-t-elle.  

- Tu es irrécupérable., soupire-t-il.  

 

Il se rappelle de sa surprise mais aussi de son inquiétude à savoir qu’elle aurait pu affronter seule un dangereux truand. Se souvenant du sort qu’elle a réservé au chef à la fin, le faisant tourner au-dessus d’elle avant de l’envoyer dans les containers non loin, il se demande pourquoi il craint encore pour elle. Elle a un style atypique mais qui fonctionne… à sa plus grande surprise et perplexité.  

 

- Je suis désolée…, murmure-t-elle, baissant les yeux.  

- C’est que… j’étais vraiment fâchée., se défend-elle.  

- Non, c’est vrai ?, fait-il d’une voix traînante et moqueuse.  

 

Elle lui lance un regard noir avant d’esquisser un sourire penaud.  

 

- Et c’était qui cette fille ? Rose-Marie, c’est ça ? Une cliente ? On va être payés ?, s’intéresse-t-elle, retrouvant soudain un peu de peps.  

- Oh elle…, pipe Ryô, se servant un verre pour se donner un peu de temps pour réfléchir.  

- Ah oui, c’est vrai ! Tu as dit que tu avais eu des démêlés avec la police. Que s’est-il passé ?, s’intéresse-t-elle.  

- Tu vas rire !, lui annonce-t-il, partant d’un rire tonitruant tout en se frottant les cheveux.  

 

Il doit la jouer finement. Il ne doit surtout pas lui laisser entendre qu’il était avec Saeko, sinon ce sera la massue assurée et il ne tient pas à en recevoir une autre. C’est un record, une massue sur une mission. Ca fait longtemps que ça n’est pas arrivé.  

 

- Vraiment ? Que s’est-il passé ?, l’interroge-t-elle, curieuse.  

- En fait… en rentrant de ma soirée avec les gars, je me suis fait contrôler par une policière et j’avais un feu cassé., admet-il.  

- Un feu cassé ?, répète Kaori.  

 

Un feu cassé ? Elle fronce les sourcils, cherchant dans sa mémoire quand ça aurait pu arriver parce qu’elle ne s’en rappelle franchement pas. Soudain, elle relève les yeux et son froncement s’accentue encore alors qu’une aura puissante les entoure.  

 

- Un feu cassé ? Vraiment ?, répète-t-elle à nouveau d’une voix beaucoup trop douce.  

- Oui., assure-t-il, se sentant intérieurement beaucoup moins serein qu’il ne le paraît.  

- Comment peut-elle trouver un feu cassé sur une voiture que tu ne conduisais pas ce jour-là ?, l’interroge-t-elle, se levant en s’appuyant sur la table.  

- Parce que je te rappelle que tu as décidé de te rendre auprès de tes camarades à pieds pour ne pas risquer de te faire contrôler en étant ivre ! On va boire comme des trous et chanter comme des poivrots. On va probablement finir à poils seuls ou accompagnés, tu m’as dit. Il ne fallait pas que je m’inquiète si tu ne rentrais pas de la nuit., lui rappelle-t-elle… ou plutôt rugit-elle, ses yeux lançant des éclairs.  

 

Au fur et à mesure la grande carcasse du nettoyeur disparaît sous la table, se rendant compte de la bourde qu’il vient de commettre.  

 

- Que ne me dis-tu pas, Ryô ?, lui demande-t-elle.  

- Tu n’étais pas avec ton régiment, n’est-ce pas ? Alors avec qui tu étais puisque je sais avec qui tu n’étais pas ?, l’interroge-t-elle.  

- Personne… Je n’étais avec personne… Je voulais juste une journée seul, tranquille… pour réfléchir… au cours de ma vie… au futur…, tente-t-il.  

- Mensonge !, lui affirme-t-elle, pointant un doigt rageur vers lui.  

- Tu étais aux cabarets ! Encore une fois à dilapider l’argent que nous n’avons pas !, l’accuse-t-elle, en rage.  

- Techniquement, si on ne l’a pas., je ne peux pas le dépenser., lui oppose-t-il.  

- Silence !, lui impose-t-elle, tapant du doigt sur la table.  

 

La force est telle que le verre rempli bondit dans les airs avant de retomber sur le plateau en bois, projetant son contenu sur le nettoyeur.  

 

- Ce n’était pas ainsi que je pensais arrosé mon désespoir…, peste-t-il.  

- Kaori, tu te rends quand même compte qu’il y a un problème dans ton raisonnement ?, lui lance-t-il, reprenant du poil de la bête.  

 

Il se prive de la joie de lui faire remarquer que le jeu de mots sur son état est plutôt bien trouvé pour l’occasion. Il doute que lui rappeler sa mésaventure avec sa fourrure soit une bonne idée pour l’heure.  

 

- Vraiment ? Lequel ?, le questionne-t-elle, mi-figue mi-raisin.  

- Les bars à bunnies et les cabarets sont fermés jusqu’à dix-sept heures. Donc jusqu’à cette heure-là, tout du moins, je ne pouvais y être., lui fait-il remarquer fièrement.  

- Donc tu admets y être allé après ?, lui retourne-t-elle, ne s’en laissant pas conter.  

- Je… Non !, objecte-t-il fortement pour une fois fort de son honnêteté.  

- Alors où étais-tu ?, lui redemande-t-elle.  

- Tu vas cracher le morceau, Ryô Saeba !, lui annonce-t-elle, se penchant pour l’attraper par le col.  

 

Tétanisé par la même aura que lorsqu’elle sort une de ses massues, il n’arrive à lui échapper, incapable de tourner la tête alors que la porte d’entrée s’ouvre.  

 

- Oh mon pauvre… elle a appris qu’on était partis ensemble ?, pipe Saeko, amusée mais pas gênée.  

 

Elle adore voir le nettoyeur aux prises avec Kaori. C’est une scène toujours jouissive de la voir être dominé.  

 

- Quelle dernière fois ?, demande la rouquine.  

- Quand je me suis fait arrêter., répond Ryô en même temps que Saeko annonce :  

- Aujourd’hui.  

 

Un instant incrédule, rassemblant les morceaux du puzzle, Kaori tourne le visage de l’un à l’autre avant de soulever son partenaire avec une force effrayante et de le faire tourner autour de sa tête comme elle l’a fait pour le chef de l’organisation.  

 

- Des copains de régiment, hein ? Tu t’es bien foutu de moi encore une fois, Ryô ! Tu vas me le payer cher !, lui assène-t-elle en l’envoyant dans le mur la tête la première.  

- Saeko… Ve te détefte., bafouille-t-il du palier où sa tête est passée à travers.  

- Désolée., s’excuse-t-elle, esquissant un léger rictus de contrition.  

 

Entendant un bruit étrange, elle tourne la tête et voit Kaori arriver avec une énorme massue.  

 

- Kaori, j’étais venue te dire qu’il a tout avoué et tiens, c’est un dédommagement., lui fait-elle savoir, évitant à dessein une nouvelle punition à Ryô.  

- C’est vrai ?, répond la rouquine, surprise, regardant l’argent dans sa main.  

 

Un peu sidérée par le changement soudain d’humeur, Saeko la voit tomber à genoux par terre et pleurer à chaudes larmes, visiblement reconnaissante et soulagée de ces nouveaux faits.  

 

- Tu me remercieras pour t’avoir épargné une nouvelle massue., pipe-t-elle à son ami en s’en allant.  

- Ouais. Je dois aussi le faire pour m’être retrouvé en travers du mur ?, lui retourne-t-il d’un ton aigre.  

 

Elle ne répond que d’un petit sourire narquois et s’échappe avant qu’il n’ait pensé à lui demander une compensation pour ces deux journées avortées.  

 

- Arrête de pleurer. Tu vas inonder tout le parquet., enjoint-il à sa partenaire en sortant de son pilori.  

- Tais-toi. Vous êtes tous les mêmes. Tous des menteurs., peste-t-elle, fâchée.  

- Je ne t’ai jamais trompé sur la marchandise., lui retourne-t-il, se désignant.  

- Et puis quelle idée de vouloir une fourrure…, lui fait-il remarquer.  

- C’est le rêve de toute femme… Tu as toi-même dit que j’étais jolie ainsi vêtue., lui rappelle-t-elle.  

 

Oops… en effet, il s’en souvient… Quelle idée !  

 

- Tu sais, j’avais un peu bu… Beaucoup même., se défend-il.  

- Pff… Même pas vrai. Tu vois, tu me fais rêver et tu me trompes., lui affirme-t-elle.  

- Tu ne sais donc pas, Kaori ?, lui retourne-t-il, un sourcil levé, lui tendant une main pour l’aider à se relever.  

 

Elle l’accepte et l’observe, curieuse d’entendre ce qu’il doit lui apprendre.  

 

- Tu n’as pas besoin de porter un animal mort sur tes épaules. Ta plus belle fourrure est naturelle…, lui murmure-t-il à l’oreille.  

 

Un temps, les secondes semblent figées et ils restent ainsi si près l’un de l’autre qu’ils peuvent sentir leur souffle respectif. Quand leurs regards se croisent cependant, l’intensité se fait plus forte encore mais, comme deux aimants peuvent s’attirer autant que se repousser, ils s’écartent l’un de l’autre, Ryô gêné de s’être allé à dire une telle vérité…. Sottise, sottise se rappelle-t-il, et Kaori prenant une teinte vermillon à la lueur sauvage qui a brillé un instant dans les prunelles onyx.  

 

- Je… dois retrouver les copains du régiment !, lance-t-il avant de s’enfuir aussi vite que s’il avait vu un homme dans la pièce…  

 

Les paroles se frayant un passage dans son esprit embrumé, Kaori met un moment à réagir avant de se précipiter vers la fenêtre et de l’ouvrir en grand, lançant une massue cent tonnes « c’est du réchauffé ! »… S’il ne lui avait pas fait ce joli compliment, ça aurait été une cent gigatonnes qu’il aurait reçue 

 


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