Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

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Un fanfiction NC-17 est interdite aux moins de 18 ans. La violence est autorisée, et les scènes d'amour peuvent être descriptives. Le contenu peut être considéré comme strictement réservé à un public adulte. La façon de percevoir ce genre de choses reste subjective, donc certains seront plus vite choqués que d'autres. Nous essayons de respecter c ...

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 43 :: Chapitre 43

Publiée: 25-05-22 - Mise à jour: 25-05-22

Commentaires: Bonjour, voici un nouvel épisode des claps de fin qui prend place après celui avec la pickpocket, amie de Kaori. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 43 : Episode 46 : Etre pickpocket, c’est palpitant.  

 

- Concentre-toi, Kaori. Tu peux y arriver., s’enjoint la rouquine, fronçant les sourcils de concentration.  

 

Debout devant le portique qu’avait créée Marilou, elle observe les fils tendus par le poids des clochettes pendues au bout et prend une profonde inspiration avant de lancer sa main entre deux. Elle désespère en entendant pour la énième fois le tintement railleur qui répond à son attaque.  

 

- Comment elle a fait ? Ca fait plus d’une heure que j’essaie de récupérer mon portefeuille de l’autre côté mais je n’y arrive pas., rage-t-elle.  

- On recommence., s’encourage-t-elle.  

 

Attendant que les fils cessent de bouger, elle se remet à observer. Elle est tellement concentrée qu’elle ne sent pas la présence derrière elle qui l’observe depuis un bon moment déjà, amusée par tous les efforts qu’elle déploie sans comprendre à quelle fin elle veut arriver. Ryô est néanmoins impressionné par sa patience et son abnégation et continue à l’observer.  

 

- Allez, cette fois, c’est la bonne. Je plonge la main en avant, je prends l’objet entre mes deux doigts et je le ramène sans faire bouger les fils. Un, deux, trois…, compte-t-elle.  

- Ding ! Ding ! Ding !, résonnent les clochettes.  

 

De rage, elle fouette les cordes de la main, faisant tinter l’ensemble de la chorale cuivrée comme un ensemble fou, et décide d’arrêter là. Ce n’est pas encore aujourd’hui qu’elle y arrivera.  

 

- Mais je n’ai pas dit mon dernier mot !, prévient-elle ses ennemies jurées d’une voix déterminée.  

 

Brusquement, elle se retourne et se met à rougir en voyant le sourire sardonique de son partenaire. Peut-être qu’avant d’exercer ses qualités en cours d’acquisitions de pickpocket, elle ferait mieux de s’entraîner à repérer les présences autour d’elle, se dit-elle.  

 

- Plutôt retorses ces petites choses, n’est-ce pas ?, fait Ryô, les bras croisés sur son torse.  

- Je les aurais un jour, je les aurais., lui promet Kaori, relevant le menton de défi comme si elle n’était pas un peu intimidée par sa présence.  

 

Il ne manquera certainement pas de la taquiner sur son activité, de faire des comparaisons avec son manque d’adresse au tir, son incapacité à faire un repas correct ou à lui reproposer d’être l’assistante d’Umibozu à la place de Marilou… et il lui en cuira comme d’habitude. C’est à se demander pourquoi il continue à lui chercher misère et à se chercher misère par la même occasion…  

 

- C’est ce qu’on dit toujours… Tu envisages une reconversion ?, l’interroge-t-il, curieux.  

- Non !, se défend-elle immédiatement.  

- Non… Je me disais juste que ça pouvait être pratique. Je suis sûre que toi, tu es capable de le faire. Alors si Marilou a appris, je devrais aussi en être capable. Ca peut toujours être utile., explique-t-elle, guettant le moindre signe de moquerie de sa part.  

 

Un léger sourire en coin, il approche d’elle et elle sent la tension monter en se demandant ce qu’il va se passer. Loin de l’ignorer, le nettoyeur dépasse sa partenaire et s’immobilise devant le stand d’entraînement, observant les clochettes finir leur oscillation et se taire. Dans un geste éclair, il attrape le portefeuille et le lui tend, le silence régnant toujours. Loin d’impressionner sa partenaire, ce geste la déprime. Tout a l’air si facile pour lui…  

 

- Je pense que tu manques d’intérêt à la chose. Marilou avait un intérêt : me montrer qu’elle était capable de relever mon défi, que je me trompais. Mais toi, qu’est-ce qui te motive ?, lui demande-t-il posément, lui tendant son portefeuille.  

- Progresser comme partenaire., répond-elle.  

- Apparemment, ce n’est pas suffisant., plaisante-t-il, ne doutant aucunement de son implication dans leur travail.  

- Ose me dire que je ne suis pas à ce que je fais !, le défie-t-elle, les poings sur les hanches.  

- Vue la force de tes massues, je n’oserais même pas le penser., se moque-t-il, un sourire amusé aux lèvres.  

- Ce que je dis, c’est que ce n’est peut-être pas suffisant comme motivation, corrige-t-il.  

- J’ai autre chose à te proposer., suggère-t-il, passant de l’autre côté du mobile improvisé.  

 

Curieuse, elle le regarde faire, se demandant ce qu’il allait lui sortir. Elle était déjà bien étonnée qu’il ne se soit pas moqué d’elle, tout au plus un peu taquiné et ça, elle pouvait l’accepter.  

 

- Je t’écoute., l’invite-t-elle.  

- Très bien, tu dois attraper ça., fait-il, sortant de sa poche un soutien-gorge.  

 

Elle se corrige : un de ses soutiens-gorges. Elle ne peut s’empêcher de voir rouge et sort une massue gigantesque mais, avant qu’elle ait le temps de la soulever, Ryô secoue la tête en signe de dénégation.  

 

- Si tu cherches à attraper ton soutien-gorge avec ça, tu vas faire bouger les cordes à coup sûr., lui fait-il savoir.  

- C’est juste pour la motivation. Alors tu me ranges ce truc. Tu me frapperas un autre jour. Au travail., lui enjoint-il, faisant balancer le sous-vêtement devant son nez.  

 

Il n’a pas du tout envie de se déposséder de ce trésor de chasse mais il a envie de l’aider à s’améliorer si ça peut l’aider à se sentir mieux… même si, pour lui, cet entraînement est superflu. Se rend-elle seulement compte de tout ce qu’elle apporte ?  

 

Elle fronce les sourcils avant de décider de suivre ses conseils. Ryô a après tout des manières bien à lui d’agir et cet entraînement n’en est qu’un prolongement. Elle se concentre sur son objectif, oubliant la gêne qu’elle ressent en voyant son sous-vêtement entre les doigts de l’homme pour qui son cœur bat secrètement.  

 

Elle fait un premier essai mais les cloches résonnent dans la pièce. Elle oublie le tintement railleur et reste concentrée sur sa cible. Elle doit prouver à Ryô qu’elle est capable de le faire, de réussir cette épreuve devant ses yeux. Elle observe le mouvement du vêtement, le placement des cordes, trace une trajectoire et plonge.  

 

Traîtreusement et juste parce que la situation lui plaît, il recule de quelques millimètres, croisant les doigts pour qu’elle ne s’en aperçoive pas et, apparemment, elle ne s’en aperçoit pas. C’est peut-être sur ça qu’ils devraient travailler, pense-t-il, mais il perdrait alors un avantage sur elle… et il doit avouer que c’est plutôt agréable de pouvoir jouer ainsi et prolonger le moment.  

 

Le deuxième essai se conclut de la même façon quelques minutes plus tard et de même pour le troisième. Au quatrième, elle parvient à saisir la bretelle mais il résiste et les cloches tintent à ce moment-là.  

 

- Tu triches…, lui reproche-t-elle.  

- Moi ? Il faut être plus rapide pour la récupération., objecte-t-il, gardant tout son aplomb.  

- Très drôle. J’arrête. Ca ne sert à rien de toute manière., soupire-t-elle.  

- Ok… Et si je réussis à attiser ton intérêt ?, la défie-t-il à son tour.  

 

Kaori relève les yeux et l’observe, se demandant à nouveau ce qu’il lui prépare. Enfonçant la main dans sa poche, il en ressort la petite culotte assortie au soutien-gorge.  

 

- Comme je les aime, juste portée, mais peut-être veux-tu la récupérer ?, suggère-t-il, le regard sombre.  

- Tu es un immonde pervers…, murmure-t-elle, piquée au vif.  

- Je sais. Un obsédé notoire, voleur de sous-vêtements… on a tous nos petits travers…, répond-il, insouciamment.  

- Et pour quelqu’un qui ne bande pas pour moi, je trouve que tu t’intéresses beaucoup à mes sous-vêtements…, lui fait-elle remarquer.  

- On a tous nos petites folies., répond-il simplement, conscient de l’illogisme de ses actions.  

- Tu m’en diras tant. Alors…, fait-elle, revenant vers l’atelier et lui faisant face.  

 

Elle fixe son regard sur le bas qu’il tient suspendu à un doigt avant de plonger, tentant d’attraper le tissu mais elle le rate, faisant tinter les clochettes. Elle attend que les cordes redeviennent immobiles avant de retenter sa chance et d’attraper sa culotte. Elle tire dessus mais il ne la lâche pas et elle fait tinter les clochettes à nouveau.  

 

- Tu triches encore, Ryô., lui fait-elle remarquer.  

- Ca, c’est pour te préparer au cas où tu te ferais surprendre., lui retourne-t-il.  

- Très bien. On y retourne ?, suggère-t-elle.  

- Comme tu veux. C’est ta culotte après tout. Si tu la gagnes, j’aurai toujours l’occasion d’en voler d’autres…, réplique-t-il, moqueur.  

 

Un court instant, elle est tentée de sortir sa massue et de l’assommer pour son manque de tact mais elle se reprend et sourit légèrement, se concentrant. Elle plonge la main, touche son torse et retire sa main sans faire sonner les clochettes.  

 

- Voilà, fini. Tu rangeras tout !, lui fait-elle, faisant demi-tour et s’en allant.  

- Mais… tu n’as même pas attrapé le vêtement. Tu l’as loupé et pas qu’un peu., lui répond-il, la culotte toujours au bout du doigt.  

- Garde la parure !, lui affirme-t-elle du couloir.  

 

Un large sourire étire ses lèvres et son regard pétille. Elle a volé quelque chose de plus symbolique, quelque chose de beaucoup plus dur à attraper : un battement de cœur de l’homme qu’elle aime et dont elle se demande si… Ce battement de cœur était à elle, rien qu’à elle. 

 


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