Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire pour poster un jeu intéractif?

 

Il suffit de se connecter. Puis, dans la section Games, - créer un nouveau jeu - ajouter/modifier les pages du jeu: les nouvelles pages sont créer automatiquement si elles sont référencées dans une autre page. - Il y a 2 types de pages: une page à proposition et une page à Question/Réponse. - Il y a aussi la possibilité de faire une page combat ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 47 :: Chapitre 47

Publiée: 03-08-22 - Mise à jour: 03-08-22

Commentaires: Bonjour, Désolée pour la longue suspension de cette fic. Petit manque de temps. Cet épisode prend place en deux épisodes où Falcon est attaqué par une organisation qui décide de s'en prendre ensuite à Ryô. Deux frères et leur soeur sont les tueurs. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

Chapitre 47 : Episodes 50 et 51 : L’ennemi ultime.  

 

- Kaori, on est arrivés.  

 

Elle se retourne et croise le regard de son partenaire, un regard sombre, intense. Pense-t-il aux mêmes choses qu’elle ? Est-il aussi retourné qu’elle par tout ce qui s’est passé en moins de vingt-quatre heures, tout ce qui aurait pu se passer ? Sentant ses doigts encore trembler des émotions qu’elle a traversées, elle serre les poings et les cache dans la veste de son costume, ce costume d’homme qu’elle hait mais qui lui est bien utile au moment même.  

 

Elle se lève, chancelant un peu au tangage du hors-bord, et se dirige vers l’embarcadère, acceptant les deux mains d’homme qui se tendent pour l’aider à monter. Il n’y aurait eu que celle de Ryô, elle aurait certainement refusé… ou peut-être pas. Elle ne sait pas vraiment en fait. Il y a quelques heures, il était à deux doigts de l’embrasser. Aurait-il été jusqu’au bout si elle n’avait pas dévoilé la supercherie ? L’aurait-il vraiment embrassée ? Elle a du mal à croire qu’un homme comme lui, aux sens hyper développés, ne l’ait pas reconnue malgré son déguisement. Et elle se l’avoue sans rougir : elle aurait aimé qu’il le fasse, sentir ses lèvres sur les siennes, savoir s’il y prenait du plaisir, si son cœur aurait explosé à force de battre trop fort, trop vite.  

 

- Je suis garé juste là-bas., lui dit Ryô.  

- Les autres sont déjà partis., l’informe-t-il alors qu’elle regarde autour d’elle, semblant sortir d’un rêve éveillé.  

- Je ne leur ai pas dit au revoir… ni merci., murmure-t-elle, s’en voulant de son impolitesse.  

- Ils ont vu que tu étais fatiguée et encore sous le choc., la rassure-t-il.  

- On… y va., suggère-t-il.  

 

Il hésite un instant et pose le bout des doigts sur son épaule pour lui donner l’impulsion alors qu’elle semble encore perdue. Ecarquillant les yeux, elle le regarde, surprise par son geste, et il retire la main, déçu de ne pouvoir prolongé ce contact et s’assurer ainsi qu’il ne rêve pas également, qu’ils sont bien là tous les deux.  

 

- J’ai cru ne jamais te revoir., chuchote Kaori, la gorge serrée.  

 

Pour elle, ces mots sont restés prisonniers de sa bouche mais ce n’est pas le cas. Elle serre le poing contre sa poitrine, se souvenant du déchirement qu’elle a ressenti lorsqu’elle a abdiqué et laissé Ryô seul dans la cale de ce cargo alors qu’il explosait. S’il n’avait pas invoqué la promesse qu’il avait faite à son frère, elle serait restée là avec lui. Mais il l’avait fait et elle savait que c’était important pour lui, qu’il respectait Hideyuki comme un frère et elle ne pouvait le mettre en porte-à-faux… même si ça la tuait de partir, si ça avait été l’enfer de regarder le bateau se briser, la fumée qui s’en échappait, d’imaginer l’eau qui s’engouffrait dans les brèches et assassinait celui qu’elle aimait.  

 

Il s’en était sorti cependant. Il avait fait sa réapparition sur le hors-bord comme s’il avait simplement fait un petit plongeon tout habillé dans l’eau, une simple blague de potache, tout sourire, sans bobo, rien qui laissait présager de ce qui s’était passé sur ce bateau. Elle s’était vue lui sautant dans les bras tellement son soulagement était grand mais elle avait été incapable de bouger, de peur qu’un mouvement dissipe le mirage, qu’il lui sorte une vieille blague sur sa pseudo-masculinité, qu’il se moque d’elle à nouveau. Et comme pour lui prouver qu’elle avait eu raison, il était juste venu à côté d’elle et ne lui avait rien dit, rien pas un mot, même pas une blague, pas un « je suis content que tu ailles bien » ni un bonjour.  

 

- Je n’ai pas encore découvert toutes les belles femmes de cette planète…, plaisante Ryô, cachant le regard incertain qu’il pose sur elle derrière un trait d’humour.  

 

Il a découvert une autre Kaori durant cette affaire, une Kaori sexy en diable, capable d’envoûter toute une foule d’hommes… y compris lui. Un temps, il a vraiment cru avoir à faire à une autre femme mais, lorsqu’il s’est assis à ses côtés, qu’il a été suffisamment près pour sentir son odeur, détailler ses traits, sa silhouette, il a su. Il a alors joué avec elle comme elle jouait avec lui. Elle lui avait demandé le mariage pour un baiser et il avait accepté, ne sachant lequel des deux céderait avant l’autre… si tant était que l’un des deux le faisait. Il n’aurait pas été jusqu’au bout… Enfin il le pense… ou veut le croire en tous cas. La tentation était grande, encore maintenant d’ailleurs.  

 

- Je m’en doute. Ramène-moi à la maison avant de repartir en quête., maugrée-t-elle, accélérant le pas.  

 

Un instant, il est tenté de l’interpeler et de lui parler mais pour lui dire quoi ? Qu’il a eu peur pour elle ? Qu’il est en colère pour n’avoir pu empêcher son enlèvement ? Pour avoir été la cause de ses malheurs ? Qu’il aurait voulu l’embrasser pour savoir ce que ça faisait ? Pour l’avoir désirée alors qu’elle est intouchable, qu’ils étaient en mission ? Rien de cela ne peut être dit… Il en est incapable. Ces émotions qui lui étaient étrangères jusqu’à elle sont étranges, déroutantes et il ne sait pas comment les gérer. Il doit tout contrôler et encore plus ce qu’il ressent depuis qu’ils se sont retrouvés face-à-face dans cette pièce, séparés par quelques millimètres de verre.  

 

Sans un mot, il enclenche la vitesse et part en direction de l’immeuble de briques rouges. Tout le temps que dure la route, il arrive à écarter les pensées qui le perturbent. Il est parti la veille en se demandant s’il verrait ce nouveau jour et il le fait. Il voit même ce nouveau jour sous un jour nouveau. Il observe la ville qu’ils ont sauvé d’une invasion d’une nouvelle organisation de drogue, certainement d’une autre guerre de clans qui auraient eu son lot de victimes collatérales et tout cela lui semble presque anodin, même si c’est satisfaisant.  

 

Du coin de l’oeil, il observe Kaori. Une main sous le menton, elle a le regard perdu dans le vide. Il voit ses paupières se fermer mais elle lutte contre le sommeil, certainement pour qu’il n’ait pas à la réveiller lorsqu’ils arriveront ou pour ne pas lui indiquer à quel point la situation a pesé sur elle. Il l’a sentie anxieuse pendant toute l’enquête. Elle ne voulait même pas aider Saeko et Reika jusqu’à ce que cette dernière lâche que c’était une enquête inachevée de son frère, le mot magique pour Kaori. Instinctivement, il a su que son anxiété le concernait et que c’était lié à son cauchemar. A-t-elle cru qu’il allait se réaliser ?  

 

- On est arrivés., lui apprend-il, se demandant si elle s’en est rendue compte.  

- Je sais., murmure-t-elle, ne se tournant toujours pas vers lui.  

 

Elle ne veut pas lui laisser une occasion de savoir ce qu’elle ressent au plus profond, pas avant de savoir si c’est juste la fatigue qui parle ou alors son cœur qui hurle réellement. Elle sort de la voiture et monte les escaliers sans l’attendre. A peine rentrée, elle s’enferme dans la salle de bains et se glisse sous une douche chaude où elle laisse couler ses larmes invisibles alors qu’elles se noient dans l’eau qui glisse sur son corps.  

 

Le souvenir d’Hideyuki est remonté à la surface pendant le trajet, mêlé de fierté et de tristesse. Fierté pour avoir mis un point finale aux exactions de Colomba, chose que son frère n’avait pu faire. Elle a le sentiment de lui avoir rendu justice même si ce n’est pas Colomba qui l’a tué. Il fait partie de toutes ces affaires qui l’ont poussé à démissionner de la police, qui l’ont déçu à un moment ou à un autre. Tristesse parce qu’il lui manque tout simplement. Sa gentillesse, son affection, le fait de se chamailler avec lui, le voir remonter ses lunettes sur son nez, le taquiner sur son imper usé. Elle esquisse un sourire et ricane légèrement en se souvenant de lui, en imaginant sa réponse, son sourire léger et son regard pétillant.  

 

Se sentant un peu mieux, elle éteint le jet d’eau et sort de là, s’entourant d’une serviette. Elle hésite un instant et enfile son pyjama. Elle a besoin de dormir et tout le reste de la journée ne lui semble pas de trop pour chasser cette fatigue et la tension qui s’est accumulée. Elle espère juste que ses songes ne tourneront pas au cauchemar comme la dernière nuit qu’elle a faite. Il s’en est fallu de peu que son cauchemar se révèle prémonitoire… Un long frisson lui traverse la colonne vertébrale et elle sort de la salle de bains, pressée de se retrouver dans son lit, sous la couette, bien au chaud.  

 

Allongé sur son lit, Ryô écoute les bruits familiers de la maison. Familiers, ils ne l’étaient pas quelques années auparavant mais ils le sont devenus et il en est venu à les apprécier, les attendre. Tout aurait pu s’arrêter pendant la nuit. Il aurait pu la perdre, perdre ce qu’il a gagné en la prenant sous son aile, en tenant la promesse qu’il a faite à Maki. Et pour avoir gagné, il avait gagné.  

 

Il ferme les yeux et se concentre sur son lui intérieur. Il imagine son sang circuler dans ses veines, ses poumons se déployer et compresser à chaque respiration… Son cœur, il ne l’imagine pas battre. Il le sent mais il y a quelques heures, il avait carrément l’impression de l’entendre. Ca a commencé lorsqu’il a humé l’odeur de cette femme du monde sublime aux longs cheveux roux, au corps sculpté par cette robe du soir sexy, une odeur qu’il connaissait et il a confirmé son impression en plongeant dans son regard noisette. Le rythme de l’organe s’est accéléré. C’était surprenant et enivrant. D’ailleurs, il recommence rien que d’y penser.  

 

Il s’est arrêté de battre un instant lorsque Kaori lui a dit qu’elle ne l’embrasserait pas ainsi sans rien d’autre et qu’elle a prononcé le mot mariage. C’était incongru, délirant mais il a dit oui. Il savait que c’était elle pourtant et elle savait que c’était lui. Mais il a dit oui sans arrière-pensée, sans panique, sans même se dire qu’il trouverait toujours une entourloupe pour se démentir après. Que doit-il en penser ? Que le déni ou le mensonge est devenu une seconde nature ? Qu’il a envie de plus avec elle ?  

 

- Arrête de penser à de telles idioties…, marmonne-t-il, fronçant les sourcils.  

 

Ce battement est devenu assourdissant lorsqu’il l’a vue entre les mains du frère aîné, encore plus lorsqu’elle s’est élevée dans les airs à peine tenue par les bras de l’homme. Il aurait pu la lâcher, la laisser tomber dans les airs et elle se serait écrasée par terre, morte sous yeux sans qu’il puisse rien y faire. Bon sang, il a même accepté de ne pas riposter face au colosse blond pour épargner sa vie. Il était prêt à se sacrifier pour elle même s’il avait tenté d’éviter les coups de feu. Il avait toujours l’espoir fou de réussir à échapper au sort funeste et il a eu raison puisque l’arrivée d’Umibozu a poussé les trois frères et sœur à s’échapper.  

 

Saeko avait eu Colomba comme elle le voulait mais il a dû attendre plusieurs heures pour avoir ce qu’il voulait : Kaori. Il en avait tué quelques unes en s’entraînant puis allant voir Maki. Il a eu besoin de rassurer son ami : sa sœur ne souffrirait pas de son échec. Il la sauverait. Et il l’a fait. La voir attachée à ce siège, une arme pointée sur sa tempe… son sang n’a fait qu’un tour. Elle ne s’en est peut-être pas rendue compte mais il était au-delà de la fureur. Garder son calme était cependant un impératif pour la sortir de là. C’était ce qu’il avait toujours appris : enterrer l’homme sous le guérillero. Remettre la carapace était beaucoup plus rapide que la briser. Il en a eu une nouvelle fois la preuve.  

 

Il avait fait preuve d’une logique froide. Il connaissait ses forces et ses faiblesses et a tué son adversaire mais, au moment de la sauver elle, il a opté pour la force de l’arme de son rival pour briser la vitre à l’épreuve des balles et de la force de Maki pour pousser Kaori à s’en aller. Il connaît ses faiblesses, il sait sur quel point appuyer et Maki… il aurait presque pu avoir honte de l’avoir utilisé mais Kaori ne pouvait rien refuser quand il s’agissait de son frère et elle est sortie comme il le voulait, comme il le lui avait promis. Mission accomplie… Il n’avait fait que sauver la sœur de son meilleur ami. C’était tout…  

 

Il passe une main sur son visage, tentant de chasser la tension qui l’habite. Ce n’est pas tout et il le sait mais il ne peut l’accepter. Ce qu’il a ressenti, ce n’était pas la satisfaction d’avoir tenu sa promesse. C’était autre chose, le soulagement d’avoir sauvé une partie de lui-même, celle qui devait vivre… même s’il y restait.  

 

Ne tenant pas en place, il se lève et se dirige vers la fenêtre, s’apercevant au passage que plusieurs heures sont passées depuis leur retour. Kaori n’est toujours pas réveillée a priori et il en profite pour aller à son tour dans la salle de bains comme il pensait le faire plus tôt avant de se plonger dans ses pensées. Un long moment, il se détend sous l’eau du jet avant de ressortir. Il se sent un peu moins tendu et ressort de là, frais et dispos, fraîchement rasé, les cheveux encore légèrement humides.  

 

- Tu es réveillé…, entend-il alors qu’il sort de la salle de bains.  

 

Sans un mot, il relève les yeux et croise les siens. Son cœur se remet à battre à cent à l’heure et il approche d’elle. Il sait ce qu’il refuse d’admettre. Il sait qu’il tient à elle beaucoup plus que ce qu’il ne devrait… et il ne sait pas quoi faire.  

 

- Tu… Tu as faim ?, lui demande-t-elle, se demandant à quoi il pense.  

- Oui., souffle-t-il.  

- Je… Je vais aller préparer le repas., lui indique-t-elle.  

 

Il acquiesce mais au moment où elle passe devant lui, il lève le bras et la bloque. L’acte suivant est instinctif : il l’attire à lui et l’enlace, collant sa tête contre son torse, une main dans son dos, sentant son cœur battre. Il bat comme le sien, plus vite, plus fort et il se laisse bercer par ce battement.  

 

Surprise, Kaori ne bouge pas pendant un moment, pensant d’abord qu’elle rêve puis profitant des sensations agréables. Voyant qu’il ne fait rien pour s’écarter d’elle, elle ose enfin l’entourer de ses bras et se presser un peu plus contre lui. Comme s’il y voyait un signe, Ryô glisse les doigts dans ses cheveux et les caresse avant de tirer sa tête en arrière doucement. Il croise son regard noisette, doux, empli des sentiments qu’elle lui porte, certainement les mêmes que ceux qu’il ressent mais ne peut nommer, puis ses yeux descendent sur ses pommettes rosies puis ses lèvres qu’il voit frémir. Il veut l’embrasser, il doit l’embrasser. Le besoin se fait impérieux.  

 

Mais soudain il l’entend hurler de ne pas penser à elle, qu’elle ne veut pas qu’il meurt même si ça veut dire qu’elle va mourir, qu’elle ne veut pas le laisser seul, qu’elle est prête à mourir avec lui. Une douche glacée ne lui ferait pas plus d’effet. Il ne peut pas faire cela. Il ne peut pas. Maki a encore du pouvoir dans cette configuration, il n’en aura plus s’il réduit l’espace entre eux. Et s’il y a quelque chose de plus impérieux que l’embrasser, c’est de la voir vivre.  

 

- Le mariage, Kaori… Bien tenté. Dommage que les hommes ne puissent se marier entre eux…, fait-il soudain d’un ton moqueur avant de la lâcher.  

 

Elle met un temps à redescendre sur Terre, à comprendre ce que ses paroles impliquent avant de voir rouge, d’autant plus rouge qu’elle se sent frustrée, énormément frustrée.  

 

- Ah, c’est ainsi que tu le prends, espèce d’immonde cafard !, hurle-t-elle, le poussant avant de l’écrabouiller sous une énorme massue.  

- N’empêche que j’avais plus de succès que toi au bal !, lui rappelle-t-elle avant de descendre, furieuse.  

 

Il soupire en la laissant partir sachant qu’il l’a blessée une nouvelle fois mais les choses sont bien mieux ainsi. Il aurait pu commettre une énorme erreur en se laissant aller dans un moment où l’émotion a été bien trop forte surtout pour lui qui n’est pas habitué à la gérer. Il faut remettre de l’ordre. 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de