Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 19 :: Chapitre 19

Publiée: 08-09-21 - Mise à jour: 08-09-21

Commentaires: Bonsoir, voici l'épisode suivant. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 19 : Episode 19 : La plage du souvenir.  

 

- Si je me trouvais à sa place, je serais fou de joie d’avoir près de moi l’enfant que m’a donné la femme que j’ai tant aimée., répète Ryo.  

- Si je me trouvais à sa place, je serais fou de joie d’avoir près de moi l’enfant que m’a donné la femme que j’ai tant aimée. Bah… Qu’est-ce qui m’a pris de dire cela ?  

 

Allongé dans son lit, le nettoyeur observe le plafond, les mains derrière la tête. Il repense à la petite Alice qui a retrouvé son père, la joie qu’il a lue dans ses yeux alors qu’il lui prononçait ces mots qui l’ont poussée à partir en courant pour rejoindre l’homme qu’elle venait de laisser partir, ayant trop peur d’entrer dans sa vie.  

 

Il a su trouver les mots. Il lui a suffi de regarder ses grands yeux emplis de cet espoir déçu, de cette peur qui ne demandait que quelques mots pour la rassurer et il n’avait pas réfléchi, il avait juste laissé son cœur parler. D’où lui était venue cette idée ? Il n’avait jamais vraiment réfléchi à l’idée de devenir père. Non, il n’y avait tout simplement jamais réfléchi. Ce n’était même pas une question à se poser. Son métier avait ses contraintes et celle-là en faisait partie. De toute façon, il fallait être deux pour faire un enfant et il ne pouvait pas avoir quelqu’un dans sa vie.  

 

Est-ce que quelque chose a changé ?, se demande-t-il avant de se reprendre. Pourquoi se pose-t-il la question ? Il fait ce qu’il fait sans jamais se poser de question alors pourquoi cette phrase ne cesse de tourner et retourner dans sa tête. Ce n’était qu’une simple phrase banale, c’est cela une simple phrase banale, se convainc-t-il. Satisfait, il se lève et sort une cigarette de son paquet avant de monter sur le toit.  

 

Une simple phrase pour soulager une jeune fille à la recherche de ses racines, prête à renouer avec ce père inconnu que sa mère a follement aimé, se répète-t-il, allumant sa cigarette… Une mère que ce père a follement aimée, se dit-il, exhalant la fumée et la regardant monter dans l’air. Des parents qui ont dû se séparer par la force des choses alors qu’ils s’aimaient fortement.  

 

- Quelle chose stupide de ne vouloir se consacrer qu’à une seule personne toute sa vie…, ricane-t-il, écrasant sa cigarette sur la rambarde.  

- Il vaut mieux profiter de la vie et de tout ce qu’elle peut vous offrir…, lâche-t-il, rentrant dans l’appartement.  

- D’ailleurs, j’y vais de ce pas…, fait-il, s’étirant tel un chat.  

 

Il s’arrête dans la salle de bains, se recoiffe rapidement tout en écoutant Kaori qui chantonne dans le séjour. A tous les coups, elle fait encore du ménage après ces quelques jours passés loin de la maison.  

 

- Comme s’il en était besoin…, murmure-t-il, amusé.  

- Allez, les jolies miss mokkori m’attendent.  

 

Il sort de la salle de bains et descend les escaliers quatre à quatre, l’esprit léger, fixé sur son activité à venir, décidant de l’endroit où il aurait le plus de chances de réussite. C’est l’été et le temps est au beau fixe, alors le parc ou le centre commercial ? Le centre commercial avec son air climatisé doit être un bon choix, le meilleur quand il fait chaud, que ces demoiselles cherchent la fraîcheur ou font leurs emplettes pour se trouver un maillot de bain… Si ça ne marche pas, il y aura toujours la piscine… autant prévenir dans ce cas, pense-t-il, se retournant pour aller chercher son short de bain.  

 

- Qu’est-ce que…, murmure-t-il, les yeux écarquillés.  

 

Il ne peut s’empêcher de quitter des yeux la silhouette arrondie de sa partenaire. Kaori a un ventre rond qu’elle caresse tendrement, et bien rond qui plus est. Depuis quand Kaori est-elle enceinte ? Comment a-t-il pu ignorer sa grossesse jusqu’à ce point ?, se demande-t-il, se frottant les yeux. Qui est le père ? jaillit dans sa tête en même temps qu’une vague de colère.  

 

- Qui ?, lâche-t-il, faisant un pas vers elle.  

- Ryo ?, lui retourne-t-elle, surprise, reposant le coussin du divan qu’elle tenait contre elle pour lisser le tissu.  

 

Mirage, ô mirage éphémère qui l’a mis dans un sacré pétrin, pense-t-il, cherchant une solution pour s’en sortir.  

 

- Quoi Ryo ?, fait-il bêtement.  

- Ben, je ne sais pas, c’est toi qui me poses une question que je ne comprends pas., réplique-t-elle, prenant un autre coussin d’une couleur différente de son tee-shirt cette fois.  

- C’est toi qui m’a appelé, non ?, ment-il effrontément.  

- Non, c’est toi qui a dit « qui ? »., s’entête-t-elle.  

- Quoi « qui ? », s’exclame-t-il.  

- Ce ne serait pas plutôt qui « qui ? », lui fait-elle remarquer, un sourcil levé.  

- Non, si c’est qui « qui ? », la réponse est sont les snorkys., lui affirme-t-il.  

 

Kaori le regarde, hébétée, alors qu’une libellule passe dans son dos.  

 

- Tu vas bien, Ryo ?, lui demande-t-elle, soucieuse.  

- Moi ? Très bien. Et toi ? Tu m’as l’air un peu pâle, Kaori. Tu ferais peut-être bien d’aller prendre l’air., ricane-t-il, attrapant sa veste.  

- Tu sais, ce n’est pas très bon de rester tout le temps enfermée., ajoute-t-il, sortant.  

 

Fier de s’en être sorti sans trop de dommage, sa fierté ne comptant pas vraiment à ses yeux présentement, Ryo dévale les escaliers avant de déboucher sur le perron, accueillant le soleil avec beaucoup de bonheur.  

 

- A moi, les miss mokkori.  

 

Il se met en route d’un pas leste vers le centre commercial et, soudain, se met à ricaner. Les snorkys… Il ne sait même pas d’où est sortie cette réplique idiote mais elle est plutôt bien trouvée et elle a eu l’efficacité recherchée : celle de détourner l’attention de Kaori suffisamment pour se sortir du pétrin dans lequel il s’était fourré tout seul comme un grand.  

 

- Tout ça à cause de cette maudite phrase que j’ai sortie à Alice…, peste-t-il.  

- Moi qui déteste les enfants, j’ai vraiment été la chercher loin, celle-là., pense-t-il en se grattant la tête.  

 

Il déteste les enfants, c’est connu et ça fait longtemps, très longtemps même… Il retient un long soupir. Pourquoi cherche-t-il à se leurrer lui-même ? Il peut bien le clamer devant les autres pour sa réputation, pour éviter les ennuis, pour beaucoup de raisons parfois inconnues ou obscures mais il sait très bien que c’est faux. Il n’y aurait pas eu Marco sinon ou Monsieur Hagio et sa petite fille seule, il n’y aurait pas non plus eu de Nagisa ou Mercedes Porta… Des enfants plus ou moins grands pour qui il avait ressenti de l’affection même s’il l’avait montrée à sa manière…  

 

- Si je me trouvais à sa place, je serais fou de joie d’avoir près de moi l’enfant que m’a donné la femme que j’ai tant aimée., répète-t-il à nouveau.  

 

S’il était un homme normal, il aimerait peut-être avoir la possibilité d’avoir un enfant, une trace de son passage sur Terre, un petit être à aimer, le prolongement de l’amour qu’il aurait vécu avec quelqu’un. Quelqu’un… Il secoue la tête, chassant les images qui montent à la surface. Ne pas s’engager sur ce terrain-là, surtout pas, se tance-t-il.  

 

Il doit cesser de penser à tout cela. Sa vie ne lui permet pas de connaître cette expérience. Aimer, c’est mettre en danger. Donner la vie, c’est aussi donner la mort, une mort certainement bien trop précoce et atroce contrairement au commun des mortels. Il n’est pas comme Tarmani et leur… son enfant ne sera pas une Alice déjà bien éprouvée d’avoir grandi sans père. Ce sera une cible chaque jour qui passera. Il a déjà commis une folie jusque là en la gardant près de lui, il n’en commettra ni deux ni trois. La case « famille » n’a pas été cochée sur ses options dans la vie. Il est condamné à errer dans la vie… seul.  

 

Enfin…  

 

Peut-être pas si seul, se dit-il, observant les passantes qui entrent et sortent du centre commercial. La vision couvre ses pensées sérieuses d’un voile occultant et un rictus se dessine sur ses lèvres.  

 

- A moi, les miss mokkori !, se réjouit-il exagérément.  

 

Pendant plus d’une heure, il harcèle les jeunes femmes dans les galeries marchandes, chipe des sous-vêtements, se lançant des défis quant à la couleur et la texture des bouts de tissus subtilisés, échappe aux gardes à sa poursuite avant de sortir du centre commercial tel un voleur. Il fait cependant à peine un pas dehors avant de se tétaniser, sentant l’aura de fureur l’entourer tel un boa constricteur.  

 

- Qui ?, parvient-il à bredouiller, cherchant un échappatoire.  

- Au jeu du qui qui, c’est moi qui gagne maintenant !, lui assène verbalement Kaori avant de lui asséner la massue spéciale « Rit qui qui » qui l’encastre dans le macadam sans aucun état d’âme.  

- T’as intérêt à te faire tout petit maintenant., lui conseille-t-elle, le traînant par le col à travers la ville en fulminant.  

- C’est mon kiki qui va finir rikiki avec toi…, geint-il, les bras croisés et ne faisant aucun effort pour se relever.  

 

Sans savoir pourquoi ni d’où ça vient et au grand dam de sa carpette de partenaire, Kaori se met soudain à chanter :  

 

- Son petit itsi bitsi teenie weenie, tout petit, petit mokkori… 

 


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