Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 68 :: Chapitre 68

Publiée: 29-02-24 - Mise à jour: 29-02-24

Commentaires: Bonsoir, voici l'épisode suivant des claps de fin. Il se passe après l'épisode où Ryô et Kaori doivent retrouver un homme qui s'est montré serviable avec la jeune Cécile, une jeune fille qui doit se faire opérer d'un problème cardiaque mais refuse de le faire tant qu'elle ne l'aura pas revu. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 68 : Episode 80 : Un cœur pur couvert de blessures.  

 

- A quoi tu penses ?  

 

Ryô descend les dernières marches de l’escalier et approche de Kaori. La main sur le tuyau de l’aspirateur, elle a le regard perdu sur l’extérieur. C’est rare de la voir ainsi, distraite alors qu’elle est en plein milieu d’une séance de ménage. A-t-elle noté quelque chose de particulier ? Il s’arrête juste derrière elle et, comme il l’a fait pendant qu’ils accompagnaient Cécile, il pose le menton sur son épaule pour regarder ce qu’elle regarde. C’est toujours aussi agréable.  

 

Surprise, Kaori sursaute légèrement avant de se reprendre et ne plus bouger. Elle sent les papillons s’envoler dans son estomac alors que sa chaleur se répand sur son épaule et sa nuque. Elle avait été trop préoccupée par la santé de Cécile, cette jeune fille qui devait se faire opérer pour soigner un problème cardiaque, pour s’attarder sur ce qu’elle avait ressenti et elle s’était dit que ça n’arriverait plus mais elle avait une deuxième chance et c’était juste… exquis.  

 

- Je pense à Robert…, lui avoue-t-elle.  

 

La réponse fait bondir Ryô qui ressent une émotion violente à l’évocation de l’homme qu’ils ont dû retrouver à la demande de Cécile et qu’ils ont sauvé d’une carrière de malfaiteur.  

 

- Robert ? Tu as quelque chose à me dire ?, l’interroge-t-il, mi-figue, mi-raisin.  

 

Il n’aime pas du tout l’idée qu’elle puisse s’intéresser à un autre homme… ni qu’un autre homme puisse s’intéresser à elle. C’est vrai quoi ! On n’est jamais à l’abri d’un ennemi masqué sous des traits charmeurs… ou même d’un homme bien qui l’emmènera loin de lui. Il sent ses yeux s’écarquiller à cette dernière pensée. Elle vient d’où celle-là ?, se demande-t-il.  

 

- Quoi ? Que voudrais-tu que je te dise ?, lui retourne-t-elle, les sourcils froncés.  

- Je ne sais pas moi… Il t’a invitée à dîner ?, lance-t-il semble-t-il à tout hasard.  

 

Il se gratte la tête, croisant les doigts sans qu’elle le voit pour qu’elle lui réponde par la négative. Kaori fronce de nouveau les sourcils, se penchant à droite et à gauche pour essayer de voir s’il lui prépare une mauvaise blague.  

 

- Tu cherches quelque chose ?, l’interroge-t-il, attendant toujours sa réponse, l’impatience le gagnant.  

- Les cotillons…, répond-elle, cherchant toujours à voir derrière lui.  

- Les cotillons ?, répète-t-il bêtement.  

 

Pour le coup, c’est lui qui ne la suit pas…  

 

- Oui, ceux que tu vas brandir si je te dis oui., explique-t-elle, faisant le tour de son partenaire pour enfin avoir sa réponse.  

 

Le temps qu’elle le fasse, il a laissé ses bras retomber comme sciés. Elle a dit « oui ». Robert l’a donc invitée à dîner et elle a accepté ? Il n’arrive pas à y croire.  

 

- Ah bah non, tu n’en as pas., conclut-elle avant de revenir lui faire face.  

- Quel manque de tact de ma part pour une fois qu’il y a quelque chose à fêter…, raille-t-il, contenant difficilement la colère qui monte.  

- Il n’y a rien à fêter., lui apprend-elle en haussant les épaules.  

- Quoi ? Mais tu as dit…, réplique-t-il, ne comprenant plus.  

- Je n’ai rien dit. C’est toi qui supposes des trucs idiots et moi qui pensais que tu voulais me faire une blague., lui oppose-t-elle.  

- Oh… ah… ok., lâche-t-il.  

- Dis donc… Je ne t’imaginais pas aussi bavard., plaisante Kaori, le regard pétillant.  

 

Il lui en lance un mauvais mais qui se radoucit quand il croise le sien.  

 

- Et donc tu penses à Robert ?, reprend-il la conversation, souhaitant savoir exactement de quoi il retourne.  

- Oui… Enfin non. En fait, je pensais à sa reconversion, au fait qu’il change de vie… et je me demandais ce que ça ferait., lui avoue-t-elle, sa voix se faisant songeuse.  

- Pourquoi ? Tu voudrais devenir infirmière ?, l’interroge-t-il.  

 

Pendant un instant, il se prend à l’imaginer en blouse blanche couvrant des dessous sexy en dentelle blanche et la réaction ne se fait pas attendre. Un coucou fait son apparition. Dès qu’il s’en aperçoit, il se recroqueville, s’invectivant mentalement, uniquement soulagé par le fait que Kaori est de nouveau partie en observation de l’extérieur.  

 

- Non, pas spécialement infirmière…, murmure-t-elle, pensive.  

- Tu n’as jamais pensé à ce qu’aurait pu être ta vie ?, l’interroge-t-elle, se retournant.  

 

Au même moment, Ryô se redresse, adoptant une position normale maintenant que les choses sont revenues à la normale. Il a échappé de justesse à la massue, souffle-t-il de soulagement.  

 

- Euh… non pas vraiment… J’ai déjà bien assez à faire avec celle-ci., répond-il, haussant les épaules.  

- Pourquoi ? T’y as déjà songé, toi ?, l’interroge-t-il en retour.  

- Ca m’est déjà arrivé., admet-elle, ses pommettes rosissant.  

 

Dire qu’il est surpris est un faible mot. Il ne s’attendait pas à cela. Malgré son côté romantique, Kaori est plutôt du genre réaliste, à se satisfaire de ce qu’elle a alors savoir qu’elle peut rêver d’autre chose l’intrigue, attise sa curiosité. Nonchalamment, il s’appuie sur le mur et pose un regard scrutateur sur elle.  

 

- Et alors, tu rêves de quoi ?, lui demande-t-il.  

- Oh… euh… de pas grand-chose., balbutie-t-elle, gênée.  

- Si ce n’est pas grand-chose, tu peux me le dire, non ? Je te promets de ne pas me moquer de toi., lui assure-t-il.  

- Tu parles… Tu vas te foutre de moi…, maugrée-t-elle.  

- Kaori… dis-moi… s’il te plaît., l’amadoue-t-il.  

- Tu aurais aimé… je ne sais pas moi… être infirmière par exemple ?  

- Tu vois, tu commences., gronde-t-elle.  

 

Il la voit croiser les bras tout en lui lançant un regard peu amène et sourit. Il l’imagine bien tenant tête à un patient peu commode ou un médecin un peu trop sûr de lui.  

 

- Non… Je me dis juste que je te verrais bien dans un métier au service des autres. Ca t’irait bien., lui oppose-t-il.  

 

La tendresse dans sa voix fait lever les yeux à Kaori. Elle l’observe et voit une douce lueur briller dans son regard.  

 

- Je… peut-être… En fait, je n’y ai jamais vraiment réfléchi en terme de métier différent., admet-elle.  

- En terme de fréquentations peut-être ?, suggère-t-il.  

- Oui, c’est un peu ça. Je me demande parfois ce qu’aurait été ma vie… notre vie…, avance-t-elle, lui lançant un regard hésitant.  

- Si Hide avait encore été là., achève-t-elle.  

 

Ryô l’observe et voit la nostalgie qui teinte ses prunelles noisettes. Un instant, il reste là sans bouger avant de se redresser et approcher d’elle. Il hésite puis lève la main et remet une mèche de cheveux derrière son oreille.  

 

- Ca… j’y pense aussi en fait., lui confie-t-il à mi-voix.  

- Elle aurait été plus belle certainement., pense-t-il avec un léger souvenir.  

- Oui… je pense aussi. Il y a tant de choses qu’on aurait pu partager avec lui., soupire-t-elle.  

- Tu crois qu’il aurait pu ralentir le rythme des massues ?, la taquine-t-il.  

- Il savait gérer mon tempérament., pipe-t-elle, baissant les yeux.  

- Au moins un qui y arrive., répond-il.  

- S’il était encore là, tu ne vivrais certainement pas ici… donc il y aurait moins de massue., lui offre-t-il.  

- C’est vrai… Je ne vivrais pas ici., murmure-t-elle, pensive.  

 

Elle ne serait donc pas là pour l’empêcher de faire des visites nocturnes, draguer les clientes ou les passantes dans la rue, pour l’obliger à travailler ou distribuer des tracts…  

 

- Tu dois encore plus regretter sa mort., pense-t-elle.  

- Personne ne peut plus la regretter que toi. Tu as perdu quelqu’un en qui tu avais confiance, que tu aimais, sur qui tu pouvais compter…, lui oppose-t-il.  

- Oui… mais… je t’ai rencontré…, le contra-t-elle.  

 

Elle vit sa pupille s’agrandir de stupéfaction et se rendit compte de ce qu’elle avait dit et ce que cela pouvait traduire pour lui.  

 

- Je… Je peux compter sur toi et… j’ai confiance en toi…, bredouille-t-elle, préférant taire le fait qu’elle l’aime aussi pour ne pas rendre l’ambiance encore plus gênante.  

 

Une alarme résonne dans la tête du nettoyeur alors que ses yeux s’attardent sur les lèvres de sa partenaire, ses joues rosies. Sa vie serait peut-être moins douloureuse si Hide était encore là mais elle serait surtout beaucoup moins douce aussi.  

 

- Ca, c’est sûr ! Tu ne crains rien avec moi ! Je ne vais certainement pas te sauter dessus pour te faire des trucs bizarres !, lui lance-t-il, se mettant à rire bêtement.  

 

Il doit reprendre le contrôle de la situation alors qu’il se sent prêt à céder à l’appel des sirènes et le seul moyen efficace, c’est de jouer les imbéciles, le crétin qui la repousse et la rabaisse. Il voit son regard changer, se ternir puis elle relève le menton et plonge dans ses deux onyx.  

 

- Oui, je sais…, soupire-t-elle.  

- De toute façon, la question ne se pose pas. Hide est mort et rien ne changera ça., conclut-elle.  

 

Elle appuie du bout du pied sur le bouton marche de l’aspirateur et reprend sa tâche ménagère. Ryô comprend que la discussion est terminée et s’en va, se réfugiant sur le toit pour fumer une cigarette.  

 

- Si tu savais toutes les vies que j’ai pu m’inventer, Kaori…, murmure-t-il, exhalant la fumée.  

- Ca n’arrive que depuis que tu es entrée dans ma vie et, dans toutes ces vies, tu es toujours là, tu es l’élément central mais ça, ça ne peut arriver que dans ces vies rêvées., soupire-t-il.  

- Parce que dans ces mondes, tu ne risques pas de mourir si je perds la tête, si j’échoue pour une fois à te sauver. Dans ces vies-là, je peux t’aimer comme j’en ai envie, te dire de belles choses et te laisser m’en dire tout autant. Ca fait du bien de rêver mais ça fait mal aussi., lâche-t-il, tirant une nouvelle fois sur sa cigarette.  

 

Ca fait mal de se réveiller et se retrouver confronter au quotidien et au fait de la voir là si proche et pourtant si lointaine, de ne pas pouvoir effleurer ne serait-ce que du bout du doigt un de ces vies douces et chaleureuses.  

 

- Arrêtons de rêver., soupire-t-il avant d’éteindre son mégot de cigarette et de retrouver son quotidien qui aurait pu être plus moche, se dit-il, entendant Kaori chantonner en faisant les poussières. 

 


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