Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 64 :: Chapitre 64

Publiée: 17-01-24 - Mise à jour: 17-01-24

Commentaires: Bonsoir, voici l'épisode suivant de ses claps de fin. Celui-ci prend place après le double épisode avec la photographe qui souhaite faire un reportage sur City Hunter, montrer l'homme qu'il est sous le tueur et qui est aussi amoureuse de lui. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 64 : Episodes 73 et 74 : la belle photographe qui aime le danger.  

 

Debout dans l’encadrement de la porte de la cuisine, Ryô observe un moment Kaori cuisiner.  

 

- Je fais aussi vite que possible. Je suis désolée, j’ai pris du retard en faisant les courses., s’excuse-t-elle, un peu gênée par son regard insistant.  

 

Il sourit légèrement, comprenant son malaise alors que lui-même se demande s’il n’est pas sur le point de faire une bêtise. Il n’a cependant pas envie de changer d’avis et préfère se lancer plutôt que d’attendre plus longtemps : trop de réflexion tue l’action, par moments, et il en sait quelque chose, lui qui est du genre instinctif.  

 

- Tu peux venir ? J’ai besoin de toi deux secondes., lui demande-t-il enfin.  

- C’est que…, objecte-t-elle, montrant les casseroles sur le feu.  

 

Il approche et éteint tous les gaz.  

 

- Voilà. Donc je te redemande : tu peux venir ?, l’interroge-t-il.  

- Dans ces conditions… oui., acquiesce-t-elle, se demandant ce qu’il lui veut.  

 

C’est plutôt rare qu’il ait besoin de son aide dans la vie privée mais elle est plus que ravie de la lui accorder et lui montrer qu’ils peuvent être plus que des partenaires professionnels. Ils peuvent déjà être amis… pour commencer. Cependant, elle se pose un peu plus de questions quand il l’emmène vers l’étage puis le toit.  

 

- Je… Je ne vois pas bien en quoi je peux t’aider ici., lui fait-elle remarquer, cherchant à tout hasard une caisse à outils qui laisserait penser qu’il fait une réparation qui nécessite son aide ou sa surveillance.  

- Tu peux., répond-il énigmatiquement, approchant du garde-corps et observant les alentours.  

- En vérité, ça durera un peu plus que deux secondes., lui avoue-t-il, se tournant vers elle avec un léger sourire.  

 

Ca peut même durer toute une vie en ce qui me concerne..., pense-t-elle, sentant ses pommettes prendre une légère teinte.  

 

- D’accord. Dis-moi ce que tu attends de moi., lui fait-elle savoir.  

 

Que tu m’aimes, songe soudain Ryô, que tu te jettes à mon cou et m’embrasse, que tu fasses le premier pas dont je ne suis pas capable, s’en suit.  

 

- Mets-toi… là., lui indique-t-il, faisant quelques pas avant de s’arrêter.  

- Ici ?, s’assure-t-elle, se positionnant là où il l’indique.  

- Oui… comme ça.  

 

Il la fait se tourner vers le paysage avant de relever son visage et la contempler un instant dans la lumière du soleil qui est haut dans le ciel. La température est agréable pour la saison. Pourtant, Kaori se sent frissonner sous son regard.  

 

- Et maintenant ?, murmure-t-elle.  

 

Embrasse-moi, pense-t-elle. La pensée est si forte qu’un moment elle est persuadée de l’avoir dite à voix haute mais Ryô reste imperturbable avec toujours ce petit sourire aux lèvres qui fait battre son cœur. A moins que ce ne soit sa proximité… ou la sensation de sa main sur son bras… ou son odeur… Ou peut-être que c’est tout ça en même temps, se figure-t-elle.  

 

- Attends-moi… juste deux minutes, je reviens., lui fait-il savoir.  

- Quoi ? Mais Ryô…, s’insurge-t-elle, ne comprenant vraiment pas où il veut en venir.  

 

Il revient vers elle calmement et la replace comme avant, les deux mains sur ses épaules.  

 

- Kaori, j’ai pu compter sur toi pendant cette mission avec Yôko. Tu m’as fait confiance comme je t’ai fait confiance…, commence-t-il.  

- Ouais… j’ai quand même dû veiller au grain à quelques reprises., lui rappelle-t-elle, les yeux plissés.  

 

Il ricane légèrement et presse doucement ses épaules.  

 

- On ne change pas un homme en un claquement de doigts., lui répond-il.  

- Et qui t’a demandé de changer ?, lui retourne-t-elle à mi-voix.  

 

Il baisse le regard vers elle alors qu’elle lève le sien et se retient de caresser sa joue, non parce qu’il n’en a pas envie mais parce qu’il ne sait pas ce qu’elle en penserait, si ce serait aller trop loin…  

 

- Personne…, murmure-t-il.  

- Mais j’ai eu ce petit dédoublement de personnalité. Je suis peut-être un peu perdu., plaisante-t-il.  

- Ne bouge pas, s’il te plaît., lui redemande-t-il.  

 

Toujours plongé dans son regard, il la voit acquiescer et la laisse seule, sachant qu’elle ne bougera pas. Kaori l’entend partir et se dit à nouveau qu’ils ont eu de la chance. Yoko aurait pu mettre fin à tout cela. Si elle avait vraiment publié son article sur Ryô, il aurait dû partir et n’aurait certainement pas accepté qu’elle le suive. Elle avait eu le temps de réfléchir à la question. Passée la première pensée simpliste qu’ils pourraient avoir une vie plus simple, hors du danger, elle avait rapidement compris que ce serait la fin de tout. Il y aurait un visage sur son nom et il ne serait certainement tranquille nulle part. Il serait encore plus une cible que maintenant et il refuserait de la laisser prendre autant de risque, elle l’avait senti. Heureusement, Yoko était revenue à la raison et avait abandonné son idée…  

 

- A quoi tu penses ?, l’interpelle-t-il, la surprenant.  

- Non, ne te retourne pas, pas encore., lui ordonne-t-il, la voyant faire.  

- A ce qui aurait pu arriver., admet-elle.  

- Ma grande histoire d’amour avec Yoko ?, la taquine-t-il.  

 

Kaori sourit mais ne s’emporte pas. Elle l’a entendu devant la porte de la salle de bains. Il a annoncé à Yoko que son cœur était déjà pris. Certes il a mal fini sa prestation mais elle est persuadée que ce qu’il a dit était vrai… et la concernait.  

 

- Je t’ai entendu dans le couloir, Ryô., lui rappelle-t-elle à mi-voix, ne sachant s’il l’a entendue.  

- J’ai dit des tas de choses dans le couloir., lui rappelle-t-il, se concentrant sur ce qu’il fait pour ne pas laisser la nervosité le submerger.  

- En effet… Tu as bientôt fini ?, l’interroge-t-elle, ne pressant pas le sujet.  

- J’y suis presque., l’informe-t-il, réglant les derniers détails.  

 

En tous cas, plus près que de conclure notre relation, pense-t-il, un peu amer. Il n’a pas menti lorsqu’il a dit qu’il avait déjà quelqu’un dans sa vie. Kaori est là, en lui, ancrée dans son cœur. Vérifiant une dernière fois les réglages, il appuie sur un bouton et se met à décompter avant d’approcher de sa partenaire. Il s’installe juste à côté d’elle, faisant en sorte de ne pas couper la lumière solaire qui va éclairer son visage.  

 

- Tu peux te retourner., lui murmure-t-il, se rapprochant légèrement d’elle.  

 

Doit-il ou non passer son bras autour de ses épaules, de sa taille peut-être ? Il se sent un peu bête, lui l’expert es drague à ne pas savoir comment se comporter avec elle. C’est juste Kaori… Ca ne devrait être que juste Kaori mais c’est tellement plus que cela, se dit-il.  

 

- Un appareil photo ?, s’étonne-t-elle.  

- Oui, celui que Yoko m’a laissé. J’avais envie qu’on fasse une photo tous les deux. On… on n’en a jamais eu l’occasion à vrai dire…, lui dit-il, posant un regard expectatif sur elle.  

- C’est vrai. C’est une bonne idée., admet-elle, un large sourire venant éclairer ses traits.  

- Tu devrais regarder l’appareil, la photo ne va pas tarder à être prise. Je l’ai mis en mode rafale pour en avoir cinq. Il y en aura peut-être une de bonne dans le lot., pipe-t-il, la gêne revenant.  

 

Un premier point rouge leur indique que la photo va être prise. Kaori fixe l’objectif, se sentant juste heureuse d’avoir ce moment avec lui et surtout qu’il soit immortalisé. Juste après, elle sent un effleurement sur sa main et tourne le visage vers son partenaire qui esquisse un sourire avant de baisser les yeux sur elle. Aucun des deux ne se rend compte que les photos sont prises en même temps.  

 

- Voilà, c’est fini., murmure-t-il.  

- Oh… déjà…, répond-elle, déçue.  

- Oui., acquiesce-t-il.  

 

Ils se regardent un long moment en silence, ne sachant quoi faire. Prends-moi dans tes bras, pense-t-elle. Fais un geste, Kaori, juste un geste, l’implore-t-il silencieusement. Mais aucun d’eux ne bougea et le silence devint gênant.  

 

- Je vais retourner finir le repas., bredouille Kaori.  

- D’accord. Je vais faire développer les photos., l’informe-t-il.  

- Je ne serai pas long.  

 

Ils se séparent ainsi, chacun frustré de ne pas avoir eu le courage de faire un geste vers l’autre. Lorsqu’ils passent à table, Ryô pose la pochette avec les photos à côté d’elle.  

 

- Vas-y, regarde en première., lui propose-t-il.  

 

Elle ouvre la pochette mais avant de sortir les clichés, se lève et vient se placer à côté de lui.  

 

- Et si on les regardait ensemble ?, suggère-t-elle, prenant la première photo.  

 

Ils regardent tous les deux l’objectif avec un sourire aux lèvres.  

 

- Elle me plaît beaucoup., admet Kaori.  

- Oui. Les autres., fait Ryô.  

 

Elle sort la deuxième et la troisième qui ont moins d’intérêt ayant capté le mouvement en cours entre eux. La quatrième les a immortalisés un instant comme stupéfaits de se regarder ainsi. Kaori se souvient de la surprise qu’elle a ressentie en sentant la main de Ryô frôler la sienne. Son cœur s’est mis à battre plus vite, son estomac s’est noué dans l’attente. Visiblement, de son côté, il était un peu anxieux… ce qu’il n’avouerait jamais.  

 

- On le voit tout de suite lorsqu’une fille est avec l’homme dont elle est amoureuse., murmure Ryô, rappelant à Kaori la phrase qu’elle a prononcée après qu’ils aient reçu la lettre et la photo que Yoko avait prise avec lui.  

 

Kaori rougit mais acquiesce avant même d’y avoir réfléchi.  

 

- Tu crois que la réciproque est vraie ?, lui demande-t-il, ses lèvres près de son oreille.  

 

Elle se sent frissonner et lève les yeux vers lui… et le temps se suspend…  

 


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