Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 45 :: Chapitre 45

Publiée: 08-06-22 - Mise à jour: 08-06-22

Commentaires: Bonsoir, voici l'épisode suivant des claps de fin. Celui-ci prend place après la rencontre de nos deux partenaires avec la jeune Elvira Martin, veuve de 22 ans d'un français amateur d'arts. PArmi les scènes mémorables pour resituer, la confession de Ryô sur la manière dont Kaori gère son deuil de manière beaucoup plus saine qu'elle et notre nettoyeur tirant entre les jambes de Saeko sur le méchant. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 45 : Episode 48 : Que vienne le printemps pour la veuve amoureuse.  

 

- Pas trop déçu de la voir partir ? Tu n’es pas arrivé à tes fins… encore une fois…, demande Kaori à son partenaire alors qu’ils quittent l’aéroport, un sourire ironique aux lèvres.  

- Elle avait prévu un sacré attirail dans sa chambre : ce piège en trois étapes était presque digne de toi., lui fait-il savoir, amusé.  

 

Surprise, elle s’arrête, cligne des yeux et tend la main, paume en l’air.  

 

- Quoi ?, fait Ryô, surpris.  

- Il ne pleut pas…, répond-elle.  

- Le ciel est bleu sans aucun nuage. C’est normal., réplique-t-il, se demandant ce qu’il lui prend.  

- Non, ce n’est pas normal. Tu me fais un compliment., lui fait-elle remarquer.  

- Ah… si ce n’est que ça…, pipe-t-il, haussant les épaules et reprenant son chemin, un léger sourire aux lèvres.  

 

Une fois encore surprise parce qu’il ne lui a toujours pas sorti de vacherie, elle le rejoint en courant avant de se caler sur son rythme.  

 

- Tu n’es vraiment pas plus déçu que cela ? Pourtant, tu avais sorti le grand jeu : les fleurs, le costume, tu l’as accompagnée au cimetière…, insiste Kaori.  

- Elvira Martin était dans le monde de son mari, dans les limbes de sa vie. A vingt-deux ans, c’est triste de voir une femme morte vivante. Le souvenir de son mari était à la limite plus vivant qu’elle. Aucun homme n’aurait pu l’atteindre., lui assure-t-il.  

- Tu as su l’atteindre. Son sourire quand nous l’avons quittée n’avait rien de forcé. Je pense qu’elle avait retrouvé goût à la vie. S’éloigner d’ici lui fera certainement le plus grand bien pour reprendre un bon départ. Peut-être même qu’elle reviendra un jour à Tokyô et viendra te trouver…, pipe la jeune femme, l’humeur un peu sombre malgré son sourire enjoué.  

- D’ici là, l’eau aura coulé sur les ponts et elle sera certainement trop âgée pour l’éternel jeune homme de vingt ans que je suis., réplique-t-il, ouvrant la portière de la mini.  

- Sérieusement, tu continues avec cette histoire-là ?, lui retourne-t-elle, un sourcil levé.  

- Ce n’est pas une histoire, juste la vérité., lui affirme-t-il, moqueur.  

 

Kaori ne peut s’empêcher de sourire face à son regard pétillant. Ce Ryô-là est juste craquant et rien ne lui résiste, surtout pas elle.  

 

- Un jour, tu te réveilleras avec des cheveux gris et tes vingt ans n’y pourront rien., lui fait-elle savoir, prenant place dans la voiture, côté passager.  

- Je n’aurai jamais de cheveux gris parce que j’ai le meilleur remède anti-vieillissement., rétorque-t-il, mettant le moteur en route.  

- Vraiment ? Et quel est-il ?, l’interroge-t-elle, curieuse.  

- Je ne peux pas te le dire : tu risquerais de me le piquer et de m’enquiquiner encore longtemps dans mes tentatives de drague., objecte-t-il.  

 

Elle lui tire la langue en réponse avant de regarder le paysage.  

 

- J’espère qu’elle retrouvera l’amour et le bonheur. Je ne sais pas ce que tu lui as dit pour la faire réagir mais ça a marché., apprécie-t-elle.  

- Pas grand-chose, tu sais. Je me suis contenté de lui rappeler ce qui faisait la beauté de la vie., répond-il, haussant les épaules.  

- Laisse-moi deviner : toi et l’amour… enfin certaines choses de l’amour., lâche-t-elle, levant les yeux en l’air.  

 

Il esquisse un sourire comme s’il était d’accord avec elle et repense à la conversation qu’il avait eue avec Elvira. Elle concernait Kaori et la manière dont elle faisait face au deuil de son frère, la façon dont elle avait gardé le sourire même si elle était triste. Elle vivait. Discrètement, il met le clignotant et bifurque.  

 

- On ne peut rien te cacher., lâche-t-il.  

- Certaines choses te concernant sont assez faciles à deviner., lui fait-elle remarquer.  

- Que certaines ?, lui retourne-t-il, curieux.  

- Oui… que certaines… Sur d’autres, tu es assez difficile à cerner., lui avoue-t-elle.  

 

Et c’est tant mieux, se dit Ryô qui préfère que certaines choses lui restent inconnues. Il refuse de voir son regard changer et se teindre de tristesse ou de compassion en se posant sur lui. Il veut garder cette légèreté entre eux, voir ce sourire durer encore et encore.  

 

- Le mystère fait partie de mon charme… Ca marche ?, l’interroge-t-il, moqueur.  

- Pour ça, il ne faudrait pas que je connaisse tes petits défauts., lui fait-elle savoir avec une moue dubitative, refusant de lui dire qu’effectivement le mystère qui l’entoure pique sa curiosité.  

- Si ce ne sont que des petits défauts, ça va…, dit-il.  

- Des petits défauts très répétitifs et très gênants., le corrige-t-elle.  

- Mais où tu nous emmènes ? Ce n’est pas le chemin de l’appartement., lui signale-t-elle, fronçant les sourcils.  

- J’avais envie d’aller saluer un vieil ami., lui apprend-il.  

- Oh… D’accord., fait-elle.  

 

Afin qu’elle ne reconnaisse pas le chemin, il fait un long détour, profitant de ce moment de calme et de discussion amicale.  

 

- Parce que tu crois que tes petits défauts ne sont pas gênants ?, lui retourne-t-il, revenant à leur conversation précédente.  

- Je ne fais qu’affronter la situation que tu crées., objecte-t-elle, comprenant qu’il parle de ses massues et autres armes punitives.  

- Action-réaction, si je comprends bien. Mais si je me tiens à carreaux, tu vas t’ennuyer alors…, suggère-t-il.  

- Ne me fais pas croire que tu fais cela pour m’occuper. Si tu devenais raisonnable, je trouverais toujours à m’occuper., lui fait-elle savoir.  

- Hmmm… D’accord… Mais moi, que ferais-je ? J’aurais peut-être besoin de toi pour m’occuper…, lui dit-il d’une voix légèrement sarcastique qui cache son léger trouble aux idées qui lui traversent l’esprit.  

 

Si elle en avait la moindre idée, elle l’écraserait sous une massue après avoir viré au rouge pivoine…  

 

- Comment ça ?, lui retourne-t-elle, fronçant les sourcils avant de voir un endroit familier devant elle.  

- Tu… tu nous as emmenés au cimetière ?, s’étonne-t-elle alors que d’habitude elle doit le traîner presque de force.  

- Je te l’ai dit : je viens voir un vieil ami., lui rappelle-t-il avec indulgence.  

- Je le partage avec plaisir.  

 

Touchée, elle lui adresse un sourire reconnaissant. Elle ne lui en a pas parlé mais voir Elvira et sa tristesse née de la perte de son mari lui a fait penser à Hide et elle avait projeté de venir le lendemain, s’attendant à le faire seule. C’est encore mieux ainsi, pense-t-elle, suivant Ryô dans les allées du cimetière.  

 

En silence, ils se postent devant la stèle de Hideyuki et communiquent en silence avec lui.  

 

- Tu me manques, frérot. Je pense à toi tous les jours., commence Kaori dans sa tête avant de lui raconter les derniers évènements, leur dernière mission, la rencontre avec le clown et Elvira.  

- Tu as élevé ta sœur et elle est devenue une femme forte et empathique. Tu peux être fier d’elle, Maki., songe Ryô qui est venu ici pour elle, pour Kaori.  

 

Rencontrer la jeune Elvira qui se complaisait dans son deuil, dans le souvenir figé de son mari plutôt que de vivre sa vie comme il l’aurait certainement voulu lui a rappelé à quel point Kaori aurait pu être brisée par la mort de son frère, sa dernière famille. Au lieu de cela, elle souriait et embrassait la vie, aidait les autres et allait de l’avant. Il savait cependant que, dans l’intimité de sa chambre, à l’abri de tous les regards et même du sien, elle pleurait parfois. Ce qu’il ne pouvait voir, il pouvait malgré tout le sentir ou l’entendre. Il avait parfois été tenté de la rejoindre mais il se sentait mal à l’aise à l’idée de rentrer dans son intimité dans ces moments-là et il n’avait aucune idée de ce qu’il pouvait faire ou dire pour alléger sa souffrance.  

 

- On peut y aller si tu veux., lui dit-elle soudain, se relevant.  

- Allons-y., acquiesce-t-il, passant un bras derrière elle et posant la main amicalement sur son épaule.  

- Merci Ryô., murmure-t-elle à la fois pour l’avoir amenée ici et pour ce geste qui lui fait beaucoup de bien.  

 

Il ne dit rien et ne la lâche qu’arrivés à la voiture. Se souvenant soudain, il sort de sa poche intérieure une enveloppe qu’il lui tend.  

 

- Tiens, je pense que c’est notre rémunération., lui dit-il.  

 

Kaori l’ouvre et sort le chèque, un sourire étirant ses lèvres.  

 

- Ca va faire du bien., approuve-t-elle, surtout heureuse qu’Elvira ait retrouvé la joie de vivre.  

- Tiens, c’est pour toi…, lui dit-elle, lui tendant un papier plié en quatre.  

- Il faut croire qu’elle mettra peut-être moins de temps à revenir que je le pensais., pipe-t-elle.  

- Jalouse ?, la taquine Ryô, dépliant la feuille.  

- Et pour quelle raison le serais-je ?, lui retourne-t-elle, un sourcil levé.  

 

Elle a tout contrôlé de l’intonation de sa voix aux traits de son visage mais, malgré cela, elle voit l’éclat amusé dans les prunelles onyx de son partenaire. A-t-il compris ?, se demande-t-elle.  

 

- Parce que tu aurais succombé à mon charme ravageur ?, suggère-t-il.  

- Pff… Ce qu’il ne faut pas entendre., marmonne-t-elle, luttant avec peine contre le rougissement qu’elle sent monter.  

 

La liste de courses y passe, ainsi que celle des repas et des tâches ménagères à faire ou des pièces de linge à laver puis repasser et seul un léger rosissement apparaît à son plus grand dam. Jetant un coup d’oeil en coin à son partenaire, elle le voit lire le mot et sourire, ce qui ne manque pas de l’intriguer.  

 

- Alors que dit-elle ?, ne peut-elle s’empêcher de lui demander.  

- Ca ne te regarde pas., lui répond-il, gardant malgré tout le mot déplié.  

- Allez, dis-le moi. Pour une fois, tu pourras te vanter d’avoir eu du succès et en avoir une preuve., le pique-t-elle, moqueuse.  

- Je n’ai peut-être pas envie de me prendre une massue sur le coin du nez., réplique-t-il, repliant lentement la feuille.  

 

Le voyant faire, Kaori se penche sur lui précipitamment et tente d’attraper le bout de papier qu’il écarte prestement. Rien que pour le plaisir de la sentir contre lui sans qu’elle n’en fasse de cas, il joue ainsi un moment avant de la laisser attraper l’objet désiré, offrant tout de même une certaine résistance avant de le lâcher.  

 

- Je l’ai eu !, s’exclame Kaori fièrement.  

 

Le sourire ravi qu’elle lui oppose lui réchauffe le cœur et il force le froncement de sourcils et le bougonnement qui s’ensuivent.  

 

- On ne peut jamais être tranquille avec toi…, marmonne-t-il.  

 

Kaori n’en fait pas de cas alors qu’elle lit le message d’Elvira à Ryô.  

 

- Comme vous me l’avez suggéré, je prendrai exemple sur Kaori., lit-elle à mi-voix.  

 

Surprise, elle se tourne vers lui, l’air interrogateur. Un peu gêné de lui expliquer qu’il a parlé d’elle, de quelque chose qu’il a vu mais dont ils n’ont jamais parlé, il soutient son regard d’un air impassible.  

 

- Tu as parlé de moi avec Elvira ?, finit-elle par lui demander face à son silence.  

- Pour tes pièges, je suppose., répond-il, haussant les épaules.  

 

Kaori fronce les sourcils, regarde son partenaire puis le papier avant de revenir sur lui.  

 

- Et tu conseilles à une femme de prendre exemple sur moi pour cela ?, réplique-t-elle, incrédule.  

- J’ai du mal à te croire. Alors de quoi d’autres as-tu parlé avec elle à mon sujet ?, l’interroge-t-elle d’une voix un peu agacée.  

 

Il hésite, met le moteur en marche et s’engage dans la circulation, gagnant ainsi un peu de temps. Lui dire ou ne pas lui dire ? C’est un peu gênant mais d’un autre côté, ça n’implique rien de particulier ou en tout cas de particulièrement significatif, non ?, muse-t-il intérieurement.  

 

- Il se peut que j’ai parlé de ta façon de gérer le deuil de ton frère., admet-il à mi-voix, se demandant comment elle allait réagir.  

- Oh…, souffle-t-elle, surprise.  

 

Pendant un temps, elle garde le silence, ne sachant comment interpréter cette information.  

 

- Je suppose que ce n’était pas forcément négatif si elle décide de prendre exemple sur moi… comme tu le lui as suggéré., réfléchit-elle soudain à voix haute.  

- En fait, ce n’était pas du tout négatif., avoue-t-il.  

- Tu as pris sur toi pour aller de l’avant. Tu gardes le sourire quoiqu’il arrive mais je suis sûr…, dit-il, préférant éviter de lui dire qu’il savait.  

- que ton frère te manque et que tu es triste parfois. Malgré tout, tu n’en montres jamais rien. Tu ne m’en parles jamais et tu donnes toujours le meilleur de toi-même. Maki est sûrement fier de toi là-haut… Je… moi, je le suis en tout cas.  

 

Kaori le dévisage, les yeux écarquillés et le cœur battant à toute allure. Elle est touchée par ces mots et la douceur de sa voix. Le connaissant, ce genre d’aveu lui coûte.  

 

- Merci Ryô., murmure-t-elle, essuyant une larme qui perle à son œil.  

- Ca me touche. Tu sais… Ta présence et ta force m’ont beaucoup aidée à traverser cette épreuve. Donc c’est aussi grâce à toi que j’y suis arrivée., lui confie-t-elle, observant ses mains posées l’une sur l’autre.  

 

La gêne atteint un niveau inédit pour le nettoyeur qui ne peut s’empêcher de rire bêtement alors qu’il ne sait pas comment accepter ce compliment ni quoi lui répondre.  

 

- Dis… Tu n’es quand même pas en train de me dire que je t’ai rendu une visite nocturne certains soirs ? Il faut vraiment que j’arrête de me cuiter sinon., lance-t-il, prenant un air effaré.  

- Ne prends pas tes rêves pour la réalité !, le tance-t-elle, lui donnant un coup de maillet sur la tête, masquant un sourire amusé  

- Mes rêves ? Mes cauchemars, tu veux dire !, s’exclame-t-il, retrouvant avec plaisir et soulagement des conversations plus triviales… et la massue super lourde son crâne.  

- Eh ! Je conduis !, se fâche-t-il, lançant un début de chamaillerie à laquelle repensera la jeune femme le soir même oscillant entre la colère et l’amusement. 

 


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