Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 83 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 20-06-24

 

Commentaires: 34 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

J'ai perdu mon mot de passe.

 

Contactez-moi en utilisant l'email que vous avez mis dans votre profil et donnez-moi votre pseudo. Si possible, indiquez la question et la réponse que vous avez choisis lors de votre inscription.

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 79 :: Chapitre 79

Publiée: 13-06-24 - Mise à jour: 13-06-24

Commentaires: Bonsoir, Voici l'épisode suivant des claps de fin. Avec le précédent, ils sont un peu plus sombres mais il faut bien préparer la suite ;) Résumé de l'épisode : Ryô décide de protéger la jeune Isabelle, paraplégique suite à une blessure par balle, qu'il visite régulièrement après avoir remarqué qu'elle les observait. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80


 

Chapitre 79 : Episodes 98 et 99 : Je voudrais aimer comme dans mes rêves  

 

- C’est un questionnaire…, murmure Kaori, pensive, lisant la lettre que la jeune Isabelle a envoyé à Ryô.  

 

C’est une suite de questions qui tournent toutes autour de ses préférences et attentes en matière de femmes. Plus elle avance dans la liste, plus elle sent la tension monter. Elle n’a rien dit quand il a répondu à la question sur l’existence d’une petite amie. Après tout, ils n’en sont même pas au stade où ils s’embrassent. Les yeux fixés sur les mots alors même qu’elle ne les voit pas vraiment, elle sent les doutes revenir à la surface.  

 

- Tu as envie de répondre à toutes ces questions ? Fais-toi plaisir., l’invite Ryô, amusé.  

 

Il est sûr qu’elle pourrait répondre à sa place pour à peu près toutes les questions. S’il avait même le cran, il s’arrêterait à celle sur la petite amie. Il répondrait oui et c’est pour la vie. C’est ce qu’il ressent au plus profond de lui mais il n’a pas encore la force de l’assumer. Il craint un peu de ne pas être à la hauteur des attentes que cela créerait chez Kaori.  

 

- La lettre t’est destinée, pas à moi., lui répond-elle.  

- Tu ferais mieux de répondre toi-même. Je ne pense pas être en mesure de te suppléer sur le sujet., ajoute-t-elle.  

- Vraiment ? Pourtant, tu me connais mieux que quiconque., lui fait-il remarquer.  

- Je te confierais les réponses de ce questionnaire les yeux fermés., insiste-t-il, un regard calme posé sur elle.  

 

Il a une confiance absolu en elle. C’est quelque chose qu’il ne partage qu’avec peu de personnes et encore, il n’est pas sûr que les autres aient atteint ce degré de confiance. Ca devrait l’aider à avancer vers elle mais il n’y arrive pas.  

 

- Vraiment ? Tu me confierais vraiment les réponses de ce questionnaire les yeux fermés, Ryô ?, lui retourne-t-elle.  

 

Elle lui fait face, laissant la feuille tomber sur la table basse, et le fixe d’une regard sombre. Il l’observe, plisse légèrement les yeux et se rend compte qu’elle est blessée et il ne comprend pas pourquoi.  

 

- Tu le sais bien, Kaori., répond-il malgré tout, sûr de lui.  

- Non., souffle-t-elle.  

 

La réponse claque dans l’air et il reste un instant interdit avant de se lever, sentant la tension monter. Elle le regarde faire et ne bouge pas, sa colère montante lui donnant la force de faire face à la tension qui émane de lui.  

 

- Kaori ?  

- Non, je ne sais pas, Ryô. Pourquoi tu me confierais ce questionnaire les yeux fermés alors que tu ne peux même pas me dire que tu vas rendre visite à une jeune paraplégique ? Pourquoi tu me confierais ce questionnaire les yeux fermés alors que tu m’avoues avoir un faible pour sa sœur ?, lui demande-t-elle, les poings sur les hanches.  

- Tu sais bien que je plaisantais, non ?, l’interroge-t-il, passant une main dans ses cheveux nerveusement.  

- Non, je ne sais pas. Je ne sais plus, Ryô. Tu me parles de partager quelque chose de plus, de devenir… un couple mais, entre nous… j’ai vu des changements mais es-tu sûr que c’est vraiment ce que tu veux, nous deux, je veux dire ?  

 

Elle s’arrête et le regarde. Elle a mal de le voir se renfermer mais il y a trop de questions, de doutes qui se mettent entre eux. Ils ne peuvent pas continuer ainsi en les occultant simplement. Ils doivent clarifier les choses s’ils veulent vraiment être quelque chose de stable et fort.  

 

- Kaori… tu sais que c’est compliqué pour moi. Je ne veux pas te blesser., plaide-t-il.  

- Je sais… et pourtant tu l’as fait., lui fait-elle remarquer.  

- Ok, je me suis planté, Kaori. Je suis désolé., s’excuse-t-il.  

 

Il voit à son regard que ce n’est pas suffisant, qu’il devra être un peu plus explicite sur les raisons qui l’ont poussé à se taire, à ne rien lui dire.  

 

- Je n’étais pas intéressé par Crista. C’était juste une plaisanterie douteuse. De très mauvais goût., ajoute-t-il, voyant un sourcil auburn se soulever légèrement.  

- Ca… j’aurais pu passer, je pense., murmure-t-elle, glissant les bras autour d’elle.  

- Alors qu’est-ce qui ne passe pas ? Que j’ai passé du temps avec Isabelle ?, s’étonne-t-il.  

 

Il aurait pourtant juré qu’elle aurait apprécié sa prévenance et son altruisme…  

 

- Oui, non., répond-elle, s’asseyant.  

 

Elle se sent soudain vidée et passe les mains sur son visage pour en chasser la tension.  

 

- Je… ne comprends pas, Kaori., admet-il, s’asseyant face à elle sur la table basse.  

 

Il hésite, tend la main vers elle avant de la laisser retomber sur sa cuisse, craignant de la brusquer en voulant la toucher. Il ressent le besoin d’un lien entre eux mais lui laisse son espace personnel.  

 

- C’est bien que tu aies passé du temps avec elle. Ca lui a fait du bien dans ce moment compliqué., admet-elle.  

- Mais ?, relève-t-il, sentant l’objection arriver à plein nez.  

- Tu m’as menti. Pendant une semaine, tu t’es tiré comme un voleur et tu m’as menti honteusement. J’étais inquiète pour toi alors qu’il t’aurait suffi de me dire ce que tu faisais. Je veux avoir confiance en toi personnellement, Ryô. Je lutte contre ma jalousie naturelle, contre mon… manque de confiance en moi et j’ai besoin que tu m’aides. Alors quand tu me mens pour sortir, comment tu veux que je fasse ?, lui demande-t-elle, les larmes aux yeux.  

 

Elle détourne le regard et fixe un point dans le vide, passant les doigts sous ses yeux pour évacuer l’humidité. Inconsciemment, elle attrape le bord de son haut et commence à le triturer nerveusement. Elle aimerait se pencher et qu’il la prenne dans ses bras. Elle a envie de se lever et sortir de cette conversation qui lui fait mal et qui fait mal à Ryô mais elle ne peut pas. Elle ne sait pas si c’est pour leur bien à eux ou si elle cherche autre chose, à se rassurer, à sortir de l’impasse dans laquelle ils semblent être enfermés, à se faire mal peut-être…  

 

- Tous les jours, je me demande quand tu vas te rendre compte que tu peux trouver mieux que moi. Tous les jours, je me demande ce que je dois faire pour que tu aies envie de plus entre nous et je me trouve tellement nulle de ne pas trouver., lui confie-t-elle.  

- On ne joue pas dans la même cour, Ryô. Tu as tellement d’expérience et moi… je suis une oie blanche. Si tu ne trouves pas en moi ce dont tu as besoin, dis-le-moi. Je préfère qu’on arrête maintenant plutôt que lorsqu’il sera trop tard et qu’on soit obligés… de se… de se séparer sur tous les plans., lui dit-elle, la gorge serrée.  

 

Il a presque l’impression de sentir le sol s’ouvrir sous ses pieds pour l’avaler. Elle ne peut pas… elle n’est pas… Arrêter ce qu’ils essaient de construire ? C’est impensable. Il ne peut pas avoir merdé à ce point.  

 

- Je n’ai pas envie d’une autre personne. C’est toi que je veux, Kaori. Je ne sais pas comment avancer mais c’est toi, uniquement toi., murmure-t-il, attrapant ses doigts.  

 

Il les presse dans sa main avec douceur, espérant bien lui redonner confiance par ce simple geste.  

 

- Alors fais en sorte que tes gestes rejoignent tes paroles. Mon cœur bat pour toi mais tu as aussi le pouvoir de le briser. Alors réfléchis à ce que tu veux. Si tu nous veux, tu vas devoir jouer franc jeu avec moi, me faire confiance pour ne pas me moquer de toi quand tu fais quelque chose comme ce que tu as fait pour Isabelle., lui affirme Kaori, lui lançant un regard déterminé.  

- Tu as besoin de temps, je peux l’entendre… Je peux encore attendre mais il faut que tu fasses un bout de chemin vers moi. La confiance, ça s’entretient.  

 

Soudain, elle se lève. Elle a besoin d’espace, de réfléchir. Elle a peur de craquer et de l’implorer de l’aimer mais elle ne peut pas. Elle a encore sa dignité et surtout, elle lui a dit qu’elle pouvait encore attendre… même si elle ne sait pas si ça va durer encore longtemps.  

 

- J’ai besoin d’être un peu seule., lui fait-elle savoir.  

 

Instinctivement, elle posa la main sur sa joue et la caresse, le poussant à lever le visage vers elle.  

 

- J’ai envie que ça marche, Ryô., murmure-t-elle.  

- Moi aussi., lui affirme-t-il.  

- Alors essayons de faire en sorte que ça marche., lui suggère-t-elle.  

 

Il acquiesce et elle lui sourit légèrement, le regard encore un peu triste puis le laisse. Ryô reste seul avec ses pensées, se demandant quel est le prochain pas qu’il peut faire. 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de