Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 108 chapitres

Publiée: 08-05-22

Mise à jour: 25-04-24

 

Commentaires: 94 reviews

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GeneralRomance

 

Résumé: Notre passage sur Terre n'est qu'éphémère... Comment le rendre plus durable ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Laisser une trace" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Laisser une trace

 

Chapitre 20 :: Chapitre 20

Publiée: 12-10-22 - Mise à jour: 12-10-22

Commentaires: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Désolée du retard mais il m'a un peu pris la tête, façon de parler, que la fatigue n'a pas aidé. J'espère que vous allez tous bien. Un grand merci également pour vos commentaires qui font chaud au coeur. Bonne lecture

 


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Chapitre 20  

 

L’heure approchait, se dit Ryô, poussant un soupir d’ennui en consultant sa montre. Il était temps. Il en avait plus qu’assez d’attendre… et ce n’était vraisemblablement que le premier soir puisque Kaori était encore à l’intérieur. L’idée de devoir revenir soir après soir et passer trois heures à se demander ce qu’il sa passait là-haut eut l’art d’assombrir encore plus son humeur et il sortit une nouvelle cigarette de son étui. Il la portait à ses lèvres lorsqu’il sentit des présences malfaisantes non loin de lui. En moins de deux secondes, le tube de nicotine se retrouva relégué au fond de sa poche, troqué contre un magnum 357.  

 

Silencieusement, il se fondit dans l’obscurité et prit le temps de localiser les positions de chaque membre du groupe. Ils attendaient visiblement quelqu’un et il n’avait aucun doute sur le fait qu’une nouvelle attaque devait avoir lieu contre Kaori. Ce salaud n’avait même pas la patience de masquer son jeu en attendant quelques soirs avant de s’en prendre à elle. Il en ferait de même en le faisant tomber le soir même. Il jeta un regard noir vers l’appartement, lançant une promesse silencieuse à son rival.  

 

- Alors les gars, on fait une promenade bucolique nocturne ?, lança-t-il d’un air nonchalant, jouant avec son magnum.  

- Allez… vous n’allez pas me dire que des grands costauds comme vous prêts à attaquer une femme seule avez peur de faire face à un homme seul ?, les nargua-t-il.  

- Casse-toi de là si tu ne veux pas qu’on te fasse bobo avec une boulette !, lui lança l’un d’eux, le menaçant d’une arme.  

- Je n’ai pas l’intention de m’en aller. Si quelqu’un a rendez-vous avec la demoiselle, c’est plutôt moi., répondit Ryô.  

- Tu l’auras voulu ! Allez-y les gars, débarrassez-nous de ce gêneur !, ordonna-t-il, faisant signe à deux de ses hommes.  

 

Les deux se ruèrent sur le nettoyeur qui les renvoya aux pieds du chef du groupe sans même utiliser son arme. Deux autres vinrent vers lui et il leur réserva le même sort. Alors ce fut tout le reste du groupe qui bondit sur lui mais il n’en eut cure. Quelques coups de poings, de crosse et de pieds plus tard, ils gisaient à terre. Sans égard, il souleva le chef et le secoua pour le réveiller.  

 

- Maintenant, tu vas me dire pourquoi vous voulez vous en prendre à ma partenaire., gronda-t-il d’une voix menaçante.  

- Je n’ai rien à dire., ricana son prisonnier.  

- Et avec ça, tu comptes parler ?, insista Ryô, pointant son arme sur lui.  

- Même pas en rêves…, cracha-t-il, le regard haineux.  

 

Ryô allait riposter lorsque le corps entre ses mains s’avachit soudainement. Alors que leur chef exhalait son dernier souffle, les gars autour de lui bondirent sur leurs pieds et s’enfuirent. Le nettoyeur jura entre ses dents et lâcha le corps sans vie et prit en chasse l’un des hommes. Il n’avait aucune idée d’où il le mènerait mais il devait choisir et il le fit. Il était conscient que cela pouvait être une diversion pour atteindre Kaori mais il y avait une possibilité pour que ça ne le soit pas et que son intervention ait perturbé leurs plans. S’il considérait la chose sous cette angle, il avait une chance de remonter jusqu’à une planque et ensuite jusqu’à la tête de l’organisation : Nishihara. Puisqu’il n’était apparemment pas dans ses plans de tuer sa partenaire, il pouvait se permettre de la laisser armée de ses propres défenses même si elle devait être enlevée à cause de cela. Parce qu’il saurait où elle serait d’ici là… et irait la chercher comme toujours. Il n’était pas encore né celui qui les séparerait…  

 

Une chose qu’il pouvait admettre, la deuxième après avoir reconnu la loyauté des hommes de Monsieur N, c’était qu’il n’avait pas embauché des crétins. Il suivit sa proie pendant une bonne heure avant de se retrouver face à elle. Son adversaire n’était néanmoins plus seul puisqu’un de ses camarades l’avait rejoint et, tous deux arme au poing, ils le défiaient silencieusement d’avancer. Comme si ça allait l’arrêter…  

 

- Baisser vos armes, les gars. Je ne vous demande pas grand-chose, juste le nom de votre chef., plaisanta Ryô.  

 

Il savait pertinemment qu’ils ne le lui donneraient pas mais il pouvait malgré tout en plaisanter et tenter sa chance.  

 

- Comme si on allait te répondre. En revanche, on a un autre chose à t’offrir., ricanèrent-ils, affichant un air mauvais.  

- Une balle entre les deux yeux., l’éclairèrent-ils, le braquant avec leurs armes.  

- Je crains de devoir refuser votre générosité., ironisa le nettoyeur, prêt à dégainer.  

- On ne refuse pas les cadeaux., s’esclaffèrent-ils, appuyant sur la gâchette.  

 

Un coup de feu retentit précédant deux autres. Deux cris de douleur retentirent avant que le bruit métallique des armes tombant à terre résonna dans l’allée.  

 

- Je refuse quand même. La politesse, ce n’est pas mon fort., plaisanta Ryô, avançant vers eux.  

 

Les deux hommes étaient à genoux, se relevant en se tenant la main blessée. Comme toujours, ça ne lui faisait aucun effet. Il n’éprouvait aucune pitié pour ces hommes qui leur en voulaient. Quelques années en arrière, il les aurait peut-être tués d’emblée… ou après leur avoir extorqué des informations. Il attrapa celui qui était le plus proche de lui et l’aida à se relever… sans ménagement.  

 

- Qui vous envoie ?, aboya-t-il, le regard dur.  

- Tu aimerais le savoir, hein ?, ricana son prisonnier.  

- Parle ou je t’explose la tête., le menaça le nettoyeur.  

 

Il entendit les deux hommes rire de manière cynique et jeta un œil vers le comparse qui se relevait. Il remarqua le regard que les deux complices partagèrent de manière résolue et souleva celui qu’il tenait.  

 

- Je ne dirai rien., cracha ce dernier.  

 

Ses traits se figèrent soudain et, à peine quelques secondes plus tard, Ryô sentit une odeur d’amande amère et vit l’homme se mettre à transpirer à grosses gouttes. Cela ne prit que quelques instants avant qu’il ne meure. Au même moment, l’autre compère partit en courant. Ayant encore du mal à y croire, il partit à sa suite, bien décidé à obtenir sa réponse. Ces hommes avaient été bien briefés et savaient à quoi s’attendre. Leur vie ne comptait pas, la loyauté primait, même au prix le plus cher.  

 

Cela l’interrogeait encore plus sur les plans de Nishihara concernant Kaori. Pourquoi l’épargnait-il alors qu’il n’avait visiblement pas beaucoup d’égard pour la vie humaine ? S’il voulait sa mort, il aurait déjà pu la tuer un nombre incalculable de fois. Il n’allait pas s’en plaindre mais c’était intrigant malgré tout. Ou alors… Non, il ne voulait pas y penser… Mais il ne put arrêter le cours de ses pensées.  

 

Nishihara envisageait-il de séduire Kaori pour qu’elle entre dans son lit volontairement ? Avait-il compris, ou même ne faisait-il que supposer, que, pour lui, ce serait une blessure peut-être plus douloureuse que la mort ? La colère qui grondait en lui monta de quelques crans encore. Il aurait dû s’y prendre autrement. Peut-être débouler dans l’appartement pour la ramener chez eux parce que là il lui laissait le temps de faire ce qu’il voulait d’elle. Peut-être prendre le temps d’appeler quelqu’un pour aller surveiller à sa place… Il devait arrêter de se poser ce genre de questions. Cela ne le mènerait à rien. Il devait faire confiance à la bonne étoile qui avait veillé sur eux jusque là… et au cœur de Kaori. Elle lui avait redit qu’elle l’aimait et il savait qu’elle ne mentait pas même s’il n’arrivait pas à y croire.  

 

Lorsqu’il sentit la tension monter un peu plus, il revint à la réalité et déboula dans l’allée dans laquelle avait tourné sa cible, arme en main. Des briques du mur derrière lui éclatèrent sous l’impact des balles tirées. Il ne répliqua que d’une, touchant son adversaire à la main. Son arme tomba à terre mais l’homme s’enfuit, arpentant les ruelles en courant. Même si le hasard semblait être le maître mot, Ryô se doutait qu’il n’en était rien. Jamais ils ne déboulèrent dans un cul-de-sac, pourtant nombreux… En revanche, ils retrouvèrent bientôt un autre complice.  

 

Il n’avait aucun doute qu’ils cherchaient à lui tendre un piège et il était prêt à y foncer, mais pas tête baissée. Il chassa au loin toutes les questions qui le taraudaient pour avoir les idées parfaitement claires. Il était professionnel… enfin, il devait l’être pour leur sécurité commune. Là, la discussion ne s’établit même pas. Ils se bornèrent à lui tirer dessus, se cachant derrière tout ce qu’ils pouvaient. Il ripostait dès qu’il en avait l’opportunité. Il pressentait que la nuit serait longue et qu’il devait économiser ses munitions. Son heure n’était pas encore venue et il ne comptait pas rencontrer la Faucheuse de manière anticipée.  

 

Au bout de quelques minutes passées à se faire arroser de munitions pendant qu’il étudiait la configuration des lieux, il passa à l’action. Pointant son arme loin des deux hommes, il tira. La balle ricocha sur un morceau de métal et alla se loger dans la main de l’un des assaillants. Il entendit le cri de douleur et l’arme tomber à terre mais que de manière lointaine puisqu’il visait déjà pour atteindre le deuxième homme qui s’effondra, touché à la cuisse après deux ricochets. Il souffla légèrement, soulagé de ne pas avoir eu de mauvaise surprise qui aurait pu blesser l’un des locataires des appartements de l’immeuble voisin. Il sortit de sa cachette et se dirigea vers les deux planques mais, au même moment, l’homme blessé à la main tira sur son collègue, le tuant, avant de partir en courant.  

 

- De vrais lézards… ils coupent une partie d’eux pour s’enfuir…, gronda-t-il, passant en l’ignorant devant le corps inanimé.  

 

Il ne perdrait pas sa cible, la même derrière laquelle il avait déjà couru avant. Visiblement, la première blessure à la main n’avait pas été suffisante puisqu’il en avait fallu une deuxième. Il n’avait juste pas prévu que l’homme serait capable de tirer de la main gauche… Des lézards ambidextres, c’était bien sa veine… Remarque, ça collait bien avec un patron caméléon, se dit-il ironiquement.  

 

Bon, il en était à trois morts, un poursuivi. Il restait donc encore quatre lascars qui pouvaient les rejoindre… s’ils n’avaient pas rameuté les copains pour venir jouer avec eux. A quel coin de rue ou ruelle se trouverait le prochain piège ? Il n’en avait pas idée et sa cible semblait ne pas faiblir au niveau de la course… Ca tombait bien, lui non plus. Si elle comptait le fatiguer, elle pouvait encore courir longtemps. Ce n’était pas pour rien qu’il avait appris à Kaori à manger dès qu’elle le pouvait. Il savait très bien qu’il y avait des moments où les repas sautaient, où des imprévus pouvaient lui demander de mobiliser ses forces au-delà de ce à quoi elles étaient habituées et que sa survie pouvait tenir à une chose : sa capacité à tenir bon, sans aucune faiblesse. Des années dans la jungle l’avaient préparé à ces moments-là. Alors il courut et continua à courir sans savoir combien de temps s’écoula jusqu’à l’affrontement suivant.  

 

Lorsque le jour se leva, le score se montait à cinq morts chez les méchants et le nettoyeur courait à nouveau, poursuivant le sixième. Il rageait, se demandant jusqu’où cela irait, s’il finirait par en attraper un qui resterait en vie suffisamment longtemps, qui aurait moins de courage pour se suicider pour lui finir des informations valables. Il voulait en finir avec cette histoire. Elle avait déjà créé beaucoup trop de problèmes. Il devait avoir du temps pour remettre de l’ordre dans sa relation avec sa partenaire. Il se plierait en quatre s’il le fallait, peut-être même déciderait-il de tenter sa chance si c’était ce qu’il fallait pour qu’elle reste… s’il en avait le courage bien évidemment… Il ne savait pas ce que ça lui coûterait mais il le ferait… très certainement…  

 

Avec l’aube, arriva le réveil progressif de la ville, le retour des passants de tous âges, de tous horizons. Il n’était plus question de tirer à tort et à travers, d’autant que les forces de police avaient certainement commencé à envahir les ruelles qui avaient été le théâtre de leurs exactions. Il continua donc à suivre son nouvel adversaire malgré la foule. Dans les grandes artères, il n’était plus question de courir. En revanche, à peine le pied mis dans une ruelle, le rythme s’accélérait mais jamais il ne perdit la trace de l’homme qui le balada en ville de long en large pendant une bonne partie de la journée. A de nombreuses reprises, il aurait pu le perdre mais ce n’était visiblement pas le plan du jour. Non, visiblement, le but était de l’amener à un point précis et ils y arrivèrent en fin de journée…  

 

L’endroit n’avait rien d’extraordinaire : c’était un de ces immeubles en construction abandonnés avant même d’avoir été finis, faute de moyen, suite à des incidents de construction ou pour n’importe quelle autre raison situés dans une zone abandonnée. L’accueil que lui réservèrent les hommes pimenta enfin la journée du nettoyeur, d’une certaine manière. A peine un pied mis dans le bâtiment en béton, les balles tirées par des mitraillettes l’arrosèrent. Si sa veste souffrit de quelques trous, lui ne fut pas blessé. Il n’eut cependant pas le temps de riposter que les pas s’éloignèrent, s’arrêtant certainement au prochain abri. Il n’eut d’autre choix que de suivre et d’être à nouveau la cible des coups de feu.  

 

De fil en aiguille, il se retrouva plusieurs étages plus haut. De nouveau attaqué, il visa et tira. Il fit mouche du premier coup et entendit le cri de l’homme qui recula sous le coup de la douleur et bascula dans le vide. Cette mort-là était à mettre à son compte… pour une fois… même si ça ne le réjouissait pas outre mesure. Le décès de leur collègue n’ébranla pas les autres hommes qui continuèrent à lui tirer dessus, changeant de position pour l’amener encore plus haut. Il parvint à désarmer deux autres hommes qui furent aussitôt tués par leurs complices. Il n’y aurait vraiment aucun témoin restant, se dit-il, mais il ne lâcha cependant pas prise et continua à les poursuivre. Il en suffisait d’un.  

 

Malgré une journée passée à poursuivre ces hommes, Ryô ne ressentait aucune once de fatigue. Il était toujours aussi déterminé à en finir en empruntant la belle voie… même s’il devait casser tous les doigts et arracher toutes les dents de son prisonnier pour qu’il ne se suicide pas.  

 

Arrivé au vingtième étage, aucun coup de feu ne le cibla. Trois hommes étaient face à lui, bien moins que le nombre qui l’avait mitraillé jusque là. Leurs visages affichaient un sourire narquois et victorieux qui n’impressionnèrent pas le nettoyeur malgré tout.  

 

- Alors, on arrête de jouer au chat et à la souris ?, ironisa Ryô, détendu.  

- Qui t’a dit qu’on arrêtait ? On est arrivés à la fin du jeu., lui annonça le premier homme.  

- Vraiment ? Et donc comment on conclut le jeu ?, les interrogea-t-il.  

- Qui est le chat et qui est la souris ?, ajouta-t-il.  

 

Les trois hommes se mirent à rire de manière cynique et ils jetèrent leurs mitraillettes à terre.  

 

- C’est une réponse qui me va mais qui m’étonne après les dernières vingt-quatre heures., fit Ryô.  

- Fatigués d’obéir à un fou ?, ironisa-t-il.  

- Il y a bien un fou mais ce n’est pas celui que tu crois. On te pensait tous bien plus intelligent, City Hunter., ricana son premier interlocuteur qui claqua des doigts.  

 

Ses deux compères levèrent une main contenant chacune une télécommande qu’il identifia aussitôt comme étant des déclencheurs de bombes. Il connaissait maintenant la teneur du piège.  

 

- Monsieur Nishihara vous dit adieu., lui annonça l’homme, baissant la main.  

 

Plusieurs explosions se firent entendre, générant une boule de feu et l’effondrement du bâtiment en moins de dix secondes dans un épais nuage de poussières…  

 


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