Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 108 chapitres

Publiée: 08-05-22

Mise à jour: 25-04-24

 

Commentaires: 94 reviews

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GeneralRomance

 

Résumé: Notre passage sur Terre n'est qu'éphémère... Comment le rendre plus durable ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Laisser une trace" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Quel est le nombre minimal de mots pour qu'un chapitre soit accepté?

 

Pour les fanfictions normales, les chapitres doivent comporter plus de 600 mots. Pour les poésies, le quota est de 80 mots et pour les sonf fics, il est de 200 mots. Ces restrictions ont été établies pour empêcher les gens de poster des chapitres trop courts ou des commentaires, coups de gueule, mises au point, règlements de compte. La moyenne est de 1500 mots par chapitre, don ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Laisser une trace

 

Chapitre 44 :: Chapitre 44

Publiée: 17-04-23 - Mise à jour: 17-04-23

Commentaires: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. A la base, j'avais prévu un seul chapitre sur cette partie de l'histoire mais un deuxième sera visiblement nécessaire alors Suite et fin du mariage de Kaori le week-end prochain ou début de semaine prochaine. Portez-vous bien. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106


 

Chapitre 44  

 

- Voilà, c’est parfait !, annonça Eriko, contemplant son travail.  

 

Kaori se regarda dans le miroir sans y croire. Cette fois, elle portait une robe de mariée pour de vrai, pas comme la dernière fois lorsqu’elle avait essayé celle de Miki sur son insistance. Cette robe était la sienne, ce mariage le sien et elle avait beaucoup de mal à y croire. La course des trois dernières semaines était en passe de s’achever.  

 

- Elle est magnifique, Eriko… Merci d’avoir réussi ce pari fou., murmura-t-elle, la voix émue.  

- Tu ne pouvais qu’être merveilleuse pour ton mariage. Tu m’aurais donné moins de travail si ça avait été avec Ryô. Cette robe-là est prête depuis longtemps., lui avoua son amie, les mains sur ses épaules.  

- Tu es contre ce mariage ?, lui retourna la jeune mariée face aux aveux tus jusque là.  

- Non. Tu sembles heureuse alors je ne peux pas l’être mais j’ai été surprise, c’est vrai., lui répondit Eri.  

- Je suis heureuse, Eriko. Ce n’était pas non plus le mariage que j’avais imaginé mais, depuis que mon frère est mort, ça ne pouvait de toute façon plus l’être., soupira la rouquine, triste qu’Hide ne puisse être là.  

 

Son absence se faisait d’autant plus ressentir ce jour-là. Elle avait pensé à lui pendant ces trois dernières semaines mais, arrivée au jour J, le manque était physique.  

 

- Qui te conduit à l’autel ?, lui demanda Eriko par curiosité.  

- Personne. Je m’y rendrai seule. Je ne voulais mettre personne dans l’embarras., lui apprit Kaori, consultant l’horloge.  

- On va être à l’heure. Je n’ai plus que mes bijoux à mettre et mon voile., fit-elle, satisfaite.  

- Je dois te laisser quelques minutes, besoin pressant, mais je serai là à temps pour t’aider pour le voile., lui fit savoir Eriko, s’éclipsant sans attendre.  

- Ok…, s’amusa la rouquine, prenant quelques instants pour profiter du calme avant de continuer à se préparer.  

- Toi, tu viens avec moi !  

 

Ryô n’eut pas le temps de réagir qu’il se retrouva entraîné à l’extérieur de l’église par une Eriko visiblement furieuse. Quand enfin elle le lâcha, il se prépara de suite à l’engueulade qui allait certainement suivre. Ce ne serait que la énième concernant le fait qu’il ne faisait rien pour récupérer Kaori.  

 

- Argh ! Tu ne fais toujours aucun effort !, pesta-t-elle, allant chercher dans sa voiture une housse.  

- Ben quoi ?! J’ai mis mon plus beau costume…, se défendit le nettoyeur.  

- Tu comptes vraiment la laisser faire ?, lui demanda-t-elle à brûle-pourpoint.  

- Tu ne vas pas commencer… Kaori est assez grande pour savoir avec qui elle veut se marier., grogna-t-il.  

- Non, béta ! Je ne parle pas de ça ! Tu ne peux pas la laisser remonter l’allée toute seule ! Elle doit avoir quelqu’un à ses côtés et cette personne, ça doit être toi !, lui asséna la styliste.  

 

C’était donc ça, pensa Ryô mal à l’aise. Eriko voulait lui coller la tâche ingrate de donner la femme qu’il aimait à un autre. L’idée venait d’elle ou de Kaori ? Non, elle ne lui aurait pas fait ça. Saeko lui avait parlé du rôle qu’elle lui avait confié et les raisons qui le soutenaient. Elle n’avait pas dû changer de position depuis.  

 

- Elle ne te le demandera pas. Kaori est trop gentille pour cela., ajouta Eriko, imperméable à ses réflexions.  

- Son frère lui manque, Ryô. Elle aurait besoin de lui aujourd’hui mais il n’est pas là. Tu étais son meilleur ami, non ? Tu pourrais le remplacer d’une certaine manière comme Saeko le fait. Je me doute que c’est beaucoup pour toi mais tu es aussi le meilleur ami de Kaori. Si tu veux bien lui rendre ce service, mets ce costume. Il ira beaucoup mieux avec sa robe de mariée., lui dit-elle.  

- Tu as pensé à tout, je vois., pipa-t-il, mitigé.  

- Qui te dit que Kaori voudra que je sois à ses côtés ?, lui retourna-t-il.  

- Qui te dit que son mari le verra d’un bon œil ?, ajouta-t-il, lui rappelant l’existence de cet autre qui avait perturbé leur dynamique.  

- S’il l’aime vraiment, il comprendra. Il voudra son bien avant tout… comme toi., répondit-elle, sûre d’elle.  

 

Il se retint de détourner le regard pour ne pas lui faire voir qu’elle avait raison.  

 

- Rendez-vous dans cinq minutes devant la porte de sa pièce., lui fit-elle savoir avant de le laisser.  

- Cinq minutes ? Elle est vraiment sûre d’elle., pesta-t-il avant de se diriger vers l’église pour se changer.  

 

Malgré tout, il se retrouva cinq minutes plus tard là où il était attendu, hésitant à frapper à la porte pour aviser les deux femmes de sa présence. Comme si elle l’avait senti, Eriko ouvrit la porte.  

 

- Bon, je vais me mettre dans l’assemblée. Ne touche plus à rien, tu es parfaite !, fit-elle savoir à Kaori.  

- Pas touche, j’ai dit !, la rabroua-t-elle alors que la jeune mariée levait la main.  

- Je peux prendre mon bouquet quand même !, répliqua cette dernière, se retournant.  

 

Son regard s’écarquilla en voyant Ryô à l’entrée, le regard fixé sur elle d’un air… admiratif. Elle se sentit rougir et ne sut quoi dire jusqu’au moment où la stylite les abandonna.  

 

- Tu… Je ne m’attendais pas à te trouver là., fit-elle d’une voix émue.  

- Tu t’en vas ? C’était trop te demander, c’est cela ? Remarque, je comprends. J’aurais dû être plus lucide…, s’emballa-t-elle, le cœur serré.  

- Kaori…  

- Merci d’être venu me le dire en face. Au moins, je ne m’inquiéterai pas de ton absence., enchaîna-t-elle sans s’arrêter.  

- Kaori, tu es magnifique., réussit-il à placer avançant vers elle.  

- Merci. Je suis navrée de t’avoir fait assister à cela. Vas-y, tu peux t’en aller. Je trouverai une excuse pour expliquer ton absence… et dis aux autres qu’ils peuvent partir aussi s’ils le veulent. C’était égoïste de ma part de vous en demander autant., fit-elle, la mort dans l’âme.  

 

Ryô l’observa et sentit son cœur se serrer en voyant sa tristesse malgré le masque neutre qu’elle essayait d’afficher au dessus d’un sourire d’excuse. Il ne put rester éloigné d’elle et approcha.  

 

- Alors même aujourd’hui, tu ne peux cesser de penser aux autres avant toi ? C’est ta journée, Kaori, une journée qui doit déjà être bien difficile à affronter avec les fantômes du passé alors ne te laisse pas bouffer par les ombres actuelles., lui conseilla-t-il.  

- Je ne suis pas venu te dire au revoir. Je suis venu te proposer ma compagnie pour remonter cette grande allée., lui fit-il savoir.  

 

Kaori n’en crut pas ses oreilles. Non seulement Ryô était présent le jour de son mariage avec un autre mais en plus il lui proposait de l’amener jusqu’à l’autel. C’était beaucoup plus qu’elle n’avait espéré et elle ne comprenait où il trouvait la force de faire face à la situation avec autant de calme. Elle se sentait encore fébrile en sa présence, empreinte de culpabilité et de remords, mais il semblait avoir déjà passé ce cap. Elle ne dirait pourtant jamais que c’était parce que ses sentiments n’avaient pas été forts. Non, ce n’était pas cela. C’était certainement sa capacité à s’adapter et à surmonter les épreuves, peut-être aussi sa volonté de rendre un futur meilleur pour eux deux possible. Ca lui faisait du bien de ne pas avoir à gérer cela en plus, de pouvoir de nouveau s’appuyer un peu sur lui.  

 

- Ne pleure pas., fit Ryô, soulevant le voile et essuyant sa joue.  

- Quand tu me dis des choses comme celles-là, je ne peux que m’émouvoir. Tu n’imagines même pas à quel point ça me touche, Ryô., lui répondit-elle avec un sourire tremblant.  

- Mais je ne peux pas te demander cela. Tout le monde a ses limites et je ne veux surtout pas franchir les tiennes. Je ne veux pas te perdre., ajouta-t-elle avec douceur.  

 

Il fut touché par sa prévenance et la sincérité qu’il lut dans son regard noisette.  

 

- Tu ne me demandes rien et, si tu refuses, je vais avoir Eriko sur le dos. Elle m’a comme qui dirait désigné volontaire mais ses raisons étaient plus que valables., lui expliqua-t-il avec un sourire amusé.  

- Je sais que tu aurais aimé avoir ton frère aujourd’hui. Tu l’avais déjà dit lorsqu’on avait feint ce mariage et Hide était mon meilleur ami, un frère même si j’osais.  

- Tu peux oser. Il avait beaucoup de considération pour toi, du respect et de l’affection aussi., admit-elle.  

- Alors acceptes-tu que le meilleur ami de ton frère le représente aujourd’hui ?, lui demanda-t-il.  

 

Il en avait envie d’autant plus que ça ajouterait d’autre images à ses rêves, des images très agréables tant elle était sublime dans cette robe de mariée… comme elle l’avait été ce jour-là.  

 

- Si tu es sûr de toi… j’en serai très honorée., acquiesça-t-elle, retenant les larmes qui s’amoncelaient au bord de ses yeux.  

 

Sans un mot de plus, il lui tendit le bras et elle posa une main dessus, le suivant, attrapant son bouquet au passage. Ils se présentèrent devant la porte et la musique s’éleva dans les airs. Si la plupart des personnes présentes ne firent que sourire en les voyant avancer, certaines furent beaucoup plus surprises.  

 

- Ton mari a l’air surpris., pipa Ryô, mal à l’aise.  

- Il comprendra. Il a déjà rencontré Eriko., plaisanta Kaori pour le détendre.  

- Mais Mick…, remarqua-t-elle.  

- Je le gère. Ne t’inquiète de rien., la rassura-t-il alors qu’ils arrivaient devant Yoshihide.  

- Merci Ryô., lui chuchota-t-elle.  

- Sois heureuse., répondit-il, posant les lèvres sur sa tempe.  

- Qui donne cette jeune femme en mariage ?, demanda le prêtre, s’adaptant au changement de programme.  

 

Les deux partenaires lui firent face ainsi qu’à Yoshihide, Saeko et Tami.  

 

- Un ami pour son défunt frère., répliqua Ryô d’une voix calme.  

 

Kaori avança et, ne sachant quoi faire, il la suivit et tendit la main au marié.  

 

- Hide aurait été honoré d’être à ma place et de te confier sa sœur. Soyez heureux., lui dit-il.  

- Merci Ryô… Merci., répondit Yoshihide, visiblement rassuré par ses mots.  

 

Pendant que l’homme de foi commençait la cérémonie, Ryô regagna sa place près de ses amis. Sans faillir, il croisa le regard noir de Mick, le seul à n’avoir toujours pas décoléré de la tournure des évènements. Il ne comprenait pas pourquoi il avait décidé de venir malgré tout, bien que Kazue lui ait conseillé de rester chez eux plutôt que de devoir supporter une situation qui leur faisait du mal à tous les deux. Il l’avait pris à part juste avant d’entrer dans l’église et l’avait prévenu qu’il ne voulait pas de scène déplacée pendant la cérémonie. Il ne blesserait pas Kaori. L’échange avait été houleux mais, lorsqu’il l’avait sommé de s’en aller s’il n’en était pas capable, Mick lui avait avoué qu’il n’arrivait pas à couper les ponts comme il n’arrivait pas à accepter.  

 

- Si tu continues comme cela, tu les perdras toutes les deux., lui avait fait remarquer le nettoyeur.  

- Toutes les deux ?, avait relevé l’américain.  

- Idiot… Tu crois que Kazue ne s’aperçoit de rien ? Tu crois qu’elle ne souffre pas de te voir te raccrocher ainsi à Kaori ?, lui avait retourné Ryô.  

- Si tu veux un conseil, Mick, prends le large. Eloigne-toi quelques temps et fais le point.  

- Autant dire à Kazue que je la quitte., avait ricané cyniquement son ami.  

- Non. Elle peut comprendre que tu es perdu. Tu peux t’entêter et la perdre définitivement ou prendre du recul et retrouver le chemin, je ne sais pas lequel mais un chemin plus éclairé., avait répliqué le japonais.  

- Tu es devenu philosophe ?, avait plaisanté son ami après un moment de silence.  

 

Ryô avait contemplé les environs, la foule qui arrivait, veillant sans s’en rendre compte qu’aucun danger n’apparaissait.  

 

- Non. J’ai suivi le mauvais chemin et en ai subi les conséquences. Ca m’a fait réfléchir., avait-il dit simplement avant de le laisser pour entrer dans l’église.  

 

S’asseyant aux côtés de Kazue, il attrapa sa main glacée et la pressa en signe de soutien.  

 

- Si quelqu’un veut s’opposer à ce mariage, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais., annonça le prêtre.  

 

La doctoresse se tendit tout comme son compagnon qui posa les deux mains sur ses genoux comme pour se lever. La tension était telle qu’elle atteignit même la jeune mariée qui tourna le regard vers son groupe d’amis, anxieuse.  

 

- Kaori ?, chuchota Yoshihide, surpris par son air inquiet.  

- Mick…, gronda Ryô, prêt à intervenir.  

 

Il ne sut si c’était son avertissement ou le sanglot que laissa échapper Kazue qui l’arrêta mais Mick attrapa à son tour la main de sa compagne qui la retira prestement, blessée par son attitude, restant assis comme tout le monde. Passé ce moment, la cérémonie se termina sans aucun heurt et les mariés ressortirent, main dans la main, mariés devant leurs familles et amis. Ils prirent route vers le manoir familial où se déroulait la suite du mariage.  

 

Le timing étant trop court, Kaori n’avait pas encore eu l’occasion de voir les lieux. C’était grand et vert. Les jardins étaient entretenus et colorés. Les grands arbres côtoyaient des parterres de fleurs colorées. Elle pouvait voir un étang non loin, entouré d’un jardin traditionnel avec un pont en bois. Des décorations florales et lumineuses avaient été ajoutées, du mobilier spécialement paré pour l’évènement et une armée de serveurs et serveuses en tenue blanche et noire les attendaient.  

 

- C’est… Je n’ai pas de mot., souffla-t-elle, époustouflée.  

- Quand tu te sentiras prête, on pourra venir vivre ici. On sera plus au calme et le cadre sera meilleur pour notre enfant., lui expliqua Yoshihide.  

- Loin du stress de la ville… Ce sera meilleur pour toi aussi., fit-elle, prenant sa main.  

- Alors quand tu seras prête, nous déménagerons. Nous aurons notre espace, ne t’inquiète surtout pas de cela., lui assura-t-il.  

- Peu m’importe. Tes parents ont le droit de vouloir passer du temps avec toi., lui retourna-t-elle.  

- Je… Attendons encore un peu. Ca me rassure d’être en ville pour le moment., lui expliqua-t-elle.  

- Comme tu voudras., acquiesça-t-il.  

- Tu te sens bien ?, s’inquiéta Kaori.  

- S’il te plaît, pour aujourd’hui, ne t’inquiète pas. Je ne peux aller mieux., lui assura-t-il.  

 

Ils se sourirent et sortirent de la voiture, suivant de suite le photographe qui les attendait. Le temps de faire les photos, les invités arrivèrent et ils les rejoignirent, se fondant dans la masse, discutant avec tout un chacun.  

 

- Voilà nos témoins et l’homme qui a amené mon épouse jusqu’à moi., fit Yoshihide, enlaçant les deux demoiselles.  

- Merci de l’avoir fait, Ryô. Je… Pour son frère, pour Kaori, merci., dit-il simplement, tendant la main au deuxième qui habitait le cœur de son épouse et qui avait accepté de lui céder la place quelques temps.  

- Je risquais ma peau si je ne le faisais pas., éluda le nettoyeur, mal à l’aise même s’il ne le montrait pas.  

- C’est Eriko qui l’a menacé., explicita Kaori, venant à son secours.  

- Ca explique tout., rit légèrement le marié.  

- Kaori !, entendirent-ils soudain.  

 

La jeune femme se fit entraîner un peu plus loin par Miki qui la serra un long moment dans ses bras.  

 

- Elle a accepté la situation ?, demanda Yoshi à Ryô.  

- Oui, suffisamment pour être là aujourd’hui sans arrière-pensée., admit ce dernier.  

- Je sais que Kaori tient beaucoup à vous tous. C’était important pour elle… mais je suppose que tu le sais déjà., pipa le jeune époux.  

- Evite Mick si possible. Il est là mais il n’a rien digéré., le prévint le nettoyeur.  

- Mick ?, s’étonna Yoshihide, regardant l’américain un peu en retrait du groupe avec une jeune femme brune.  

- Il a aussi été sur les rangs. Je veille au grain mais on ne sait jamais., musa Ryô.  

- Sache aussi que je ne compte pas m’imposer auprès de vous. Aujourd’hui… c’est exceptionnel. Pour le reste, ce seront vos affaires. Ca ne me regarde pas., ajouta-t-il.  

- En temps normal, je serais d’accord avec toi mais le fait est que tu devras vivre avec nos choix. Il se peut que l’on t’inclue dans certaines de nos décisions., objecta Yoshihide avec tact.  

 

Le nettoyeur lui lança un regard sombre : il n’avait pas envisagé cet aspect-là. Il s’était juste dit qu’il aviserait en fonction des circonstances lorsque Kaori reviendrait et que d’ici là, ils se rencontreraient peut-être de temps à autre au café…  

 

- On en rediscutera., éluda-t-il, se dirigeant vers leurs amis suivi par Yoshi.  

 

Assommée par la conversation entre Eriko et Miki sur sa robe, Kaori n’eut pas l’occasion d’en placer une. Elle eut en revanche le temps de remarquer l’attitude hostile de Mick et l’air triste de Kazue ainsi que la position stratégique d’Umi qui formait une barrière entre elle et eux. Elle tenta bien d’aller les voir mais Saeko et Reika derrière elle l’interrompirent à chaque fois, visiblement à dessein et elle préféra attendre une autre occasion pour discuter avec ses amis.  

 

Les heures passèrent à une vitesse phénoménale et bientôt les invités non retenus pour le dîner commencèrent à se retirer et les tables à se remplir. La soirée débuta et apporta avec elle son lot de moments forts…  

 


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