Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 108 chapitres

Publiée: 08-05-22

Mise à jour: 25-04-24

 

Commentaires: 94 reviews

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GeneralRomance

 

Résumé: Notre passage sur Terre n'est qu'éphémère... Comment le rendre plus durable ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Laisser une trace" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Laisser une trace

 

Chapitre 85 :: Chapitre 85

Publiée: 22-01-24 - Mise à jour: 22-01-24

Commentaires: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. On va voir ceux qui ont suivi :p :p :p :p. lol Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 85  

 

L’air impassible, Ryô pénétra dans le café et prit place au comptoir comme à son habitude. Comme à son habitude, Miki lui servit un café après l’avoir accueilli d’un bonjour, un peu moins jovial qu’à l’accoutumée. Il comprenait. Il ne comprenait que trop bien.  

 

- Tu as eu des nouvelles ?, lui demanda-t-elle dans un murmure.  

- Hier. Ils ont bien atterri., répondit-il.  

 

Elle acquiesça et garda le silence pendant un temps.  

 

- Je n’arrive pas à croire que demain…, commença-t-elle avant de s’interrompre, la gorge nouée.  

- Moi non plus., lâcha-t-il d’une voix éteinte.  

 

Le lendemain, à quelques milliers de kilomètres de là, Yoshihide recevrait une perfusion dans laquelle seraient injectés les produits qui mettraient fin à sa vie. Le lendemain, à quelques milliers de kilomètres de là, Kaori lui tiendrait certainement la main jusqu’à son dernier souffle, celui qui emporterait son mari, le père de ses enfants loin d’elle. Il aurait pu s’en réjouir, se dire que c’était enfin le moment où ils seraient réunis mais il n’éprouvait aucune joie à l’idée qu’un homme qu’il en était venu à considérer comme un ami, à respecter, qui comptait pour celle qu’il aimait allait disparaître.  

 

- On savait pourtant… Je veux dire depuis le début et… depuis toutes ces semaines… on savait… mais je ne suis pas prête., lui confia-t-elle, une larme glissant sur sa joue.  

- Je ne sais pas si je serai à la hauteur pour aider Kaori., admit-elle.  

 

Ryô leva les yeux vers elle. Il ne se voyait pas lui dire qu’il partageait son sentiment. Ca ne l’aiderait pas et ça n’aiderait pas Kaori. Il n’avait aucune idée de ce qu’il devrait faire quand elle rentrerait et il y pensait pourtant depuis la veille avant même qu’ils aient pris ce satané avion. Il n’en avait pas dormi de la nuit, ressassant sans cesse les mêmes questions. Comment être présent sans être envahissant ? Que faire ? Que lui dire quand il la reverrait pour la première fois ? Ca aurait été tellement plus simple s’ils étaient restés au Japon… Il aurait pu être là, non loin, tapi dans l’ombre même s’il l’avait fallu, observer, voir ses réactions, ses émotions… Mais non il était scotché à Tokyo et elle était en Australie.  

 

- Tu le seras. Il suffira d’être là pour elle, pour eux et… on la connaît suffisamment pour savoir ce dont elle aura besoin., lui répondit-il d’une voix rassurante, tentant de se convaincre que c’était ce qui se passerait, que ça suffirait.  

- Tu crois… Je…, commença-t-elle, s’arrêtant en entendant la clochette tinter.  

- Tu es là…, entendit Ryô.  

- Comme tu peux le voir., répondit-il à Mick sans même se retourner.  

 

Il sentit une légère pression sur son épaule et se tourna, esquissant un léger sourire de salutation à Kazue. Visiblement, eux non plus n’étaient pas au top de leur forme.  

 

- Je n’arrive pas à l’imaginer loin et toi ici., répliqua l’américain dans un soupir, prenant place à ses côtés.  

- C’est horrible ce qui va se passer. J’aurais peut-être dû proposer de les aider., fit Kazue, triturant ses doigts.  

- Ils auraient pu rester ici.  

 

Ryô la regarda et fut reconnaissant de cette pensée mais il savait parfaitement ce que Kaori aurait dit.  

 

- Kaori aurait refusé. Aussi discrètement que tu aurais pu le faire, elle aurait toujours craint que ça te retombe dessus et aussi que tu ne puisses vivre avec l’idée de ce que tu avais fait., lui opposa Ryô avec douceur.  

- Je comprends son désir de s’en aller dignement., objecta Kazue, fronçant les sourcils.  

- C’est une chose de comprendre et une autre d’entreprendre. Tu es sûre que tu aurais pu regarder Hanae et Hide dans les yeux en grandissant en sachant que tu avais écourté la vie de leur père ?, lui retourna-t-il.  

 

Lui aussi y avait songé. Il avait déjà tué et il connaissait divers moyens de rendre cela discret mais, outre le fait qu’il n’avait jamais pris la vie d’un innocent, il avait eu cette image, cette sensation qu’il ne se serait jamais senti à sa place à côté d’elle et surtout à côté des enfants et il savait que sa présence auprès d’eux était importante aux yeux de Yoshi. Il lui avait confié sa famille après son décès dès le début, dès le jour où il était venu les trouver et avait proposé à Kaori de l’épouser et porter ses enfants et exigé de lui qu’il s’en occupe après… et il avait accepté.  

 

- Je… non, je n’aurais certainement pas pu., répondit-elle, baissant les yeux.  

- Ne t’en veux pas., fit Mick, passant un bras autour de ses épaules.  

- Je ne pense pas que j’en aurais été capable non plus malgré ce que j’ai déjà fait., lui confia-t-il.  

- Moi non plus., admit Ryô.  

- Miki, tu n’aurais rien de plus fort, s’il te plaît ?, demanda-t-il.  

 

Elle ne se fit pas prier et lui servit un whisky avant d’en verser un autre à Mick sur un signe de sa part.  

 

- Il est un peu tôt pour vous mettre minables, non ?, gronda soudain Umibozu, apparaissant de la réserve.  

- C’est un jour particulier., pipa l’américain, prenant une gorgée du liquide ambré.  

- Miki, tu devrais monter., fit soudain Falcon.  

- Oui, je reviens… Ne partez pas., demanda-t-elle à ses amis.  

 

Ils acquiescèrent. Comme s’ils avaient éprouvé le besoin de partir… Bien au contraire, ils étaient là pour une seule et même raison : le besoin d’être entourés. Suivant ses acolytes, Umibozu se versa un verre de whisky avant de le lever sous le regard surpris des personnes autour de lui.  

 

- A la vie qui continue. Il ne l’a pas oublié., fit-il.  

 

Pendant un temps qui parut une éternité pour certains, il resta avec son bras en l’air et, finalement, deux cliquetis se firent entendre lorsque ses deux compères trinquèrent avec lui.  

 

- Tu as raison., approuva Ryô après un moment de réflexion.  

 

Ils étaient tous fixés sur ce jour particulier mais Yoshihide lui avait déjà longuement préparé l’avenir. Il ne voulait en aucun cas que sa famille reste coincée au moment présent. Il avait pris toutes les dispositions nécessaires pour s’assurer qu’elle serait entourée et aidée pour passer ce douloureux moment mais surtout, il avait fait tout ce qu’il pouvait pour assurer le bonheur de sa femme et de ses enfants.  

 

- A la vie qui continue., ajouta-t-il, tournant le regard vers la porte de l’arrière salle qui s’ouvrait pour laisser passer Miki et son précieux fardeau.  

 

Il regarda la petite fille de bientôt six mois qui était sagement assise dans les bras de sa mère et se demanda à quel point les évènements avaient pu la toucher elle aussi. Hime était d’une discrétion surnaturelle. Elle surpassait même son père sur le sujet, ce qui était surprenant pour un aussi jeune bébé. Instinctivement, il tendit les bras et, malgré sa surprise, Miki la lui donna et la petite fille ne pipa mot, se laissant simplement envelopper par l’étreinte des deux grands bras.  

 

- Tiens, tu as accouché ?!, plaisanta-t-il, cachant un profond malaise.  

- Je… Je suis désolé., fit-il plus sobrement.  

- Je me rends compte que j’étais tellement concentré sur les jumeaux que je ne lui ai presque pas porté d’attention., s’excusa-t-il dans un murmure auprès de ses amis.  

- Pourtant, tu es une belle jeune fille., la complimenta-t-il.  

- Ne t’inquiète pas. On comprend., fit Miki, heureuse malgré tout de voir sa fille dans les bras de son ami.  

 

Elle attendait encore plus de la revoir dans les bras de Kaori qui ne l’avait prise qu’une fois à la maternité lorsqu’elle avait accouché. Après… Les choses s’étaient enchaînées pour elle et les derniers mois n’avaient pas été évidents. C’était dur par moments de ne pas pouvoir partager cette complicité dans la maternité mais elle ne concevait même pas la manière dont elle aurait elle-même réagi si elle avait été à sa place.  

 

- Tu es encore plus discrète que ton père, Hime. Il faudra t’imposer face à tes cousins., lui conseilla Ryô.  

 

Elle le regarda et sourit, dévoilant les quelques dents qui avaient poussé et il ne put s’empêcher de lui répondre en caressant sa joue.  

 

- Kaori… elle est partie avec les enfants, n’est-ce pas ?, lui demanda Miki, anxieuse.  

- Oui, enfants, mari et beaux-parents. Elle n’est pas toute seule., répondit Ryô.  

- C’est bien. Elle aura au moins quelque chose à quoi se raccrocher., soupira la barmaid, tendant son doigt à sa fille qui l’attrapa vivement.  

 

Ryô la laissa repartir vers sa mère comme elle en avait envie et ressentit ce pincement au cœur, ce sentiment qu’il n’était pas à sa place, sentiment qui grandissait depuis plusieurs heures maintenant.  

 

- Elle est entourée., fit-il, comme pour se rassurer sur le sort de sa partenaire.  

- J’espère que ses beaux-parents ne s’effondreront pas sinon elle va se retrouver seule pour eux et les enfants. Ca sera dur pour elle., fit Kazue à mi-voix.  

- Vous avez trouvé aussi qu’ils l’avaient dur à l’anniversaire des jumeaux ?, leur demanda-t-elle.  

 

Mick et Ryô échangèrent un regard, se souvenant surtout du moment de faiblesse de Kaori.  

 

- J’avoue que je n’ai pas fait très attention., admit Miki.  

- Je voulais surtout immortaliser le moment… et ne pas penser. C’était dur d’être là et de paraître naturelle, faire comme si tout allait bien. En fait, je n’ai remarqué qu’en rentrant que ni Yoshi ni Kaori n’ont mangé le gâteau d’anniversaire de leurs enfants., fit-elle, sondant les autres en signe de dénégation.  

- Yoshihide ne pouvait plus manger seul. Il n’avait plus de force dans les bras., leur apprit Ryô d’un ton sombre.  

- Mais comment il faisait le reste du temps ? Il avait une sonde ou quelque chose ?, lui demanda Mick, surpris de cette nouvelle.  

- Non, c’était Kaori qui le nourrissait depuis quelques jours déjà. La sonde, c’est la solution que lui ont proposé les médecins la semaine dernière quand il a commencé à ne plus pouvoir bien avaler., expliqua son ami.  

- Bon sang, ça doit être dur à accepter., pipa Miki.  

 

Ryô la regarda puis les autres. Il pouvait comprendre leur choc. Lui-même avait eu du mal à voir l’état du mari de Kaori se détériorer mais il avait été là malgré tout, parce qu’il le lui avait demandé. Il ne savait même pas si Kaori s’était rendue compte de tout ce qu’ils avaient pu échanger lorsqu’elle n’était pas avec eux.  

 

- Il n’a pas accepté. Se sachant à quelques jours de la fin, il a préféré refuser et n’a accepté que des perfusions pendant la nuit. Le jour, il voulait pouvoir profiter de ses enfants sans leur faire peur., expliqua Ryô.  

- Tu en sais des choses…, murmura Mick sombrement.  

 

Il n’était pas jaloux, loin de là, mais il était surpris de la connaissance des faits qu’avait son ami.  

 

- Disons que j’ai eu le droit à pleins de discours d’encouragement pour le futur…, ricana ce dernier amèrement.  

- Il voulait s’assurer du bien-être de ses enfants. Il t’a demandé d’arrêter tes activités ?, s’enquit Miki.  

 

Il releva les yeux vers elle et l’observa caresser les cheveux d’Hime. Etait-ce ce qu’il devrait faire pour eux trois ? Tout arrêter et les emmener loin de cette ville qui pouvait leur apporter violence et danger ?  

 

- Non. Juste d’écouter mon cœur et de les aimer., répondit-il sans honte.  

- J’espère que tu le feras vraiment cette fois., pipa Mick amèrement.  

 

Il avait encore toujours en travers de la gorge le fait que Ryô n’ait pas eu le courage d’avancer avec Kaori et qu’elle ait fini dans les bras d’un autre. Certes, il avait appris à apprécier Yoshi et il avait vu à quel point elle était heureuse mais le fait qu’il allait disparaître du paysage avait certainement été un facteur important de sa clémence, pensa-t-il cyniquement. Il espérait que cette fois-ci Ryô aurait retenu la leçon et ne laisserait plus passer sa chance.  

 

- Si elle le veut toujours et si elle se sent prête un jour., répondit Ryô après avoir fait tourner le reste de liquide ambré dans son verre avant de l’ingurgiter d’un coup.  

- Il serait plus que temps., approuva l’américain.  

 

La clochette tinta à nouveau et ils furent rejoints par Saeko qui approcha de Ryô, s’arrêtant à ses côtés.  

 

- Si c’est pour une affaire, je ne suis pas disponible., lui fit-il savoir sans même se tourner vers elle.  

- A vrai dire, je ne pensais pas te trouver ici., lui répondit-elle, s’asseyant à ses côtés.  

 

Il jeta un coup d’oeil sur elle mais sans vraiment la voir. C’était le siège où Kaori avait l’habitude de s’asseoir, là juste à ses côtés et, pendant un instant, ce fut elle qu’il vit, lui adressant un sourire et un regard où il pouvait voir l’affection qu’elle lui portait et l’attente à laquelle il la soumettait. Soudain, l’image changea et il la vit deux jours plus tôt, bouclant la valise des jumeaux d’un air fermé, les joues creusées et le visage pâle. Il passa une main sur son visage pour chasser cette vision qui lui vrillait l’estomac et lui ramenait une autre question en tête : tiendrait-elle vraiment le coup ? Comme si ça ne suffisait pas, il ressentit de nouveau ce sentiment de ne pas être à sa place.  

 

- Où voudrais-tu que je sois ? Chez moi à tourner en rond ? Au parc en train de courir les filles ? Ou dans un bar à me saouler ?, lui demanda-t-il abruptement, sentant la colère monter.  

 

Saeko soutint son regard noir alors qu’il s’était tourné vers elle et semblait se grandir pour la toiser encore plus de sa hauteur. Il avait mal, elle le sentait, et elle savait aussi ce par quoi allait passer Kaori dans quelques heures. Elle connaissait cette douleur pour y avoir fait face des années auparavant et, à vrai dire, elle y faisait encore face maintenant parce qu’elle l’avait ignorée, enfoui sous tellement de couches de ci et de ça qu’elle n’avait jamais guéri. Elle n’avait laissé personne l’approcher et l’entourer pour l’aider à surmonter la mort d’Hideyuki et, pour lui mais surtout pour Kaori, elle ne voulait pas de ça pour elle.  

 

- Avec elle., répondit-elle simplement.  

 

Ryô ouvrit les lèvres pour répondre mais aucun mot ne sortit. Que lui répondre alors qu’elle vocalisait son envie la plus profonde ? Il y avait songé plus d’une fois mais, entre le fait de ne pas vouloir s’imposer et celui de ne pas avoir d’identité légale, il y avait renoncé. Il n’avait même pas songé à sa phobie de l’avion parce qu’il savait que, pour elle, il serait capable de monter dans une de ses boîtes volantes.  

 

- Je… Il est trop tard maintenant., soupira-t-il.  

 

Il aurait dû s’y prendre bien avant. Le Professeur aurait certainement pu l’aider sur le sujet mais il avait trop tergiversé pour une fois.  

 

- Tu crois ?, fit-elle, un petit sourire en coin.  

 

Quelques heures plus tard, soulagé d’être sorti de la boîte de conserve et d’avoir passé la douane sans encombre, Ryô héla un taxi, indifférent à la chaleur qui régnait sous les cieux australiens. Pour la première fois depuis plus de quarante-huit heures, il se sentit soulagé d’un poids, son seul souci maintenant étant d’arriver à temps.  

 

Le taxi mit plus d’une demi-heure à rejoindre le centre-ville et l’hôtel où Kaori et sa famille séjournaient. Sortant du véhicule, il sentit son cœur battre douloureusement à l’idée qu’il arrivait trop tard, ne sachant où devait avoir lieu la procédure. Malgré tout, il entra dans le hall de l’hôtel et se dirigeait vers l’accueil lorsqu’il entendit son prénom. Pourtant, elle ne l’avait que murmuré.  

 

Il se tourna vers les ascenseurs et croisa le regard noisette troublé de sa partenaire. Comme mus par le même instinct, ils approchèrent l’un de l’autre, Kaori poussant la poussette des jumeaux, et s’enlacèrent.  

 

- Qu’est-ce que tu fais là ?, lui demanda-t-elle, la gorge serrée.  

- Je… Je me suis rendu compte que je n’étais pas à ma place à Tokyo. Je devais être ici., lui répondit-il, l’étreignant.  

- Mais… pourquoi ? Comment ?, bredouilla-t-elle, confuse.  

- On est une famille tous les cinq. C’est étrange et certainement absurde comme idée mais pour moi, on est une famille et je ne pouvais pas vous laisser seuls. Pour le comment, tu remercieras Saeko… enfin… si tu veux bien que je reste et Yoshi aussi., fit-il, s’écartant pour l’observer et attendre sa réponse.  

- Je… Tu as pris l’avion, Ryô… Mais pourtant…, balbutia-t-elle, les larmes aux yeux.  

- Tu sais pourtant, Kaori., murmura-t-il.  

 

Il ne prononça pas les mots qu’il jugeait déplacés à ce moment-là mais ils s’imprimèrent dans son regard et il la vit acquiescer, émue.  

 

- Je peux rester pour vous soutenir ?, lui redemanda-t-il, posant la main sur sa joue froide.  

- Oui… Merci Ryô., murmura-t-elle, la gorge serrée.  

 

Il passa la main derrière sa nuque et la ramena vers lui, la serrant contre lui jusqu’à ce qu’elle s’écarte.  

 

- Il faut qu’on y aille. Yoshi est parti en avant avec ses parents. Il ne voulait pas que les enfants assistent à tous les examens mais… il… il reste deux heures maintenant., lui apprit-elle, essuyant le bord de ses yeux.  

- Regarde-moi, lui demanda-t-il, encadrant son visage de ses larges mains, le réchauffant.  

- Ca ira, Kaori. Tu as cette force en toi… et tu ne seras pas seule., lui promit-il.  

 

Elle acquiesça et il la suivit vers l’entrée où attendait une berline avec chauffeur qui les emmena à la clinique choisie par Yoshi pour mettre fin à son calvaire. 

 


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