Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 108 chapitres

Publiée: 08-05-22

Mise à jour: 25-04-24

 

Commentaires: 94 reviews

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GeneralRomance

 

Résumé: Notre passage sur Terre n'est qu'éphémère... Comment le rendre plus durable ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Laisser une trace" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Laisser une trace

 

Chapitre 76 :: Chapitre 76

Publiée: 29-12-23 - Mise à jour: 29-12-23

Commentaires: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 76  

 

- Viens…, lui avait dit Yoshi, prenant sa femme par la main et l’attirant sur ses genoux.  

 

Il l’avait surprise en l’emmenant dehors alors qu’il faisait nuit. C’était quelque chose qu’ils n’avaient plus fait depuis… sa grossesse peut-être.  

 

- J’ai failli oublier à quel point c’était beau., soupira-t-il, posant la joue contre l’épaule de Kaori tout en regardant le ciel.  

- On a de la chance que le ciel soit dégagé… mais ça veut aussi dire qu’il fait froid. On est en automne, Yoshi., lui rappela-t-elle, inquiète pour sa santé.  

- Tu me tiens chaud., lui opposa-t-il d’un ton léger.  

- Ca ne suffira peut-être pas. Je devrais aller te chercher une couverture., insista-t-elle.  

- Si tu quittes mes genoux, je vais tomber malade. Si tu restes, je ne prends aucun risque., lui affirma-t-il, resserrant son étreinte sur elle.  

- Bon d’accord., soupira-t-elle, régnant sur le souci qu’elle se faisait.  

- Regarde là, la grande ourse., lui montra-t-il.  

- Je la connais celle-là., le taquina-t-elle.  

 

Ils se regardèrent et se sourirent, simplement heureux d’être là l’un avec l’autre. Cette soirée sous les étoiles était la juste conclusion de la demi-journée qu’ils avaient passée uniquement à deux. Ils avaient laissé les jumeaux à leurs grands-parents toute l’après-midi pour aller chercher leurs cadeaux de Noël, en avaient profité pour aller dîner ensemble au restaurant et ils étaient rentrés une heure plus tôt. Ils avaient été voir leurs enfants dormir pendant un moment avant de les laisser et sortir sur la terrasse.  

 

- Je m’échauffe. Tu pourrais au moins avoir l’air un peu impressionnée., répondit-il d’un ton léger.  

- Tente ta chance à nouveau., lui offrit-elle, amusée.  

- La constellation avec le W c’est Cassiopée., lui souffla-t-elle, étouffant un léger rire.  

- Je dis ça, c’est juste pour que tu n’essaies pas de m’impressionner avec une constellation que je connais déjà.  

- Madame est trop bonne…, railla-t-il, le cœur léger malgré tout.  

- Alors, allons chercher les constellations moins connues., lui proposa-t-il.  

 

Pendant près d’une demi-heure, dans la nuit noire seulement éclairée par les étoiles, ils s’abîmèrent dans la contemplation des dessins formés par ces bulles de gaz. Rêvant, riant des histoires qui se cachaient derrière dont Yoshihide était au fait.  

 

- Comment tu fais pour retenir toutes ces histoires ? Je n’en retiens pas un quart., s’étonna Kaori.  

- J’ai eu le temps de les lire et relire. J’adore l’histoire et la mythologie… et les étoiles. Si tu ne me crois pas, demande à ma mère combien de livres j’ai pu lire sur le sujet. Elle en a peut-être encore certains au grenier… Ils pourraient intéresser les enfants plus tard., lui dit-il, chassant la boule qui se formait dans sa gorge.  

- Tu pourrais déjà leur raconter des histoires, tu sais., lui fit-elle remarquer.  

- C’est vrai. Tu crois qu’ils comprendront ce que je leur dis ?, l’interrogea-t-il.  

- Ils entendront ta voix, ils entendront tes mots. Ca compte., lui opposa-t-elle.  

 

Il acquiesça et posa de nouveau la joue sur son épaule, regardant le ciel encore un moment avant de rentrer.  

 

- Un chocolat chaud ?, lui proposa-t-elle.  

- Avec plaisir., accepta-t-il.  

 

Elle le laissa gagner le salon, se dirigeant vers la cuisine. Elle prépara deux boissons et, pendant qu’elles chauffaient, observa la nuit noire en ayant une pensée pour l’autre homme pour lequel son cœur battait. Ryô lui avait téléphoné la veille pour prendre des nouvelles, discuter un peu et surtout la rassurer car il ne serait peut-être pas en mesure de venir avant quelques jours devant assurer la sécurité d’une personne en vue dans un pays lointain. Il lui avait paru plus serein au téléphone tout comme elle s’était sentie beaucoup plus apaisée, ne ressentant pas ou peu de culpabilité à discuter avec lui. Elle savait cependant qu’il avait une certaine capacité à masquer ses sentiments donc elle espérait ne pas s’être trompée. Elle ne voulait pas être une source de perturbation pour lui tout en sachant que c’était désormais impossible. Elle ne pouvait plus se leurrer sur le sujet.  

 

La sonnerie du micro-ondes la ramena à la réalité et elle acheva la préparation des deux boissons chocolatées, y rajoutant un sucre comme Yoshi l’aimait. Elle avait découvert que c’était une bouche à sucre et qu’il fallait presque le raisonner pour qu’il n’abuse pas. Ca la fit sourire. Lui aussi avait son travers… et c’était nettement plus gérable que les filles, se dit-elle.  

 

- Tiens… Fais attention, c’est chaud., le prévint-elle.  

- Tu as…, commença-t-il.  

- Un sucre, je sais. Tu ferais peut-être mieux de ne prendre que du lait sucré. Arrivé là, le chocolat doit perdre tout son goût., le taquina-t-elle.  

- J’y songerai mais avec beaucoup de sucre alors., suggéra-t-il.  

- Je devrais peut-être faire acheter des petits marshmallows en plus., lança-t-elle avec un sourire amusé.  

 

Elle vit son regard s’illuminer de plaisir.  

 

- Tu es un vilain gourmand., le tança-t-elle, faussement sévère.  

- La gourmandise est un joli défaut… surtout quand tu es son principal objet., lui fit-il savoir, la faisant rougir.  

- Et tu remarqueras que je ne rajoute pas de sucre sur toi…, lui dit-il.  

- Je devrais peut-être essayer avec du chocolat., suggéra-t-il.  

 

Il posa sa tasse sur la table basse et lui fit signe de le rejoindre. Elle secoua la tête négativement, les joues rosies.  

 

- Non… Tu ne mettras pas de chocolat sur moi., lui affirma-t-elle.  

- As-tu jamais tenté ? Ca peut être très… doux, suave., lui opposa-t-il.  

- J’ai dit non. On ne joue pas avec l’alimentaire., objecta-t-elle.  

- Bon d’accord, j’abdique. Tu viens sur mes genoux maintenant ?, lui demanda-t-il, une lueur malicieuse dans les yeux.  

- Non. J’ai dans l’idée que tu me prépares une petite surprise alors je ne viendrai pas tant que tu n’auras pas fini ta tasse., lui répondit-elle.  

- Si ce n’est que ça…, répliqua-t-il, jovial.  

 

Il attrapa sa tasse et la porta à ses lèvres mais elle s’inclina soudain, renversant la boisson devenue tiède sur lui.  

 

- Yoshi !, s’inquiéta Kaori, bondissant sur ses pieds pour aller l’aider.  

 

Elle lui reprit la tasse des mains et la posa sur la table basse avant de défaire sa chemise salie pour s’assurer qu’il n’était pas brûlé en dessous.  

 

- Tu es si pressée de me déshabiller ?, la taquina-t-il.  

 

Il devait garder le sourire et l’ambiance légère. Il ne voulait pas lui dire que, pendant quelques instants, il avait perdu les sensations dans ses doigts et que c’était la raison pour laquelle la tasse avait glissé. Ce n’était pas la première fois que ça arrivait mais elle n’avait jamais été là et il n’y avait jamais eu de conséquence.  

 

- Idiot ! J’espère que tu n’es pas brûlé., le reprit-elle, lui lançant un regard soucieux.  

- Kaori, calme-toi. Ce n’est rien. Le lait était tiède. Ca m’a juste un peu réchauffé, c’est le but, non ?, plaisanta-t-il.  

 

Il profita qu’elle se redresse un peu, tout en étant encore penchée sur lui pour l’attraper par la taille et l’attirer sur ses genoux.  

 

- Je t’ai eue., se félicita-t-il.  

- Tu n’es qu’un vilain garnement., le sermonna-t-elle, tout sourire.  

- C’est ta mauvaise influence. Avant, j’étais un homme sage et responsable. Tu m’as perverti. Tu devrais en être navrée., lui dit-il, lui lançant un regard réprobateur.  

- Tu n’auras qu’à te plaindre à tes parents qu’ils viennent me trouver., fit-elle, amusée.  

- Tu parles, ma mère te donnerait certainement raison et mon père te vénère pour les deux merveilleux petits-enfants que tu lui as donnés., marmonna-t-il.  

- Ce n’est pas plutôt le contraire ?, se moqua-t-elle gentiment de ses beaux-parents.  

 

Elle les aimait beaucoup et savait à quel point ils étaient heureux de la tournure qu’avaient pris ces deux dernières années. Ils leur laissaient beaucoup d’intimité mais étaient toujours là quand ils avaient besoin d’eux ou lorsqu’ils pouvaient passer du temps ensemble ou avec leurs petits-enfants.  

 

- Certainement ou c’est peut-être partagé…, pensa-t-il à voix haute.  

- Ils les adorent et je les aime beaucoup. Ils sont adorables., lui fit-elle savoir.  

- Ben, ils ont de quoi. Ce sont mes parents., se targua-t-il.  

- Vantard… Ils t’ont juste bien élevé. Ca n’a pas dû être une mince affaire avec toi., lui retourna-t-elle avec un fin sourire ironique.  

- C’est bas, ça !, lui lança-t-il.  

- Tu es ma femme, tu me dois soutien et loyauté. Tu dois me dire des choses sympas !, lui rappela-t-il.  

- Des choses sympas ?, répéta-t-elle.  

 

Elle posa un doigt sur son menton en signe de réflexion, fronça les sourcils avant que ses traits ne s’éclaircissent.  

 

- Je sais ! Tu as une excellente connaissance des étoiles !, lui dit-elle.  

- C’est vrai… mais encore… Je suis sûr que tu peux mieux faire., l’incita-t-il.  

- Alors… attends que je réfléchisse un peu., fit-elle, un fin sourire en coin.  

- Tu… Tu fais du bon café., poursuivit-elle ;  

- Du bon… café ?, répéta-t-il, incrédule.  

- T’es sérieuse, là ? Tu cites le fait de faire du bon café comme une qualité ?  

 

Il la regarda et se mit à rire de bon cœur, ce qui fit plaisir à son épouse qui se joint à lui.  

 

- J’adore la manière dont tu cuis le riz alors., lui retourna-t-il, les larmes au bord des yeux.  

- C’est tout un art. Des années d’expérience, d’essais infructueux, à abîmer ces jolies mains en récurage…, lui fit-elle savoir le plus sérieusement du monde.  

- Fais voir… Tu sais, si tes mains en ont été traumatisées, je peux certainement me défaire d’une action ou deux pour te payer une chirurgie esthétique., suggéra-t-il, les caressant avec délicatesse.  

- C’est vrai ? Tu es un amour…, minauda-t-elle avant de se faire plus sérieuse, ses sourcils se fronçant.  

- Mais sérieusement… de la chirurgie esthétique pour les mains ? Qui fait ça ? On ne peut pas les agrandir ou rétrécir…  

 

Sa réflexion le fit sourire et il traça des arabesques sur le dos de sa main, appréciant la douceur de sa peau.  

 

- Non, on peut enlever les traces de vieillissement, décolorer la peau, les lifter aussi… enfin je pense. J’avoue ne jamais m’être intéressé à la question., lui confia-t-il.  

- Et toi… Je ne vois vraiment pas ce que tu aurais à faire sous les mains d’un chirurgien plastique., lui fit-il savoir.  

- Ca, c’est du compliment…, apprécia-t-elle, se sentant rougir.  

- Mais tu n’es pas objectif.  

- Oh que si… Tu es magnifique, Kaori. Tu n’as rien à changer. J’ai vu beaucoup trop de regards se retourner sur toi pour en être conscient., lui assura-t-il.  

- Je… Je ne sais pas quoi dire…, admit-elle, gênée.  

- Ne dis rien. Accepte juste le compliment., lui conseilla-t-il.  

- Je n’aurais rien contre un petit baiser., ajouta-t-il avec un petit sourire.  

 

Elle le lui retourna et se pencha pour accomplir son désir mais, une fois séparés, ils ne s’écartèrent que peu.  

 

- Je vais débarrasser les tasses. Tu veux quelque chose ?, lui demanda-t-elle.  

- Que tu reviennes., fit-il.  

- Mais je reviens., lui affirma-t-elle avec un léger sourire.  

 

Elle s’en alla, sentant son regard sur elle, et se rendit en cuisine. Elle se servit un verre d’eau et en remplit un autre qu’elle lui rapporta.  

 

- Je me demandais ce que tu aimerais faire pour Noël., lui apprit-il alors qu’elle retournait s’asseoir dans le fauteuil, calant ses jambes sous elle.  

- Je ne sais pas. Le passer ici avec toi, les enfants et tes parents., répondit-elle.  

- Tu n’as pas envie de voyager ?, lui demanda-t-il, la regardant.  

- Ou qu’on invite tes amis ?  

 

Elle leva les yeux vers lui et le sonda du regard.  

 

- Ca me plairait beaucoup mais Noël est plutôt fait pour les amoureux et Nouvel-An pour les amis., lui rappela-t-elle.  

- Je connais encore les coutumes japonaises, Kaori. Je te demande ce que tu as envie de faire., la recadra-t-il avec douceur.  

- Mais toi ?, objecta-t-elle.  

- Je veux juste te voir heureuse. Si ça te fait plaisir de fêter Noël et Nouvel-An avec tes amis, alors faisons-le. Tu n’as pas à être cent pour cent à moi, Kaori., lui dit-il.  

- On est une famille, Yoshi. Je suis là pour toi., lui assura-t-elle.  

- Je sais et j’en suis plus que ravi mais tu as ta première famille qui a aussi besoin de toi… et dont tu auras besoin. Alors profites-en. Sois la femme généreuse et épanouie qui m’a ébloui et pas seulement mon épouse et la mère de nos enfants., fit-il.  

 

Elle le regarda, touchée par sa douceur et le souci qu’il se faisait pour elle alors que c’était lui qui était dans une situation… délicate.  

 

- Et il y a… Ryô., ajouta-t-il, visiblement soucieux de sa réaction.  

- Quoi Ryô ?, fit-elle, légèrement sur la défensive.  

- J’aimerais être aveugle et me dire que tu n’es qu’à moi… Ca fait un peu cro-magnon, je sais…, acquiesça-t-il.  

- Mais il t’aime… et je sais que tu l’aimes. Si j’avais eu toute ma vie devant moi, je me serais battu pour m’imposer mais il ne me reste que quelques mois à vivre, peut-être une ou deux années si j’ai de la chance, alors je… compose., lui expliqua-t-il.  

- Je ne sais pas où tu veux en venir mais je te préviens, je n’ai pas fait un serment de mariage pour y déroger., dit-elle d’une voix tendue.  

- Je sais. J’ai confiance en toi mais je me doute que ça ne doit pas toujours être évident pour toi. Je suis sûr que tu as besoin de lui, de le voir aussi, de garder ce qui existe entre vous vivant. Vous êtes amis autant qu’amoureux., lui dit-il.  

- Alors… je ne t’invite pas à aller coucher avec lui mais à prendre du temps avec lui. Et personnellement, j’aimerais beaucoup passer Noël entourer de beaucoup de monde., lui apprit-il.  

 

Elle le regarda, un peu déboussolée, émue et au bord des larmes. Elle n’entendit pas le fauteuil approcher et sursauta légèrement en sentant sa main sur sa cuisse.  

 

- Je voudrais ne pas ressentir toutes ces choses. Je voudrais pouvoir compartimenter ma vie mais je n’y arrive pas., s’excusa-t-elle.  

- Cette idée de Noël tous ensemble, ça te plairait vraiment ? C’est vraiment ce que tu veux ?, lui demanda-t-elle.  

- Oui, Kaori. C’est ce dont j’ai envie, me faire plein de souvenirs, voir ta famille interagir avec la mienne, me rassurer pour après. Tu vois, ce n’est pas tout à fait innocent et désintéressé., admit-il.  

- Les enfants seront aimés et protégés, Yoshi. Et tes parents, je ne les laisserai jamais seuls. Je serai là pour eux et je sais que toute ma famille le sera également., lui assura-t-elle, une larme roulant sur sa joue.  

 

Il la contempla à son tour et elle le vit déglutir, chassant certainement la boule d’émotions qui coinçait sa trachée. Elle se déplia et se pencha vers lui, attrapant ses mains pour lui apporter son soutien.  

 

- Ne t’inquiète pas du futur, de l’après., lui murmura-t-elle.  

- Occupe-toi juste de vivre ta vie du mieux que tu peux, de te faire plein de souvenirs, de rire et d’aimer. Je gérerai l’après… et je ne serai pas seule, tu le sais déjà., lui rappela-t-elle.  

- Fais juste en sorte que ça dure le plus longtemps possible., lui demanda-t-elle.  

- Je fais de mon mieux, Kaori. Chaque jour qui passe est une petite victoire., lui assura-t-il.  

- Pour moi aussi., concourut-elle.  

 

Il pressa ses mains et acquiesça.  

 

- Je te laisse le soin de faire les invitations… et les cadeaux pour tout le monde., lui apprit-il.  

- Quoi ?! Mais si tu me l’avais dit avant, je les aurais achetés aujourd’hui !, s’exclama-t-elle.  

- Ca te laissera l’occasion de sortir en ville., lui dit-il avec un petit sourire amusé.  

- Sur ces belles paroles, je te laisse. Je suis épuisé., l’informa-t-il.  

 

Il porta ses mains à ses lèvres et embrassa chacun de ses doigts, la regardant droit dans les yeux.  

 

- Je t’aime, Kaori., souffla-t-il avant de reculer.  

- Moi aussi, Yoshi., lui assura-t-elle, esquissant un sourire chaud.  

 

Elle le garda jusqu’à ce qu’il sorte de la pièce. Ce ne fut que lorsqu’il fut dehors et suffisamment loin que le masque tomba et elle regarda ses mains. Elle se retint de pleurer. Elle devait espérer même s’il avait perdu beaucoup de force dans les doigts. Elle l’avait senti comme jamais avant. Quand il avait levé ses mains, elle l’avait aidée, espérant avoir été suffisamment discrète. Heureusement que son siège était motorisé et manipulé par une commande…  

 

Elle s’accorda un temps seule avant de débarrasser le verre de Yoshi puis d’aller se préparer pour dormir. Elle passa un moment par la chambre des enfants, se demandant s’ils pouvaient améliorer les choses d’une manière ou d’une autre. Elle ne trouva rien mais elle y réfléchirait. Tout ce qui leur permettrait de passer du temps à trois serait bon à prendre, pensa-t-elle, observant ses enfants. Elle réajusta leurs gigoteuses puis les laissa dormir.  

 

Elle eut bien du mal à trouver le sommeil après cette journée passée dans la détente mais qui s’était finie sur une note un peu plus sombre. Elle devait profiter du temps qu’ils avaient ensemble, c’était ce qui comptait le plus. 

 


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