Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 108 chapitres

Publiée: 08-05-22

Mise à jour: 25-04-24

 

Commentaires: 94 reviews

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GeneralRomance

 

Résumé: Notre passage sur Terre n'est qu'éphémère... Comment le rendre plus durable ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Laisser une trace" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Qu'est-ce qu'une fanfiction NC-17 ?

 

Un fanfiction NC-17 est interdite aux moins de 18 ans. La violence est autorisée, et les scènes d'amour peuvent être descriptives. Le contenu peut être considéré comme strictement réservé à un public adulte. La façon de percevoir ce genre de choses reste subjective, donc certains seront plus vite choqués que d'autres. Nous essayons de respecter certaines limites pour les fanfiction ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Laisser une trace

 

Chapitre 73 :: Chapitre 73

Publiée: 23-11-23 - Mise à jour: 23-11-23

Commentaires: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Alors Ryô a-t-il vraiment tué Yoshi ou lui a-t-il joué un mauvais (?) tour? Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 73  

 

Le petit matin se levait. De la fenêtre, Ryô pouvait voir le ciel se teinter de couleurs roses-orangées. Il avait un air impassible mais, à l’intérieur, il se laissait contaminer par les sons de réveils matinaux qui l’entouraient. Soudain, un gémissement interrompit le cours de ses pensées. Il se tourna vers le lit et observa l’homme qui se réveillait.  

 

- Enfin réveillé…, pipa-t-il, approchant.  

 

Il s’assit sur le bord du lit afin de ne pas avoir à élever la voix de trop.  

 

- Je ne suis pas mort…, souffla Yoshihide.  

- Non. En revanche, si tu veux vraiment en finir, je peux le faire dès maintenant., lui fit savoir Ryô d’un ton froid.  

- Non !, objecta son homologue, les yeux écarquillés.  

- Non, je ne veux plus mourir, pas maintenant en tous cas. J’ai encore du temps devant moi., se justifia-t-il comme s’il en était besoin.  

 

Ce n’était pas le cas. La détermination dans sa voix suffit à convaincre Ryô.  

 

- C’est bien ce que je me disais., acquiesça ce dernier.  

- Je voudrais rentrer chez moi. C’est plus confortable que là où on était hier mais… je voudrais retrouver ma famille., demanda Yoshihide.  

 

Ryô ricana légèrement et se leva pour aller ouvrir les rideaux. Yoshihide découvrit alors qu’il était dans sa chambre, dans son lit et que, s’il tendait un peu l’oreille, il pouvait entendre des bruits familiers. Il en fut soulagé mais en même temps, il ressentit un pincement au cœur.  

 

- Kaori n’est pas là., constata-t-il.  

- Non., répondit Ryô, l’observant.  

 

Il attendait de voir sa réaction pour savoir comment réagir, quoi lui dire. Il ne le laisserait pas se fâcher contre elle mais il ne laisserait pas non plus un malentendu se glisser entre eux.  

 

- Après tout ce que je lui ai dit, c’est normal après tout. Elle ne doit pas avoir envie de me voir., constata Yoshihide, culpabilisant.  

- Tu lui as dit ce qui est arrivé ?, l’interrogea-t-il.  

- Je ne l’ai pas vue non plus., lui avoua le nettoyeur.  

- Alors elle ne sait pas qu’on est ici, que je suis rentré…, fit le malade.  

- Elle sait. Crois-moi même sans qu’on lui ait dit, elle sait… comme je sais où elle est quand on est près l’un de l’autre., lui apprit Ryô.  

- Vous êtes si proches l’un de l’autre… J’envie cette connexion que vous avez. Je me sens… dispensable face à cela. Je me demande même si elle sait que je suis là quand tu l’es., lui confia Yoshihide.  

- Je ne peux pas défaire ce que le temps a fait, Yoshi. En revanche, tes… doutes sont injustifiés. Elle t’aime., objecta le nettoyeur.  

- Toi aussi… et certainement plus., le contra son rival.  

 

Ryô détourna le regard. Il ne voulait pas admettre qu’il l’espérait. C’était certainement humain mais il ne voulait pas savoir. Kaori aimait son mari réellement, c’était tout ce qui comptait à ses yeux.  

 

- Arrête de dire des conneries. Si tu dois avoir besoin de compteur pour savoir que tu comptes à ses yeux, c’est que tu la connais bien plus mal que je ne le pensais. On savait tous les deux dès le départ qu’il y en avait un autre dans la partie. J’ai parfois déconné, je l’ai admis. Mais Kaori… est aussi mon amie et, quand elle a besoin de moi, je peux être là en tant que tel. Je n’en demande pas plus pour le moment., fit Ryô.  

- Pourquoi elle ne vient pas ? Elle doit au moins avoir envie de me dire mes quatre vérités., pipa Yoshihide.  

- Elle ne viendra pas avant que je le lui dise… et je ne le lui dirai que lorsque tu me diras que tu es prêt à la voir., lui apprit son ex-faux meurtrier.  

- Ou on peut faire mieux aussi., suggéra-t-il, s’éloignant vers un coin sombre de la pièce.  

 

Il revint, poussant un fauteuil roulant jusqu’au lit.  

 

- Tu peux aller la voir. Pour la petite histoire, Kaori avait compris que tu perdais l’usage de tes jambes pendant qu’elle était enceinte. Elle ne savait comment t’aborder puisque tu ne voulais pas lui en parler pour la protéger, ce qu’elle a compris, mais elle avait prévu le coup. Sache que, pour elle, ce n’est pas inné d’accepter d’être protégée. C’est une dure., lui apprit Ryô.  

- Je me doute. Elle ne ferait pas ce métier sinon., admit Yoshihide.  

 

Il regarda l’appareil avec défiance mais, au fur et à mesure qu’il le découvrait, il se détendit.  

 

- Il est motorisé., remarqua-t-il.  

- Oui. Comme ça, tu n’as pas à être poussé. Tu restes indépendant pour tes déplacements. Ton kiné t’apprendra rapidement comment y entrer et en sortir de manière sécurisée., fit le nettoyeur.  

- Il t’aidera certainement à t’adapter pour différentes tâches de la vie quotidienne pour toi ou la famille., ajouta-t-il.  

 

Yoshihide acquiesça et resta silencieux un moment. Ryô respecta cela. Il attendit le mouvement suivant de l’homme, lui laissant le temps de décider la manière dont il voulait retrouver sa femme. Il n’avait pas menti. Kaori savait sans même qu’il ait eu à le lui dire qu’elle ne devait pas intervenir avant d’y être invitée. C’était quelque chose qu’ils avaient acquis par le passé. Le simple fait de ne pas lui avoir dit qu’ils étaient là suffisait.  

 

- Tu pourrais me rendre encore un service ?, demanda Yoshihide.  

- Je ne vais pas dire le dernier parce que je pense que ça serait mentir mais on peut dire le dernier pour aujourd’hui…, ajouta-t-il.  

- Je voudrais me rendre présentable, me laver, m’habiller…, fit-il.  

 

Ryô détourna le regard, se maudissant de ne plus être le gars froid et dédaigneux qui aurait envoyé paître ce mec et ses demandes saugrenues.  

 

- Si tu peux juste m’aider à aller jusqu’au lavabo là-bas et un peu à m’habiller., explicita le malade.  

- J’aurais peut-être mieux fait de t’achever…, plaisanta Ryô.  

- Désolé de ne pas être une belle demoiselle en détresse., répliqua Yoshi, le cœur un peu plus léger.  

 

Il l’avait échappée belle. S’il avait pris son vol comme prévu dans quatre jours, il n’aurait pas eu cette seconde chance. Les médecins ne se seraient pas posés de question et lui auraient administré les médicaments qui auraient mis fin à sa vie. Il se serait alors peut-être rendu compte de son erreur, peut-être parce qu’il devait avouer que Ryô avait été plutôt fin psychologue en lui faisant faire un détour par ici, mais il n’aurait rien pu y faire.  

 

Le nettoyeur lui laissa un maximum d’intimité tout en restant non loin, prêt à résoudre un problème technique. Heureusement, il n’eut pas à le laver. Il dut en revanche l’aider à passer un pantalon au dessus d’un caleçon.  

 

- Je suppose qu’on me conseillera des vêtements plus adaptés ou que je prendrai quelqu’un pour m’aider., ironisa Yoshihide.  

- Kaori…, commença Ryô.  

- Non ! Je… Elle change les enfants, les lave, les habille… J’ai besoin de rester son mari et pas d’être une autre de ses charges. Le jour où elle devra commencer à s’occuper de moi ou voir qu’on s’occupe de moi totalement comme Hide ou Hanae, ce jour-là, je m’en irai… vraiment. Je ne veux pas être un esprit enfermé dans un corps qui ne lui répond plus., répondit son homologue.  

- D’accord., acquiesça le nettoyeur.  

 

Il comprenait. C’était quelque chose dont il ne voudrait pas non plus et Kaori devait le comprendre aussi. C’était la raison pour laquelle elle s’était violemment opposée à son souhait de s’en aller maintenant, parce qu’il pouvait encore agir et interagir.  

 

- Je crois que je vais devoir laisser tomber les chemises. Ca fait classe mais tous ces boutons… Les polos devraient faire l’affaire., laissa échapper l’ex-homme d’affaires.  

- Ta femme de ménage appréciera. Ca lui fera moins de repassage., pipa le nettoyeur.  

 

Finalement, après un long moment passé devant le miroir, Yoshihide sortit du coin lavabo, faisant reculer son fauteuil prudemment. Il s’amusa même à le faire aller en zig-zag pour voir comment il réagissait.  

 

- Il est très maniable. Elle a bien choisi., apprécia-t-il.  

- Elle n’a pas regardé à la dépense. Elle voulait que tu te sentes le plus libre possible., lui fit savoir Ryô.  

- On peut se le permettre., acquiesça Yoshi, le cœur serré à l’idée qu’il n’avait pas pu totalement la préserver de ses déboires de santé pendant sa grossesse mais touché par son geste.  

- Bon, maintenant… Je l’appelle ou tu vas jusqu’à elle ?, lui demanda le nettoyeur.  

- Le fauteuil passe les portes ?, s’inquiéta le patient, estimant la largeur du fauteuil et celle du bâti.  

- Tu as une femme pratique. Bien sûr qu’il passe !, fit Ryô levant les yeux au ciel.  

- Oui, bon … C’est mon premier fauteuil roulant…, se défendit Yoshi.  

 

Ryô lui épargna la peine de se demander comment aborder l’ouverture de porte, l’ouvrant en grand devant lui. Ils attendirent un instant sur le seuil, histoire de repérer la présence cherchée en s’évitant des demi-tours dans le couloir.  

 

Ils trouvèrent Kaori dans la cuisine, préparant à manger devant les enfants allongés dans un transat. Elle leur expliquait tout ce qu’elle faisait même si elle leur tournait le dos et eux la regardaient faire comme fascinés. C’était beau à voir, se dit Ryô. Il entendit aussi le léger décrochage dans le son de sa voix quand ils entrèrent dans la pièce mais elle ne se retourna pas. Ses gestes étaient un peu plus nerveux et, pendant les quelques instants qui suivirent, elle perdit ses mots quelques fois. Elle savait qu’ils étaient là.  

 

- Kaori ?, l’appela Yoshihide.  

 

Elle avait imaginé beaucoup de scenarios pour leurs retrouvailles mais, là, elle dut s’avouer qu’aucun d’eux ne se réalisa. Elle se retourna et resta sans voix, incapable de dire quoi que ce soit. Pourtant, elle savait qu’ils étaient arrivés dans la nuit. Elle s’était attendue à ce que Ryô vienne la trouver pour aller le voir pendant la nuit mais il n’avait rien fait et elle avait respecté la distance.  

 

- Je suis désolé. Tu veux bien me supporter encore quelques temps ?, lui demanda-t-il.  

 

Elle garda le silence, émue de le trouver là, vivant, habillé, un léger sourire aux lèvres et visiblement crevant de trouille.  

 

- Kaori, je suis vraiment désolé d’avoir baissé les bras. Je… Je ne voulais pas être un poids pour toi., s’excusa-t-il.  

- Tu veux bien me pardonner ?, l’interrogea-t-il, approchant avec son fauteuil aussi près qu’il se sente à l’aise.  

 

Il avait peur d’accrocher la table et de faire tomber les enfants ou de faire un autre accident. Ca sembla suffire à sa femme qui approcha et, après un moment d’hésitation, s’assit sur ses genoux comme elle l’avait déjà fait.  

 

- Je ne te fais pas mal ?, lui demanda-t-elle.  

- Non, je ne sens rien. Je suis désolé., murmura-t-il, l’enlaçant.  

- C’est fini. Merci d’avoir choisi de vivre., lui dit-elle.  

- Remercie Ryô de m’avoir mis face à la réalité., lui suggéra-t-il.  

 

Elle leva les yeux vers son partenaire et lui envoya un sourire rassuré et heureux.  

 

- Merci à toi., acquiesça-t-elle.  

 

Elle lui était plus que reconnaissante de ce qu’il avait fait mais s’en voulait également parce qu’il était à nouveau intervenu dans leur vie de couple au détriment de son propre bonheur.  

 

- Je vais vous laisser., fit Ryô avec le sentiment de la mission achevée.  

- Le déjeuner est bientôt prêt. Tu peux rester si tu veux., suggéra-t-elle.  

- Non, vous avez beaucoup de choses à rattraper tous les quatre., lui opposa-t-il, se retournant et s’en allant.  

- Je reviens., fit Kaori à son mari.  

 

Elle se leva et courut après Ryô.  

 

- Attends !, l’interpela-t-elle sur le perron du manoir.  

- Je… Je ne sais pas ce que tu lui as dit mais… Merci Ryô., murmura-t-elle.  

 

Elle l’observa et finit par approcher. Elle l’enlaça et sentit ses bras se refermer sur elle.  

 

- De rien. Je n’aime pas te voir triste. Je n’ai jamais aimé… Alors pour une fois que je peux y faire quelque chose…, chuchota-t-il.  

- Tu y as déjà souvent fait quelque chose. Aujourd’hui, c’est une fois de plus… et pas la dernière., répondit-elle.  

- Prends soin de toi, Ryô. J’aimerais tant pouvoir faire quelque chose pour toi…, lui dit-elle.  

- Vis ta vie et sois heureuse. Découvre ce que c’est et tu me montreras ensuite., fit-il.  

 

Elle tut la remarque qui monta sur le fait qu’elle aurait déjà pu le lui montrer avant. Si ça avait été le cas, elle n’aurait ni Yoshi, ni Hanae et Hide et elle ne pouvait plus imaginer sa vie sans eux.  

 

- Promis., acquiesça-t-elle.  

- Rentre bien., lui souhaita-t-elle, s’écartant.  

 

Ryô caressa sa joue, replaça une mèche de cheveux derrière son oreille et, après un dernier regard, s’en alla. Elle n’attendit pas qu’il soit parti pour rentrer. Elle prit quelques secondes pour remettre de l’ordre dans ses émotions et alla retrouver sa famille.  

 

- Ils s’agitent et je ne peux rien faire., lui dit Yoshihide, ennuyé.  

 

Elle caressa sa joue en passant et alla attraper Hide qui s’énervait. Elle le souleva et alla le placer entre les bras de son père.  

 

- Regarde qui est là., fit-elle, heureuse de le revoir à cet endroit.  

 

Elle n’attendit même pas de savoir si Yoshihide le tenait bien pour aller chercher Hanae et la prendre contre elle. Elle avait confiance. Il lui dirait si ça n’allait pas.  

 

- Ecoute, je sais que ça ne va pas être facile dans les jours à venir mais parle-moi et on trouvera un moyen d’adapter pour que tu sois le plus autonome possible que ce soit pour toi seul ou pour eux., lui promit-elle.  

- Pour toi aussi., fit-il.  

 

Elle hocha la tête. Il l’écoutait et semblait réceptif… prêt à avancer. Ca lui faisait du bien, lui redonnait espoir. Ils auraient du temps à deux, à quatre.  

 

- Tu peux t’asseoir sur mes genoux, Kaori, comme avant. Je ne te sens pas mais pouvoir te tenir dans mes bras, ça me fait du bien… comme pouvoir le tenir lui et Hanae après., lui confia-t-il.  

- D’accord. Alors je ne m’en priverai pas. Peut-être même que tu m’éviteras quelques pas en me transportant là-dessus., plaisanta-t-elle.  

- Ca sera avec joie. Kaori, j’aurais besoin de quelqu’un pour m’aider à me laver et m’habiller., lui apprit-il.  

- Je serai…, commença-t-elle mais il leva la main.  

- Non. Je ne veux pas. Tu es ma femme. Je veux bien de ton aide un peu mais pas pour ça. Laisse-moi encore cette illusion quand je te regarde me regarder., lui demanda-t-il.  

 

Elle le considéra un moment, caressant le dos d’Hanae, et finit par acquiescer. Elle pouvait comprendre, elle pouvait même accepter.  

 

- D’accord. Si tu veux de l’aide pour trouver quelqu’un, dis-le moi. Sinon, tu peux compter sur moi pour trouver des astuces pour te faciliter la vie ici, avec les enfants et moi. Je suis une pro de l’arrangement intérieur., plaisanta-t-elle.  

- Vraiment ? Tu as fait des études là-dedans ?, s’intéressa Yoshi.  

- Des études ?, répéta Kaori, surprise.  

 

Elle fronça les sourcils puis se mit à rire.  

 

- Non, je n’ai pas fait d’études. C’est juste la pratique encore et encore. A force de défoncer l’appartement à coups de massues, j’ai appris à bricoler., lui expliqua-t-elle.  

- A ce point ? Votre vie à deux a été plus mouvementée que la nôtre., remarqua-t-il.  

- Parce que tu trouves notre vie trop tranquille ? En moins de dix-huit mois, on est mariés et parents de deux enfants. On n’a pas chômé., répliqua-t-elle, gardant un sourire heureux.  

 

Elle ne voulait pas penser aux choses plus sombres qui avaient émaillé leur vie. Elle ne voulait que le meilleur.  

 

- Oh ! Au fait, on a reçu une invitation pour une première à l’opéra., lui fit-elle savoir.  

- Il faudra donner une réponse pour la fin de la semaine. Prends le temps d’y réfléchir., lui dit-elle simplement en le voyant froncer les sourcils.  

- Profite de la vie. Si ça peut te faire plaisir d’y aller, on y va, sinon poubelle., répliqua-t-elle légèrement.  

- Mais on dit non avant., se corrigea-t-elle malicieusement.  

- J’y réfléchirai., lui promit-il.  

- Pour le moment, j’ai faim., lui fit-il savoir.  

 

Elle lui sourit, lui donna Hanae qu’il tint aux côtés de son frère pendant qu’elle mettait la table puis ils se retrouvèrent pour déjeuner, discutant tranquillement des premiers aménagements qu’ils devraient envisager sous le regard de leurs enfants.  

 

- Je suis contente que tu aies décidé de rester avec nous., lui confia-t-elle un peu plus tard après qu’ils aient mis les jumeaux à la sieste.  

- Moi aussi., lui dit-il, prenant sa main et l’attirant sur ses genoux.  

 

Il l’enlaça et vint chercher ses lèvres. Vingt-quatre heures auparavant, il n’aurait jamais juré se trouver là encore moins avec l’aide d’un homme qui aurait dû être un rival pour lui. 

 


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